Boutographies 2016 – Les Rencontres Photographiques de Montpellier

Boutographies #16

Pour la deuxième année, La Panacée accueille la 16° édition des Boutographies du 30 avril au 22 mai 2016.

Après le vernissage,  on reviendra naturellement sur cet événement qui permet chaque année de rencontrer de nouveaux talents de la photographie européenne.

Boutographies #16

Reiner Riedler, photographe invité des Boutographies 2016

L’invité d’honneur de cette édition est le photographe Reiner Riedler qui présente avec The Lifesaving machines, à la Faculté de Médecine. Un « travail [qui] s’intéresse de près aux appareils médicaux qui permettent de sauver des vies, ou qui permettent d’améliorer le quotidien de certains malades ».

Reiner Riedler, The Lifesaving machines - Boutographies 2016 - Montpellier
Reiner Riedler, The Lifesaving machines – Boutographies 2016 – Montpellier

La sélection du Prix du Jury

Un jury de professionnels a sélectionné, parmi les 669 dossiers reçus, 12 photographes pour le Prix du Jury. Pour cette édition,  le jury était présidé par la photographe  Françoise Huguier et composé de Pascal Beausse, conservateur des collections photographiques du CNAP, Catherine Gfeller, artiste plasticienne, Olivier Lovey, photographe  et Christian Maccotta, directeur artistique des Boutographies.

Les photographes retenus pour la sélection exposent à La Panacée la série présentée au jury. On reproduit ci-dessous leurs descriptions extraites du dossier de presse.

Marek M Berezowski (Pologne)  • Peter Franck (Allemagne)  • Kirill Golovchenko (Ukraine)  • Elis Hoffman (Suède)  • Ida Jakobs (France)  • Alexander Krack (Allemagne)  • Pierre Liebaert (Belgique)  • Marie Lukasiewicz (Allemagne)  • Stefanie Moshammer (Autriche)  • Kamel Moussa (Tunisie – Belgique)  • Ulrike Schmitz (Allemagne)  • Ina Schoenenburg (Allemagne)

Prix échange FotoLeggendo-Boutographies

Dans le cadre d’un partenariat avec le festival Fotoleggendo à Rome, l’équipe des Boutographies a sélectionné l’exposition d’un photographe présentée à Rome, en  2015. Cette année c’est  Israeli settlements facts on the ground de Pietro Masturzo qui a été choisi et qui sera montré à Montpellier.

Pietro Masturzo, Israeli settlements facts on the ground - Prix échange FotoLeggendo-Boutographies 2016
Pietro Masturzo, Israeli settlements facts on the ground – Prix échange FotoLeggendo-Boutographies 2016

Projections

Pour montrer la qualité et la diversité des projets soumis au jury, les travaux de 19 photographes sont présentés en projection à La Panacée durant tout le festival.

Gianluca ABBLASIO (Italie)  • Julie BALAGUE (France)  • Anaïs BOILEAU (France)  • William BUNEL (France)  • Mischa CHRISTEN (Suisse)  • Colin DELFOSSE (Belgique)  • Johanna Maria FRITZ (Allemagne)  • Alexandre HAEFELI (Suisse)  • Constanze KRATZSCH (Allemagne)  • Quentin LACOMBE (Suisse)  • Romain LEBLANC (France)  • Stefano PARRINI (Italie)  • Matthieu ROSIER (France)  • Jérémy SAINT-PEYRE (France)  • Friederike Anthea SCHAAP (Allemagne)  • Isabella SOMMATI (Italie)  • Scott TYPALDOS (Suisse)  • Erika VANCOUVER (Belgique)  • Wiktoria WOJCIECHOWSKA (Pologne)

Deux autres prix sont attribué pendant le festival. Le Prix « Coup de Coeur Arte Actions Culturelles » est attribué à un des photographes participants à la projection.  Le Prix « Coup de Coeur Les Jours » récompense un photographe de la sélection officielle ou de la projection.

