Aline Ribière, Architexture (du corps) au centre d’art La Fenêtre à Montpellier

Le centre d’art La Fenêtre présente, jusqu’au 8 février 2014, le dernier volet de son Triptyque Textile : Architexture (du corps), une exposition, une performance et un workshop d’Aline Ribière.

La plasticienne résume ainsi sa démarche et le projet de cette exposition :

« Certains peignent, d’autres sculptent, je fais des « vêtements », mais il s’agit bien de la même démarche. Celle qui donne forme à l’imaginaire corporel .»

«Depuis plus de 30 ans, je travaille sur un même objet, l’enveloppe du corps. De la peau à l’enveloppement vestimentaire, la présence – absence du corps est le centre de mon travail de plasticienne. Pendant longtemps j’ai parlé de vêtements, de vêtements de l’imaginaire, d’enveloppes corporelles, d’enveloppements vestimentaires, d’envêtements; aussi de robes, d’habits habités, de territoires corporels, d’épélations, d’empreintes, de mues, de reliques.

L’exposition au Centre d’art La Fenêtre rappelle que ma recherche, depuis toujours, se nomme comme Architextures (du corps). Au long des années, j’ai pu faire appel à des techniques variées et à des matériaux aux textures multiples. Une forme de « traversée du textile » m’a menée vers des matériaux imprévus, toujours dans la recherche d’une correspondance avec la peau, et ses enjeux.»

Les œuvres sélectionnées pour cette exposition illustrent quelques moments importants du parcours d’Aline Ribière, de cette « traversée du textile ». On ressent rapidement que son travail est traversé par des thématiques récurrentes qui  «gravitent autour de ce qui se joue du dedans-dehors du corps à l’endroit de l’enveloppement vestimentaire»[1], de la trace et de l’empreinte du corps.

La diversité et la richesse des matières et des textures, la force et la sensualité des œuvres exposées accrochent naturellement le regard du visiteur, provoquent l’émotion et interrogent sur la nature du concept.

Il ne faut pas manquer cette occasion de découvrir l’univers à la fois intense et délicat d’Aline Ribière.  La configuration de l’espace du centre d’art n’a probablement pas permis un parcours qui respecte la chronologie des œuvres présentées.

L’absence de cartels et de textes d’accompagnement limite la compréhension des circonstances dans lesquels Aline Ribière a conçu ces séries, la complexité des techniques mise en œuvre et la richesse de son propos. Cependant, la qualité de l’accueil et les commentaires de Christian Gros corrigent en partie ces défauts, somme toutes assez communs aux galeries.

Par ailleurs, le site Web de l’artiste propose de nombreuses informations sur le travail d’Aline Ribière jusqu’en 2007. Les textes de Marc Guiraud éclairent particulièrement le parcours de la plasticienne. Nous y avons puisé l’essentiel des propos qui suivent. Nous avons fait le choix de présenter les œuvres exposées en respectant le parcours de l’artiste.

Aline Ribiere, La Robe du Japon
Aline Ribiere, La Robe du Japon

La Robe du Japon

Sur la cimaise visible depuis la rue et qui « ferme » la salle d’exposition, La Robe du Japon évoque une première « rupture » dans le travail d’Aline Ribière.
Après la conception et la présentation de « vêtements de l’imaginaire » dans les années 70 et 80 (La Robe Rouge,1977 ; Le Filet, 1978 ; La Robe de Papier,1979 ; La Robe à l’envers, 1981 ; La Robe aux fermetures éclair, 1983) et des succès dans le monde du spectacle et de la mode ( Envêtement, primé au concours chorégraphique de Bagnolet en 1986), Aline Ribière commence en 1987, avec Les Carrés Blancs, un travail épuré, où des règles formelles s’imposent.
Le passage du plat au volume et sa réversibilité apparaissent dès lors comme un élément essentiel.
La Robe du Japon, un an plus tard, relève d’une démarche similaire. Son nom ne se justifie que parce qu’elle a été exposée au Japon en 1988. Elle est composée d’un ensemble de 27 chasubles aux formes épurées, épannelées dans un tissu moiré et transparent. Elle est présentée sur un  mannequin blanc, bras écartés,dans une position qui évoque celle de l’orant.

