ImageSingulieres 2016 8° Rendez-vous photographiques de Sète

ImageSingulieres 2016 - Visuel © Patrice Terraz / Signatures / LA FRANCE VUE D'ICI
ImageSingulieres 2016 - Visuel © Patrice Terraz / Signatures / LA FRANCE VUE D'ICI

Sète accueille du 4 au 22 mai 2016, la huitième édition du festival imageSingulières.

Comme l’écrit avec à propos Valérie Laquittant, sa directrice « Ce rendez-vous de la photographie documentaire sait prendre le temps de la découverte, de la réinterprétation, ou encore de l’hommage. Sans jamais se lasser, avec exigence, avec un pas de côté, une capacité à se remettre en question, à prendre des risques, à aller à contre-courant … ImageSingulières est le rendez-vous des visiteurs curieux ».
Rappelons que ce festival  dont l’accès est gratuit est organisée par l’association CéTàVOIR.  Sa direction artistique est assurée par Gilles Favier.

ImageSingulieres 2016 - Visuel © Patrice Terraz / Signatures / LA FRANCE VUE D'ICI
ImageSingulieres 2016 – Visuel © Patrice Terraz / Signatures / LA FRANCE VUE D’ICI

En 2015, ImageSingulières s’est associé au Festival international de Photographie de Valparaíso.
La résidence a donc été confiée à quatre jeunes photographes chiliens, Tomás Quiroga, Nicolas Wormull, Paula López-Droguett et Cristóbal Olivares qui exposent leur travail (« Sète #16 »)à la Chapelle du Quartier Haut.

Guillaume Herbaut expose « Ukraine, de Tchernobyl à la guerre » au CRAC – Centre Régional d’Art Contemporain.

À la salle Tarbouriech, Christian Lutz avec « Insert Coins » évoque la face sombre de Las Vegas et à la Maison de l’Image Documentaire, Sébastien Van Malleghem livre le fruit d’un long reportage sur l’état des prisons belges alors que Rip Hopkins montre  une série de portraits décalés de l’aristocratie belge.

La gare de Sète présente l’exposition d’étape n°3 du projet « La France vue d’ici » enquête photographique et documentaire initiée par imageSingulières et Mediapart.

Anders Petersen et Alberto García-Alix confrontent leurs images de Valparaiso, « port du bout du monde » au Boulodrome qui accueille également « Working Class Heroes », une exposition collective autour de représentations de la classe ouvrière avec Flavio Tarquinio (« Rêves, gloire et passion »), Mehdi Ahoudig et Samuel Bollendorff (« La Parade ») pour le nord de la France et Kirill Golovchenko (« Melons amers ») pour l’Ukraine.

Aux Chais des Moulins, « VU’ d’Espagne », une exposition collective célèbre les trente années de l’agence VU’ avec Cristina García-Rodero, Isabel Muñoz, Chema Madoz, Virxilio Viétiez, Ricard Terré, Juan Manuel Castro Prieto et Alberto García-Alix.

Trois soirées de projection sont programmées au pavillon du Chais des Moulins par Christian Caujolle et Gilles Favier :

  • Un film documentaire de Lionel Rogosin « On the Bowery », en echo avec l’exposition « Working Class Heroes ».
  • Une soirée pour fêter les 30 ans de l’agence Vu’.
  • Une discussion autour de l’œuvre de Anders Petersen pour le samedi.

Plusieurs rendez-vous sont également programmé ( détail sur le site d’ imageSingulières)

Cette année imageSingulières se déroule en même temps que les 16 ° Boutographies à Montpellier. Le mois de mai sera donc très dense pour les amateurs de photographie de la région… si le propos des deux manifestations est assez différent, on remarque toutefois une certaine porosité entre elles : Ainsi Kirill Golovchenko qui participe à « Working Class Heroes » est aussi dans la sélection officielle des Boutographies et Christian Lutz était le photographe invité du festival montpelliérain l’an dernier.

On reviendra sur certaines de ces expositions dans de prochaines chroniques.
À lire ci-dessous la présentation des expositions extraite du dossier de presse.