Une importante programmation accompagne le festival  autour du livre photographique et de l’édition et de rencontres professionnelles. Détail sur le site des Boutographies.

Enfin, un parcours photographique Hors les Murs accompagne le festival. Plusieurs lieux culturels et galeries partenaires proposent des expositions de photographes pendant le mois de mai. On reviendra éventuellement sur certaines de ces propositions :

  • Galerie Annie Gabrielli : Jean Yves Moirin, Pygmalion et Galatée
  • Galerie AL/MA : Maciek Stepinski, Disparition instinctive (d’espace)
  • Casa Bondels : Marie Clauzade, jE t(embrasse carcasse
  • Maison de Heidelberg: Anja Bohnhof, DDR – museale Ansichten
  • Galerie A la Barak: Cahuate Milk, Occulte
  • Le bar à photo: Benjamin Mengelle, Coralas
  • Centre d’Art La Fenetre: Gilles Caron, L’histoire d’une vie et d’un livre
  • Gazette café: Irina de Bertier de Sauvigny, Landscape
  • Galerie Dynamo: Exposition collective, Bestiaire de François Brumat, La Sainte Victoire de Andrea Graziosi, Des Cabanes et des Hommes de Alexandre Chamelat
  • Galerie Pragma Urban Art : Thomas Krauss, Intime dychotomique
  • Galerie N°5 : Exposition collective, Yannick Délen, Anabelle Fouache, Swen Renault et Delphine Sauret, Ouvrir le champs des possibles
  • Espace Transit: à suivre…

À lire ci-dessous la présentation des expositions des 12 photographes de la sélection et l’édito des Boutographies

En savoir plus :
Sur le site des Boutographies
Sur la page Facebook des Boutographies

Les expositions de sélection :

Marek M BerezowskiMariupol, four seasons in the shadow of war
Né en 1983, vit et travaille à Warsaw (Pologne) 

Marek M Berezowski - Mariupol, four seasons in the shadow of war
Marek M Berezowski – Mariupol, four seasons in the shadow of war

Cette série montre la guerre d’Ukraine vue par les civils. Mariupol, une ville de la région du Donbass, se situe en première ligne de front du conflit Ukrainien. Un demi-million d’habitants y vivent, ce qui en fait la plus grande ville d’Ukraine séparatiste pro-russe directement menacée par la guerre. Jusqu’au 1er septembre 2015, date du premier cessez-le-feu entre les deux partis ennemis, la vie en ville s’est interrompue. Malgré le calme relatif, la majorité des habitants pensaient que la guerre n’était pas terminée. Les plus anciens de la ville vivaient dans la peur constante de voir la guerre débarquer chez eux. C’est à travers leurs regards que l’on découvre une ville au cœur du conflit.

Peter Franck – The Kodak Moment
Né en 1964, vit et travaille à Stuttgart (Allemagne)

Peter Franck - The Kodak Moment
Peter Franck – The Kodak Moment

Dans le cadre d’un projet de recherche sur l’appareil photo légendaire « Kodak Box n°1 », le photographe a rassemblé des photographies qui témoignent de scène de la vie quotidienne familiale. Il va retravailler les clichés avec la volonté de dénoncer et de briser l’angle de vue du spectateur comme voyeur. Il veut déjouer cette intrusion dans la vie privée qui est aujourd’hui banalisée. Les photographies trouvées servent, donc, de base à de nouvelles histoires, elles jouent avec l’optique et l’ambiance des temps passés. Elles se trouvent aux confins de la photographie et de la peinture.

Kirill Golovchenko – Otpusk
Né en 1974, vit et travaille à Mainz (Allemagne)

Kirill Golovchenko - Otpusk
Kirill Golovchenko – Otpusk

 Le photographe nous montre la plage de son enfance à travers une bouée. L’objet
circulaire isole mais aussi rend visible des scènes de plage à la fois banales et amusantes. Les photos sont prises sur le vif, des scènes capturées sur l’instant et qui s’évanouissent l’instant d’après. Pour son travail il se fond dans la masse afin de s’approcher au plus près des gens. Avec l’aide de sa bouée il est à la fois observateur et vacancier. Rendre l’objet visible permet en visionnant les images de les penser à la fois comme une réalité mis en scène et une réalité documentée.