Le 18 janvier, Aline Ribière présentera la performance Habillage rituel de La Robe du Japon. Marc Guiraud et Dominique Dussol écrivent à ce propos :

« C’est par «  l’envêtement «  en strates successives des 27 robes superposées en un ordre décroissant, que le corps de la femme s’efface progressivement au fur et à mesure que la robe prend corps.

Chaque pièce est méthodiquement datée ce qui permet d’enregistrer le rapport au temps (celui de la confection des 27 chasubles) et de visualiser le rapport à l’espace (le passage du plat au volume et sa réversibilité). Évoquant le caractère voluptueux de ce rituel à la fois indicible et palpable, où la peau s’associe à la sensualité des matières et garde en mémoire les mains qui ont confectionné ces enveloppes vestimentaires, Jean Paul Rathier parle d’une «  érotique du tact « »[2].

Marc Guiraud souligne : « Les Carrés Blancs et La Robe du Japon ouvrent vers l’écriture, de série en série, d’autant de chapitres d’un véritable  » Traité des enveloppes  »  […] Ses séries s’offrent comme autant d’autoportraits qui relèvent de l’écriture d’un véritable récit identitaire»[3].

Aline Ribière, Les Mues
Aline Ribière, Les Mues

Les Mues

Piquées par des épingles au fond de boîtes de bois clair, les cinq robes de cette série sont présentées au fond de la salle d’exposition, sous la mezzanine.
Elles appartiennent à la série Les Mues, conçues lors d’une résidence la ferme Nekatoenea du domaine d’Abbadia à Hendaye pendant l’hiver 2002[4].
La vie est marquée par la solitude, rythmée par les marées et le bruit du ressac sur les falaises. Aline Ribière y trouve son matériau : les algues qui s’échouent sur la grève.

L’historienne de l’art Roseline Giusti évoque ainsi ces « Les étranges vêtures d’Aline Ribière» :

« Suspendue au respir de l’océan, Aline cueille la manne précieuse. Ce sont des algues rouges, essentiellement. Monochromes bruns rougeâtres. Émerveillement devant ces couleurs, elle qui répugne à peindre. Séché à plat, le végétal se froisse et craque comme du vieux papier, résistant et fragile à la fois. Affection pour cette peau flétrie brillante à la lumière et sanguinolente comme des écorchés. […]Elle étale, presse, remembre, triture, cuit même. […] Contact charnel avec le matériau, vierge de tout traitement humain. Avec les peaux obtenues, elle construit des étuis. […] Gangue pour le corps, le sien. […]Poches matricielles. Enveloppes meublantes. […] où un interstice est ménagé. Tous sont échancrés, béants. La béance est une porte qui assure le passage. Car l’artiste s’introduit dans ces peaux d’algues. Pour les finir. L’œuvre est aboutie, si habitée »[5].

Dans un texte du catalogue de l’exposition Aline Ribière – Vêtures et dévêtures au Carré Bonnat à Bayonne en 2003, Gilbert Lascault décrit ainsi ces Mues :

« … La première mue donne l’impression d’un cuir, d’une peau momifiée ; les ramifications des algues accolées serpentent en veinules et peuvent évoquer parfois des plumes. La deuxième mue est une résille aérée et ramifiée d’algues très rouge, étalées prises entre deux feuilles de pvc le plus fin : une robe de bal, troublante, comme un réseau sanguin. La troisième mue, gigantesque, « buissonneuse », hérissée, sauvage, ressemblerait à une toison animale, à une fourrure, acajou auburn. La quatrième mue est faite de grosse algues vertes, longues et charnues (les codiums), macérées quelques jours dans l’eau, entremêlées, pétries en une boue verte séchée. La cinquième mue est formée de laitues de mer, ramassées dans les vasières à l’embouchure de la charente. pour être solidifiées, les laitues ont été badigeonnées à l’intérieur avec une colle pigmentée de rouge. alors, le rouge s’étale et coule par endroits extérieurement au milieu du vert. l’enveloppe semble saigner : la peau des martyrs ou le sang des règles. cette mue est une fleur de sang… »[6]

On regrette l’absence des photographies de Jacqueline Salmon avec laquelle Aline Ribière collabore depuis 1981. En effet, si la collecte des matériaux et la confection sont les deux premiers temps de son travail, ils sont suivi de la présentation, troisième temps où « l’artiste, puis un de ses modèles, revêt la robe lors d’une performance qui prend la forme d’un étrange rituel érotique hésita,t entre la mise à nu et la mise en mue »[7]. Pour Bernard Lafargue, le quatrième temps « Celui de l’exposition, ne va pas sans la présentation des vidéo-performances correspondantes »[8].