En savoir plus :
Sur le site d’ImageSingulières
Sur page Facebook d’imageSingulières

ImageSingulières : Les expositions

SETE #16
Tomás Quiroga, Nicolas Wormull, Paula López-Droguett et Cristóbal Olivares

Tomás Quiroga, Sète #16 ©Tomás Quiroga
Tomás Quiroga, Sète #16 ©Tomás Quiroga

Quatre qui, au final, ne font qu’un puisqu’ils ont décidé de mêler, sans les signer individuellement, leurs images et de les combiner avec d’autres, trouvées sur place, plus anciennes, qui les ont attirés au même titre qu’un visage ici, un éclat solaire plus loin, des ombres ici ou là, des couleurs parfois. Si les quatre ont en commun d’être chiliens et de pratiquer la photographie, leurs grammaires sont bien différentes et c’est du montage de leurs regards que naît, pour la première fois depuis que nous pratiquons l’exercice annuel de cette carte blanche une ville aussi problématique. Nous avons chaque année pu constater que chacun des auteurs, finalement, trouvait dans sa confrontation à Sète l’occasion de confirmer et de développer – souvent en prenant des risques – ce qui fonde ses choix photographiques. Ville prétexte dont ils ont révélé des personnages, dont ils ont renouvelé les perspectives, dont ils ont souligné la complexité, dont ils ont également réinventé une identité qui s’affirme en dialogue avec ce qu’ils sont, eux, profondément. Sète territoire pour un exercice, espace de développement et d’affirmation de points de vue singuliers… »

Christian Caujolle

UKRAINE,  DE TCHERNOBYL À LA GUERRE
Guillaume Herbaut

Guillaume Herbaut, Ukraine, de Tchernobyl à la guerre ©Guillaume Herbaut KOTOVSK - PARC DES CHEMINOTS - 19 DÉCEMBRE. 2013 - 14H39 La statue de Lénine a été détruite dans la nuit du 8 au 9 Décembre 2013
Guillaume Herbaut, Ukraine, de Tchernobyl à la guerre ©Guillaume Herbaut. KOTOVSK – PARC DES CHEMINOTS – 19 DÉCEMBRE. 2013 – 14H39 La statue de Lénine a été détruite dans la nuit du 8 au 9 Décembre 2013

De Tchernobyl à la guerre, l’Ukraine est un marqueur dans mon parcours photographique. Par ce pays, j’étais passé du photojournalisme classique en noir et blanc, à une photographie documentaire et parfois conceptuelle en relatant l’invisible d’une catastrophe nucléaire qui s’était déroulée 15 ans plus tôt.

En 2001, dès les premiers instants, je me suis senti lié à ce territoire par les couleurs, qui pouvaient parfois me rappeler celles de mon enfance, et par les gens qui après quelques minutes de méfiance m’acceptaient dans leur quotidien. Je découvrais la zone interdite contaminée. Un monde parallèle, un rapport au réel différent, un questionnement sur comment photographier les traces de l’Histoire.

Depuis je me rends chaque année dans ce pays. En 2004, je couvre la Révolution Orange puis pars dans le Donbass. Quelques mois après, je suis le retour des cosaques, l’un des symboles de l’identité ukrainienne. En 2008, je photographie en Crimée les tensions intercommunautaires. Mis bout à bout tous ces reportages sont un puzzle qui me préparait à suivre la révolution Maïdan et la guerre. L’histoire de ce pays m’a accompagné dans une réflexion sur comment être un photojournaliste aujourd’hui.

Guillaume Herbaut

INSERT COINS
Christian Lutz

Christian Lutz, Insert Coins ©Christian Lutz
Christian Lutz, Insert Coins ©Christian Lutz

C’est de stupeur qu’a été frappé le photographe Christian Lutz au cours de ses multiples voyages dans la ville qui ne s’éteint jamais.