Elis Hoffman – Fading
Né en 1979, vit et travaille à Stockholm (Suède)

Elis Hoffman - Fading
Elis Hoffman – Fading

« Pour moi, les gens sont au comble de leur beauté lorsqu’ils sont assez courageux pour montrer leur vulnérabilité. » Le photographe s’évertue à saisir la vulnérabilité de l’homme en s’engouffrant dans la vie de ses sujets toujours sans jugements. Dans son pays natal, la Suède il photographie des étrangers lors d’un voyage qui s’avère finalement très personnel proche d’une errance introspective. Il nous livre un regard intime en faisant le choix de la composition et de l’instant. Son travail témoigne d’une ambivalence entre la nature délicate de la fragilité humaine, mais aussi sa grande force.

Ida Jakobs – «La vie devant soi»
Né en 1978, vit et travaille à Toulouse (France)

Ida Jakobs - «La vie devant soi»
Ida Jakobs – «La vie devant soi»

Cette série de photo présente une famille de femmes « ma grand-mère, sa sœur, ma mère et moi ». Elle propose de retrouver par un geste une identité. Au sein d’un petit théâtre naît un jeu qui parfois n’est pas si drôle. A travers l’histoire de cette famille apparaît la maternité, la mort, l’oubli. Une genèse. Régresser, transgresser, aller à l’essence. Passer de la réalité à la fiction pour inventer une mythologie familiale, à l’instar de ses influences, de Gabriel Garcia Marquez à Hervé Guibert.

Alexander Krack – The treatment
Né en 1981, vit et travaille à Berlin (Allemagne)

Alexander Krack - The treatment
Alexander Krack – The treatment

Il existe plus de 300 spas en Allemagne. Le photographe explore à travers le pays 40
centres, les plus connus aussi bien que les petites structures non mentionnées dans le guide touristique. Les gens y vont principalement pour des raisons de santé mais aussi de façon récréative. Il tente de capturer le microcosme de chacun de ces centres. Parfois il
photographie le paysage avec une certaine distance, de loin, d’autre fois il s’imprègne des
lieux en discutant avec les habitants, en dressant leur portrait tandis qu’ils se livraient à leurs routines et leurs traitements quotidiens. Entre nature pittoresque et intérieurs aseptisées, on se trouve un peu comme dans un rêve où l’on se demande toujours si les choses sont vraiment ce qu’elles sont.

Pierre Liebaert – Libre maintenant
Né en 1990, vit et travaille à Bruxelles (Belgique)

Pierre Liebaert - Libre maintenant
Pierre Liebaert – Libre maintenant

C’est à un étrange huis clos que Pierre Liebaert nous convie.
 Les modèles qui, répondant à l’annonce qu’il a diffusée, ont souhaité venir poser dans l’intimité d’une chambre close, semblent n’avoir rien tant désiré que cet instant du face à face avec un photographe qu’ils ne connaissaient pas.
 Nul autre désir que celui d’être devant lui, d’être contemplés, de se livrer à l’appareil en transgressant une norme à quoi leur vie publique ou leur situation familiale paraît les contraindre.
En posant nus et masqués, en révélant des corps imparfaits aux antipodes de la photographie érotique, ces hommes n’ont eu d’autre dessein que de s’abandonner au regard de l’autre, de s’y soumettre. La photographie qui procédera de la rencontre n’est dès lors plus pour eux qu’un document qui en atteste, une «photographie comme preuve», celle de leur liberté momentanée.