Aline Ribiere, Empreintes (dermographiques)
Aline Ribiere, Empreintes (dermographiques)

Empreintes (dermographiques)

Cette série occupe le fond de la salle, face à la rue des Anthémis. Pour en percevoir la conception, il faut prendre le temps de voir la vidéo « 2 empreintes », film réalisé par Jacqueline Salmon avec Aline Ribière, lors de leur résidence partagée à la Maison des arts d’Évreux.
Si les conditions de projection ne sont pas très confortables,  ce film mérite l’attention du visiteur (une version est disponible sur le site de Jacqueline Salmon).
Le dialogue entre les deux artistes donne quelques clés pour comprendre les ressorts de cette série et l’évolution de son travail, comme le montre l’extrait suivant :

« AR : … pourquoi pendant 25 ans je tourne autour de mon propre corps et que tout d’un coup, maintenant, je travaille sur le corps d’autres femmes ? eh bien, effectivement il s’est passé dans l’histoire de mon travail le désir de se décoller de moi- même… j’ai l’impression que je là, je continue à raconter par des actes, par mon travail des choses, comme ça…
JS… parce qu’avant, ton travail n’était terminé que lorsque tu étais rentrée dedans..
AR : exactement…
JS: il fallait même que je t’ai photographiée…
AR : a l’origine je me mettais dedans sous le regard des gens, je faisais une performance. ensuite, j’ai eu besoin que tu me photographies, ça faisait partie de la démarche ; et maintenant je travaille sur le corps d’autres personnes. c’est comme si je ne suis plus dedans, mais face à mon travail, comme les peintres… ils sont face à face, je suis face à lui, ils son devant leur travail et pour moi, c’est quelque choses qui se passe, qui est important, c’est comme une évolution que je souhaites
JS … que tu souhaites…
JS … parce que tu vas partir avec la coquille que tu as prélevée, tu vas l’emporter sous ton bras… tu vas partir avec….
AR : oui, j’empreinte l’empreinte de ces autres femmes, c’est à partir de là que je vais commencer le travail , c’est le tout début. l’origine du travail est absolument essentielle…
JS: en fait cette coquille que tu détaches, elle va même disparaître de l’œuvre
AR : elle ne sera pas visible, c’est une étape qui ne va pas se voir. je me suis posé la question…. je fais cette coquille, ensuite je fais une autre empreinte qui serait considérée comme un double du corps. ensuite je fais une autre coquille en tissu, qui serait le double de la peau… ensuite…. c’est ce que je passe dans la presse à gravure, et c’est ça que je montre… une fois que l’objet est passé dans la presse à gravure
JS: donc, il est tout aplati, il a plein de petits plis qui sont serrés les uns contre les autres…est-ce qu’il y a un moment où tu vas découdre tous les petits plis pour remettre le tissu complètement à plat ?
JS: oui, ce moment aussi est prévu en fin de compte, il y a plusieurs séquences…
 »

En plus de ce film, la photographe montre sur son site les étapes techniques qui conduisent à ces Empreintes (dermographiques) : Passage de l’enveloppe (la coquille en tissu) sous une presse à graver dont la plaque est encrée en noir ; La plaque marquée par les traces laissées par l’enveloppe permet d’imprimer des répliques en négatif sur un tissu plan ; Dernier passage d’un papier de soie sous la presse …

Marc Guiraud écrit à propos des Empreintes (dermographiques) :