Son observation incisive tranche alors le vernis des illusions et des joies artificielles, laissant apparaître des individus isolés, recrachés par des casinos carnassiers, comme autant de fracas silencieux. À Las Vegas, tout semble possible, et surtout l’indifférence.

« Insert Coins est un blues, un râle », selon les propres mots de l’auteur. Son rythme est mélancolique et sombre, intimement travaillé par une poésie qui rend regardable l’inadmissible et injecte de l’humanité là où les jeux semblent être définitivement faits. Son chant se diffuse comme un avertissement à remettre de l’ordre dans nos valeurs. « Une sorte d’évidence m’a poussé vers Las Vegas. Quand j’y ai réalisé mon premier voyage, nous étions en pleine crise financière ; on nous avait expliqué en long et en large qu’elle nous venait des États-Unis, dont le système économique semble demeurer un modèle pour l’Europe. J’ai ressenti le besoin de me confronter à un emblème de la fabrication de l’illusion, au symbole même de l’entertainment made in USA. D’aller voir derrière les lumières d’un système de valeurs délétère.»

PRISONS
Sébastien Van Malleghem

Sébastien Van Malleghem, Prisons ©Sébastien Van Malleghem. Cellule d’un ancien détenu qui a recouvert les murs de dessins au stylo. Namur, Belgique, mars 2012.
Sébastien Van Malleghem, Prisons ©Sébastien Van Malleghem. Cellule d’un ancien détenu qui a recouvert les murs de dessins au stylo. Namur, Belgique, mars 2012.

Sébastien Van Malleghem nous livre le fruit d’un long reportage sur l’état des prisons belges. Après s’être consacré au travail de terrain de la police, il s’attaque là à une autre institution de son pays.

Il lui a fallu passer au travers de tous les pièges tendus et obtenir les autorisations d’une administration bien frileuse mais au final son constat est impressionnant :

« Je veux montrer la détresse générée par la privation de liberté et de relations, par la claustration dans des cellules aux relents de roman gothique ou de film d’horreur, par l’échec aussi ; celui de l’évasion avortée dans la drogue ou les rapports malsains. Ces visages torves, défaits, victimes et miroirs des passions nées dans nos théâtres urbains sont notre part d’ombre… »

BELGIAN BLUE BLOOD
Rip Hopkins

Rip Hopkins, Belgian Blue Blood ©Rip Hopkins. Comte Leopold Lippens
Rip Hopkins, Belgian Blue Blood ©Rip Hopkins. Comte Leopold Lippens

Rip Hopkins qui n’en est pas à son coup d’essai (les Anglais en France….) nous livre une série de portraits décalés, près d’une centaine au total, de l’aristocratie belge.

Il a su gagner la confiance de ses modèles, qui lui ont ouvert leur intimité et offert de s’abandonner devant son appareil. Princes, ducs et comtes, tous ont accepté de se livrer sans fard.

Rompu à l’exercice du portrait, Rip Hopkins a voulu perpétrer, de son temps, l’art du portrait de l’aristocrate, dans le pays où il vit désormais. Il rapproche ainsi un medium démocratique (la photo) et une communauté de personnes dont le rapport à l’image est aussi ancien que le lien au nom et au sang. Belgian Blue Blood, c’est ainsi qu’il a nommé cette série, est aussi un livre édité aux éditions Filigranes.

EXPOSITION D’ÉTAPE N°3
La France vue d’ici

La France vue d’ici
La France vue d’ici

Le projet La France vue d’ici D’ICI que nous menons avec nos amis de Mediapart prendra fin vers novembre 2016 pour ce qui est de la production des images. 

Vingt-quatre photographes sont actuellement au travail. L’exposition titre et le livre aux éditions de la Martinière seront pour 2017. Nous organiserons également avant les élections présidentielles une semaine de débats avec les photographes bien sûr mais aussi d’autres personnalités de la société civile, des économistes, des philosophes… Puis l’intégralité des reportages sera dévoilée lors du festival ImageSingulières 2017, mais en attendant nous prendrons dès cette année la gare de Sète, son parvis, ses quais et ses souterrains, comme décor pour un bilan d’étape de La France vue d’ici.