Marie Lukasiewicz – Etudes
Né en 1982, vit et travaille à Heidelberg (Allemagne)

Marie Lukasiewicz - Etudes
Marie Lukasiewicz – Etudes

La photographe documente l’étude, « concentration de métaux lourds dans les cultures légumières de plantations proches des grands axes routiers. Quels sont les bénéfices de la surconsommation de légumes cultivés dans les zones d’intense trafic ? », menée par une équipe de scientifique de l’université de Kryhrsk. Ceci découle de ses propres recherches sur le bien-fondé de l’emplacement de certains jardins ouvriers. La série est présentée comme une recherche, un foisonnement dynamique. Il s’agit d’images de légumes et de plantes accompagnées des sons présents dans les jardins dont ils sont extraient. Situés en bordure d’autoroute, on y entend les sons de la nature, oiseaux, vent mais aussi des voitures et des camions qui passent à proximité, l’opposition est frappante.

Stefanie Moshammer – I can be her
Né en 1988, vit et travaille à Vienne (Autriche)

Stefanie Moshammer - I can be her
Stefanie Moshammer – I can be her

Cette série de photo repose sur une quête, elle reflète le concept d’amour et de l’illusion. En mars 2014, la photographe reçoit une enveloppe à son domicile à Las Vegas.
Elle ne sait rien de Troy, son correspondant, que ce qui était dans la lettre. Elle commence alors à chercher des indices et des indications sur Troy. Cette série représente le passé, le présent et le futur, ensevelis sous des strates de rêve, d’émotions et d’obsessions. Reproduire les idées inspirées par la lettre permet de conserver en images les découvertes qu’elle fait tout ce temps. « Troy avait créé sa propre perception de moi, et suite à sa lettre, j’ai créé ma propre perception de lui ».

Kamel Moussa –  Equilibre instable
Né en 1981, vit et travaille à Bruxelles (Belgique)

Kamel Moussa - Equilibre instable
Kamel Moussa – Equilibre instable

« Que serais-je devenu si j’étais resté ici ? ». Le photographe revient dans sa région d’origine, le sud-est tunisien, pour tenter de comprendre la jeunesse d’aujourd’hui, celui qu’il était quelques années en arrière. Il rencontre des jeunes rêvant de liberté ou simplement d’un travail, des jeunes Tunisiens qui risquent parfois leur vie pour traverser la Méditerranée. A travers ce reportage photographique, il interroge le familier avec une volonté de regard neuf, pour saisir dans ce familier qui l’entoure des instants qui lui ont échappé.

Ulrike Schmitz – The missing link
Né en 1975, vit et travaille à Berlin (Allemagne)

Ulrike Schmitz - The missing link
Ulrike Schmitz – The missing link

Le génome du Neandertal, une espèce humaine disparu depuis 39.000 ans, a récemment été décodé. Les scientifiques de Harvard travaillent maintenant sur sa reproduction de synthèse dans une cellule souche humaine, qui pourrait être incorporée au sein d’une mère porteuse. La (re)naissance d’un clone de Neandertal est par conséquent devenu un scénario de futur plausible. Le cas surréaliste du clone Neandertal a éveillé l’intérêt du photographe qui traite de notre origine et de notre avenir potentiel dans son travail. Les images suivent un processus métaphorique.

Ina Schoenenburg – Exchanging Glances
Né en 1979, vit et travaille à Berlin (Allemagne)

Ina Schoenenburg - Exchanging Glances
Ina Schoenenburg – Exchanging Glances

« L’image que nous nous faisons de nous dépend également du regard que portons sur les membres de notre famille. » La famille est un sujet difficile à expliquer. On y vient au monde et c’est la première chose de l’on découvre. On ne peut pas choisir sa famille, ni la fuir. Elle est profondément ancrée en nous, parfois bien plus qu’on ne le voudrait. La photographe à pendant 4 années photographié ses parents, sa fille et elle même. Les photos montrent leurs comportements et attitudes les uns vis à vis des autres. Elles témoignent de la vie quotidienne d’une famille et de l’amour exceptionnel et étrange que les parents portent envers leurs enfants, et vice-versa.