« Les monotypes réalisés par Aline Ribière en ces 4 temps révèlent les structures cachées de l’enveloppe et ses dess(e)ins mystérieux. Un autre corps apparaît, tracé, comme radiographié, représenté. Dans une série de transferts impressionnés, il est trans-figuré, dévoilé dans ses paradoxes vitaux. Entre empreinte et signe, sensualité et désincarnation, éphémère et éternité. […]Le tissu y retrouve sa correspondance étymologique avec le texte. La technique de l’impression par la presse à gravure y accompagne le dévoilement de l’énigmatique présence d’un corps aux saveurs et savoirs mystérieux. »

Aline Ribière, Les Mains
Aline Ribière, Les Mains

Les Mains

Les mains sont les outils essentiels d’Aline Ribière…  Elle a réalisé 150 mains en tarlatane d’après les siennes. Identiques et numérotées, elles constituent un ensemble qui peut s’adapter à l’espace disponible.
À La Fenêtre, Mains est une installation qui occupe en plan vertical, toute la hauteur, sur deux niveaux,  du mur qui sépare la zone d’accueil et la salle d’exposition.
L’ensemble est un peu écrasant… même s’il permet de ressentir la lenteur, la minutie du geste répétitif et la place du temps qui s’impose dans toutes les œuvres exposées au  rez-de-chaussée.

Aline Ribière, Les Mains (détail)
Aline Ribière, Les Mains (détail)

Workshops Habits Habités

Les travaux présentés dans la mezzanine sont soit des pièces récentes, soit des œuvres montrées ici pour la première fois. Elles doivent être mises en relation avec le workshop Habits Habités qu’Aline Ribière animera, avec Marc Guiraud, après le démontage de l’exposition, du 18 au 22 février.

Dans l’escalier quatre dessins évoquent le déroulement de cet atelier. Le long du mur, une  importante série de croquis réalisés sur le vif  montre le travail de prise de notes par Aline Ribière lorsque les participants au workshop présentent leur projet.  Ces dessins sont ensuite complétés avec les matières utilisées par les stagiaires.

Dans certains workshops Habits HabitésAline Ribière réalise des vêtements/enveloppes du corps en même temps que les participants. Dix de ces vêtements, aussi bruts que les croquis sont présentés sur la mezzanine. Elle décrit ainsi la conception ces pièces :

« Ma ligne de hanche :  J’avais créé cette pièce en référence au film de Jean-Luc Godard « Pierrot le fou » dont la petite musique « Qu’est-ce que je peux faire ? /Je sais pas quoi faire » et « Ta ligne de hanche/ Ma ligne de chance » me trottait dans la tête.
Comme un dessin : C’est  l’idée d’un trait qui dessinerait des boucles autour de mon corps. Être habillée/enveloppée d’un trait …
5 en 1 + 3 en 1 : À partir d’un unique patron pour 5 et un autre pour 3 pièces je pratique uns sorte de jeu de construction. Les formes varient selon leurs constructions mais aussi selon leurs matières à partir du même patron. Ce qui est à mettre directement en relation avec le titre de l’exposition Architextures du corps.

Ici mes outils sont ceux des Arts Plastiques. Je dessine, je découpe, je peints, j’assemble manuellement et le point (textile) est analogue à une écriture. Le peintre aussi utilise sa main, mais je pense avoir largement insisté sur ce sujet avec le mur de Mains.
Malgré tout, le corps n’est pas exclu de ces objets. Le diaporama  des photos de Marc Guiraud  les montre portés par un corps de femme; de même pour les étiquettes incluses dans les
 » robes «  ».

Les travaux présentés sur la mezzanine, réalisés lors des Workshops,  montre une pratique rapide et spontanée, fondamentalement différente de celle qu’Aline Ribière met  en œuvre dans son travail de plasticienne ou la recherche, la réflexion et un temps de fabrication sont privilégiés…

Cette passionnante exposition est l’occasion de découvrir l’univers à la fois intense et délicat d’Aline Ribière. Elle ne doit être manquée sous aucun prétexte. À voir et à revoir.

Félicitation au centre d’art La Fenêtre pour cette proposition. Nous regrettons d’avoir ignoré, jusqu’à présent, son intéressante programmation.  Merci à Christian Gros pour son accueil chaleureux et à Aline Ribière pour les informations qu’elle nous a apportées.

