Bref retour sur Pareidolie, salon du dessin contemporain à Marseille

Nous n’avons malheureusement pas eu le loisir de publier ici une chronique à propos de Pareidolie, première édition d’un salon du dessin contemporain à Marseille qui s’est déroulé les 30 et 31 août, en même temps qu’Art-O-Rama.

Quelques mots cependant pour souligner la qualité des œuvres proposées par les artistes et les 10 galeries retenues par un comité de sélection sous le parrainage de Bernard Blistène.

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Si les espaces offerts par le Château de Servières, boulevard Boisson, n’ont pas l’ampleur de ceux de la cartonnerie de La Friche,  ils procuraient toutefois des surfaces suffisantes pour présenter  correctement les oeuvres sur papier sélectionnées. L’ambiance était particulièrement chaleureuse et les collectionneurs présents pour Pareidolie et Art-O-Rama  ont apprécié la qualité  et la diversité des propositions.

Parmi ces dernières, nous avons particulièrement retenu les aquarelles de Michael Rampa proposées par la Galerie Christopher Gerber de Lausanne, les œuvres  de Daniela Huerta, Benjamin Laurent Aman et Nicolas Puyjalon sur le stand de l’Atelier KSR de Berlin. On a aussi remarqué le travail du collectif belge Hell’O Monsters, présenté par la galerie bruxelloise A.L.I.C.E.

Chez Bertrand Baraudou, les dessins d’architecture de Stéphane Steiner et surtout le travail à l’encre pigmentaire d’Emmanuel Regent pour sa série Pendant qu’il fait encore jour marquaient une forte présence.
La galerie Analix Forever de Genève montrait de méticuleux dessins au crayon gris de Pascal Berthoud dont facture très classique s’opposait aux croquis à l’encre de Julien Serve.

La galerie Alberta Pane accrochait le regard des visiteurs avec les étranges vues hystéréoscopiques de João Vilhena et les sculptures en fil de fer de Fritz Panzer.
Àngels Barcelona proposait une très étonnante sélection des dessins et  d’images numériques d’Efrén Álvarez, critiques à l’humour parfois décapant du capitalisme.

Bien entendu, on n’oublie pas de souligner la présence, nous semble-t-il appréciée, de la galerie montpelliéraine chantiersBoîteNoire qui présentait une belle série d’Abdelkader Benchamma. On aura le plaisir de retrouver très bientôt son travail au Carré Sainte-Anne à Montpellier. Toujours chez chantiersBoîteNoire, un très intéressant ensemble de Christian Lhopital à qui est revenu  le prix de la fondation Vacances Bleues.

Pour  un compte-rendu plus complet, on se reportera à la critique de Claude Lorin pour Zibeline. Ce gratuit culturel en ligne et en papier a accordé une couverture particulière importante à cette première édition de Pareidolie,  sur sa web radio, WRZ. On retrouve sur le site de Pareidolie l’ensemble des émissions enregistrées pendant le salon.

L’ouverture des ateliers d’artiste de la ville de Marseille, au premier étage, pendant la preview du  salon nous a permis de retrouver avec beaucoup d’intérêt et de plaisir le travail graphique de Timothée Talard et de  découvrir les B.O.A. de Diane Guyot de Saint Michel. À voir à la galerie Gourvennec Ogor, jusqu’au 18 octobre.

En savoir plus :
Sur le site de Pareidolie
Sur la page Facebook de Pareidolie
Lire l’article de Claude Lorin pour Zibeline
Écouter les émissions de WRZ

Dernier épisode de la série sur Pareidolie, les autres sont ici 

 

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