VALPARAÍSO
Alberto García-Alix  et Anders Petersen

Alberto García-Alix, Valparaiso ©Alberto García-Alix
Alberto García-Alix, Valparaiso ©Alberto García-Alix

Depuis 2015, le Festival International de Photographie de Valparaiso (FIFV) et ImageSingulières ont mélangé leurs ADNs. Nous avons invité de jeunes chiliens en résidence. Le FIFV a exposé Sète au Parque Cultural de Valparaíso mais cela ne nous suffisait pas. L’occasion était trop belle de ce mano a mano entre, incontestablement, deux maîtres de la photographie actuelle, Anders Petersen et Alberto García-Alix, invités en résidence dans le port du bout du monde.

Anders Petersen, Valparaiso ©Anders Petersen
Anders Petersen, Valparaiso ©Anders Petersen

« On a longtemps dit que New York et Paris étaient les villes les plus photographiées au monde. C’est sans doute vrai, cela l’a été, en tout cas. On en a vite déduit qu’elles étaient les plus photogéniques. Ce n’est pas certain. Désormais, la ville, toutes les villes, de la plus grande à la plus petite sont à la fois une préoccupation – et un révélateur – des sociétés contemporaines et un réservoir à images qui semble sans fin. En multipliant les cartes blanches à des photographes internationaux qui viennent dialoguer avec les auteurs chiliens, Valparaíso va vite rattraper son éventuel retard. Le port qui vit Sergio Larrain produire une des oeuvres poétiques et documentaires les plus troublantes du siècle dernier génère des visions qui enrichissent notre imaginaire marin et nuance notre appréhension de la ville. Qu’il vienne du Sud et soit hispanophone comme Alberto Garcia Alix qui cultive le carré ou qu’il débarque du Nord, privilégie le rectangle et ne comprenne rien à ce que disent les habitants comme Anders Petersen, deux photographes majeurs confirment une chose : cette ville est prétexte, prétexte à photographie. Ils ont tous deux fait l’expérience de Valparaíso, ont arpenté la même ville, mais rien à faire, on ne peut confondre leurs regards, leurs prises de position, leurs choix esthétiques. Même s’ils partagent une tendresse comparable pour les gens, la vie, les animaux, les signes, la découverte, ils sont irréductiblement différents. Mais, ils ont en commun la photographie. »

Christian Caujolle

WORKING CLASS HEROES

RÊVES, GLOIRE ET PASSION
Flavio Tarquinio

Flavio Tarquinio, Rêves, gloire et passion ©Flavio Tarquinio
Flavio Tarquinio, Rêves, gloire et passion ©Flavio Tarquinio

« Marie-Claude et Alain Govaert, sans logement, sont hébergés par monsieur Roland, retraité et handicapé. En retour, ils l’aident dans ses tâches quotidiennes. Avant leur rencontre, Mr Roland suite à une agression vivait seul et reclus dans une petite maison ouvrière. L’effervescence qui règne autour du couple égaie les journées de monsieur Roland. Souvent, en rentrant de leur après-midi au café, Marie-Claude et Alain continuent la fête avec quelques amis chez lui. Durant cette période, Mme Jacqueline qui venait de se faire escroquer sa pension par son petit ami est momentanément accueillie par le couple. Mme Alice voisine et amie, seule elle aussi, passe ses après-midi chez Mr Roland. Marie-Claude et Alain en compagnie de quelques amis m’ont invité à pénétrer leur quotidien et leur imaginaire. »

Flavio raconte simplement une rencontre que tout photographe rêverait de faire : celle avec ce couple lillois qui manifestait un grand plaisir d’être photographié, comme si cela lui redonnait une existence propre dans un monde qui ignore et rejette les laissés pour compte.

Mais aujourd’hui, les lieux, café où brasserie, où le week-end ils se retrouvaient entre amis ont disparu. Tout ces quartiers populaires centraux ont été rénovés et leur population déplacée en périphérie. Ainsi désocialisés et anachroniques, il ne reste plus à Marie-Claude, Alain et leurs congénères qu’à se cacher en silence.