Ne pas oublier : La performance Habillage rituel de la robe du Japon avec Lauriane Bozier et Aline Ribière, 18 janvier 2014. Le workshop Habits habités avec Aline Ribière et Marc Guiraud du 18 au 22 février 2014.

Commissaire d’exposition : Christian Gros

[1] Marc Guiraud, Des architextures de l’intime, site web de l’artiste.  [En ligne] (http://www.alineribiere.fr/fil_texte.html) [2] Texte de présentation de la performance Habillage rituel de La Robe du Japon fourni par Aline Ribière. [3] Marc Guiraud, De l’épuration du regard, site web de l’artiste. [En ligne]  (http://www.alineribiere.fr/fil_texte.html) [4] Voir texte de Marie Claude Berger La présidente des Amis d’Abbadia. [En ligne] (http://nekatoenea.eu/AlineRibiare) [5] Roseline Giusti, Les étranges vêtures d’Aline Ribière, Exposition au Carré Bonnat, Bayonne, Article du blog de Roseline Giusti. [En ligne]  (http://roselinegiusti.over-blog.com/article-aline-ribiere-les-etranges-vetures-57802621.html) . [6] les mues, texte de gilbert lascault, édition des amis d’ abbadia 2002 [7] [8] Bernard Lafargue, Boustrophédons d’Etna Corbal et robes de mues océanes d’Aline Ribière, Figure de l’art n°12 : l’art de l’éphémère. [En ligne] (http://marincazaou.pagesperso-orange.fr/esthetique/fig12/bernard_lafargue.pdf)

Repères biographiques : Expositions personnelles

  • 2013 Montpellier, Centre d’art La Fenêtre. Merignac, Vieille Eglise Saint Vincent.
  • 2012 Bordeaux, exposition privée.
  • 2011 Martigny, Suisse, Fondation Louis Moret.
  • 2007 Evreux, Maison des Arts (avec Jacqueline Salmon).
  • 2006 Bordeaux Base sous-marine, Galerie Arrêt sur l’image.
  • 2005 Martigny, Suisse, Fondation Louis Moret.
  • 2004 Byblos, Liban, Centre des métiers d’art. Musée National du Château de Pau.
  • 2003 Bayonne, Carré, Musée Bonnat.
  • 1998 Saint-Jean de Vedas, Chai du Terral.
  • 1981 Lyon, Villa Lilith.

Expositions collectives

  • 2009 Paris, Centre Pompidou, Artistsbook International.
  • 2007 Paris, Galerie Baudoin-Lebon.
  • 2006 Martigny, Suisse, Fondation Louis Moret. Paris-Artsénat, Palais du Luxembourg.
  • 1996 Université Bordeaux III, Maison des Arts.
  • 1995 Lyon-Villeurbanne, Maison du Design, de l’image et du son.
  • 1988 Tokyo – Paris à Tokyo, Isetan Museum.
  • 1987 Paris, Centre Georges Pompidou.
  • 1985 Paris, Unesco.
  • 1983 Paris, Galerie Alain Oudin.
  • 1977 Bordeaux, Galerie Fleuve Trois, Paris, Unesco.

Performances

  • 2014 Montpellier, Centre d’art La Fenêtre.
  • 2013 Mérignac, Vieille Eglise Saint Vincent.
  • 2009 Paris, Centre Pompidou,
  • 2007 Paris, Galerie Baudoin-Lebon, Université Paris X (avec Marc Guiraud)
  • 2006 Evreux, Maison des Arts. Bordeaux, Musée d’Aquitaine (avec Marc Guiraud)
  • 2004 Pau, Musée National du château.
  • 2003 Berne, Suisse, Nuit des Musées.
  • 2000 Paris, Pitié-Salpétrière (avec Marc Guiraud)
  • 1988 Monaco, Festival International du Lin
  • 1986 Madrid, Institut Culturel français. Paris, Université Paris 7.
  • 1983 Lyon, Maison de la Danse. Bordeaux, Sigma. Paris, École des Beaux- Arts, Galerie Alain Oudin.
  • 1982 Montréal, Galerie Articule. Rennes, Maison de la Culture. Lyon, Ecole Nationale des Beaux Arts. Montpellier, Musée Fabre. Paris, Galerie Alain Oudin.
  • 1981 Lyon, Villa Lilith.

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