Edito des Boutographies

Après avoir accompli une étape importante en 2015 –le déplacement de la manifestation sur le site de La Panacée-Les Boutographies investissent ce bel espace pour la deuxième année consécutive, confirmant ainsi que la photographie est à sa place dans cet endroit voué à l’art contemporain sous toutes ses formes. L’année dernière, les inquiétudes alimentées par le changement de lieu se sont révélées infondées : l’affluence a été identique à celle que nous connaissions au Pavillon populaire. Comme ils l’avaient fait lors de notre déplacement du quartier Boutonnet vers le centre-ville, les curieux de photographie ont suivi leur festival jusqu’à La Panacée. Ce fut l’occasion d’un brassage des publics salutaire pour La Panacée comme pour les Boutographies.

Boutographies #16 Affiche
Boutographies #16 Affiche

La photographie occupe une place particulière et mouvante dans le champ artistique, dans la mesure où elle circule entre œuvre et document, témoignage social et expression intime, entre récit structuré du monde et évocation sensible. C’est d’ailleurs cette absence de prédestination qui en a fait très tôt un outil d’expérimentation fécond pour des artistes de toutes provenances. Le visiteur des Boutographies pourra parcourir l’ensemble de ces univers de représentation, faire un tour d’horizon significatif de la création photographique contemporaine. Tout ce qui est montré ici est porté par de jeunes, parfois très jeunes auteurs, dont le rapport à leur propre époque est impressionnant de sensibilité et de maturité en même temps. Les images photographiques sont associées au son, à l’image en mouvement, au texte et à la littérature, dans des scénographies souvent complexes et toujours argumentées. Les démarches elles-mêmes sont multiples : venues du documentaire, de la sociologie, des arts visuels, du cinéma ou du théâtre, mobilisant les réseaux sociaux et les thèmes scientifiques, elles montrent que ces jeunes auteurs s’inscrivent pleinement dans les questionnements artistiques et sociétaux d’aujourd’hui. Des travaux consacrés à l’Ukraine, à la Tunisie et aux territoires occupés de Palestine sont là pour apporter des regards très personnels sur des situations dont les devenirs nous concernent en premier lieu.

Après la Suisse en 2015, le monde germanophone est très présent en 2016, avec pas moins de quatre auteurs allemands et deux auteurs autrichiens. La présence autrichienne est notamment le fruit d’une collaboration avec nos amis de Fotohof, très actifs galeristes et éditeurs à Salzbourg, que nous accueillons à Montpellier avec grand plaisir. Le travail exceptionnel sur « Les machines qui sauvent » de Reiner Reidler, l’un des deux photographes autrichiens présents cette année, sera exposé à la faculté de médecine dans le cadre des liens que nous tissons avec les universités de la ville.

Sur le plan des collaborations avec des acteurs culturels européens, signalons encore la présence de l’excellente Ostkreuz Schule für Fotografie berlinoise, école dont nous présentons des travaux depuis plusieurs éditions, et qui propose cette année une sélection de ses étudiants en projection. Le partenariat avec FotoLeggendo se poursuit et se consolide, alors qu’un projet commun se met en place pour la première fois avec les festivals d’Odessa (Ukraine) et de Batumi (Georgie), déjà appariés entre eux, et dont les représentants sont venus nous rencontrer cet automne. Ce partenariat se traduit dès cette année par des échanges d’expositions entre nos trois manifestations, en avril et juin.

Autour de la manifestation centrale se déroulent comme à l’accoutumée nombre d’évènements. ExpositionsHors les mursdans une douzaine de galeries associées, lectures de port-folios avec les représentants d’une dizaine de festivals européens, projections, remises de prix, ateliers pour les scolaires et médiations par les équipes de La Panacée complètent le programme et font des Boutographies un temps fort pour les photographes et pour le public montpelliérain dans toute sa diversité.

Pour l’équipe des Boutographies,
Christian Maccotta,
directeur artistique

 

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