LA PARADE
Mehdi Ahoudig & Samuel Bollendorff

Mehdi Ahoudig et Samuel Bollendorff, La Parade © M. Ahoudig & S. Bollendorf
Mehdi Ahoudig et Samuel Bollendorff, La Parade © M. Ahoudig & S. Bollendorf

La Parade, c’est une fable bien réelle. 

C’est l’histoire de Cloclo n°18, majorette, de Jonathan, adepte de tuning, de Freddy, éleveur de coqs de combats et de Gros Bleu, le pigeon voyageur, qui au rythme de l’harmonie de Oignies et sous le regard bienveillant des géants, vivent leurs passions héritées des traditions ouvrières du Nord.

Loin de l’image sociale réductrice et des préjugés, Mehdi Ahoudig et Samuel Bollendorff voient dans cette survivance, une génération portée par l’espoir.

La Parade, c’est un conte documentaire post-industriel en photographie parlante.

MELONS AMERS
Kirill Golovchenko

Kirill Golovchenko , Melons amers, ©Kirill Golovchenko
Kirill Golovchenko , Melons amers, ©Kirill Golovchenko

« Agitation, chaos, surabondance, hypermarché au sens littéral du mot, de prime abord on assiste à une gargantuesque foire au melon en Ukraine l’été.

Les vendeurs viennent des républiques voisines de Géorgie, d’Azerbaïdjan ou d’Arménie, à la recherche de moyens de subsistance. L’histoire se complique encore quand on sait que le travail documentaire qui propose de suivre ces vendeurs itinérants de melons amers est effectué exclusivement de nuit, le long des routes nationales, dans un pays en proie aux désordres les plus profonds. Personnes dénudées ou au minimum dépoitraillées s’occupent à cette invraisemblable industrie, mêlant ça et là mauvais garçons, prostitution et familles de vendeurs ensommeillés. Une Babel réveillée par une lumière tranchante qui perce la nuit et vient éclairer à chaque fois un point précis de ce chaos généralisé. Nature morte de melons savamment disposés sur une tablette de formica, offrande. Couteau et verre côte à côte, sacrifice. Tournesols desséchés, que viendrait faire le soleil ici ? Partout le choix de révéler des fragments de cette vie aux ressorts absurdes et de garder la nuit intacte, tout à la fois réceptacle du chaos ou possibilité du rêve. » Thomas Doubliez

VU D’Espagne
Exposition collective avec  Cristina García-Rodero, Isabel Muñoz, Chema Madoz, Virxilio Viétiez, Ricard Terré, Juan Manuel Castro Prieto et Alberto García-Alix

Toute aventure reflète, si elle n’est pas seul calcul, les engagements, les parcours, les choix de ceux qui les animent.

Les hasards ont fait que VU’ ait été à ses débuts dirigée par un hispanisant à un moment où la photographie espagnole était aussi riche qu’absente de la scène internationale. Ouka Leele, avec ses compositions surréalisantes, faisait partie dès les débuts des membres d’une agence qui s’adressait à la presse !

© Chema Madoz
© Chema Madoz

Qu’ils aient essentiellement produit sous le franquisme comme Ricard Terré ou Virxilio Viéitez, qu’ils aient été résolument contemporains comme Isabel Muñoz, Cristina García-Rodero, Juan Manuel Castro Prieto, José Manuel Navia, Chema Madoz, ainsi que quelques autres qui, comme Juanxu Rodriguez ou Koldo Chamorro ont collaboré brièvement, ils ont trouvé dans l’agence un premier soutien pour faire connaître leur travail à l’étranger. Dans leur diversité de styles et de propos, du photojournalisme aux expérimentations formelles, ils ont enrichi une structure qui a toujours donné, comme elle le fit en signant dès 1988 des contrats avec les photographes chinois qui documenteront les événements de la place Tianmen l’année suivante, une place importante aux regards des talents locaux.

 

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