Véronique Ellena – Rétrospective au musée Réattu – Arles

Du 30 juin au 30 décembre 2018, le musée Réattu accueille Véronique Ellena pour sa première rétrospective dans une institution.

Dans la région, nombreux sont ceux qui découvert Véronique Ellena, artiste invitée par Christian Lacroix lors de la mémorable carte blanche que lui avait offert le Musée Réattu en 2008.

Christian Lacroix, 4 modèles Haute Couture ; Véronique Ellena, Les petites danseuses, 2006 ; Anonyme, Marchande de fruit, Italie du nord, XVIIe ; Attribué à Alexis Grimou, Réplique d’un autoportrait de Rembrandt ; Anonyme français, Portrait d’homme à la fraise, XVIIe. © Olivier Amsellem

On se souvient d’un ses triptyques sur les classiques cyclistes que le couturier voyait « comme une véritable descente de croix ». Il avait choisi de le coller tout contre « La vision de Jacob » de Jacques Réattu, et de le rapprocher de planches d’écorchés et d’anatomies du peintre.

Veronique Ellena, Le bronzage, série Les classiques cyclistes, 1998
Veronique Ellena, Le bronzage, série Les classiques cyclistes, 1998

On garde aussi en mémoire le « Lapin » de sa série des « Natures Mortes » qui voisinait d’un côté avec un drap bleu suspendu à une fenêtre arlésienne photographié par Éric Vedel et de l’autre avec la draperie rouge, l’aiguière et le vase de Chine peint par Meiffren Conte au XVIIe siècle. Les trois silhouettes habillées par Lacroix semblaient bien indifférentes dans cette salle rouge et grise que le couturier avait baptisée « L’atelier de Raspal, l’abandon comme fatalité »…

Veronique Ellena, Le lapin mort, série Les Natures mortes, 2007, épreuve argentique. Collection galerie Alain Gutharc, Paris
Veronique Ellena, Le lapin mort, série Les Natures mortes, 2007, épreuve argentique. Collection galerie Alain Gutharc, Paris

Enfin comment oublier le regard du « Cycliste tombé » de la série « Ceux qui ont la Foi » en direction du Christ de Mas-Thibert dans l’escalier qui conduit à la salle des archives du Grand Prieuré.

Le cycliste, série Ceux qui ont la foi, 2003, collection particulière © Véronique Ellena, 2018
Le cycliste, série Ceux qui ont la foi, 2003, collection particulière © Véronique Ellena, 2018

L’année suivante, on retrouvait Véronique Ellena aux Rencontres d’Arles 2009, présentée par Christian Lacroix pour le Prix Découverte, avec sa série Natures Mortes.

Véronique Ellena. Grande Halle, Parc des Ateliers, Rencontres d’Arles 2009.

En 2013, Christian Lacroix l’invitait à nouveau pour partager son « île de Montmajour ». Dans la salle du trésor de l’Abbaye, des photographies de sa série « Les Invisibles » côtoyaient, au milieu de reliques et de reliquaires, des images de Pilar Alabrracin, Vincent Stoker, la « Vulve » de Johan Creten et des pièces en verre de la collection du Cirva, réalisées par Jana Sterbak et Jacqueline Matisse Monnier…

On devrait retrouver plusieurs images de ses séries vues à Arles comme « Les Classiques cyclistes », « Les Natures mortes » ou encore « Les Invisibles » et « Ceux qui ont la Foi ».
La rétrospective montrera également des séries développées à travers la commande publique ou d’autres, plus autobiographiques.

Une place particulière sera accordée à son travail sur le vitrail. Pour l’exposition du musée Réattu, Véronique Ellena a conçu « La Vigne du Clos », un nouveau vitrail adapté aux volumes architecturaux du Grand Prieuré.

Projet pour le vitrail de La Vigne du Clos, 2017-2018, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
Projet pour le vitrail de La Vigne du Clos, 2017-2018, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Les « Clairs-Obscurs », axe majeur de ses recherches actuelles, feront l’objet d’une section spécifique avec des œuvres nouvelles produites pour l’exposition et directement inspirées des peintures mythologiques de Jacques Réattu.

La Mort d'Alcibiade, série Les Clairs-Obscurs, 2017-2018, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
La Mort d’Alcibiade, série Les Clairs-Obscurs, 2017-2018, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Après Katerina Jebb exposée en 2016, Véronique Ellena est donc la deuxième photographe proche du cercle de Christian Lacroix à qui le musée Réattu offre ces cimaises.

On attend avec beaucoup de curiosité l’accrochage que Véronique Ellena et Andy Neyrotti ont imaginé. On espère que les problèmes d’éclairage souvent préjudiciables (reflets, effet de miroir et ombres portées) auront été au moins partiellement résolus.

Chronique à suivre après un passage au musée Réattu.

Commissariat :
Andy Neyrotti, attaché de conservation au musée Réattu
Véronique Ellena, assistée de Guillaume Schneider
L’exposition est produite par la Ville d’Arles. Elle est présentée dans le programme associé des Rencontres d’Arles.

Catalogue annoncé aux éditions Silvana Editoriale

À lire, ci-dessous, la présentation du parcours muséographique annoncé et quelques repères biographiques. Ces documents sont extraits du dossier de presse.

En savoir plus :
Sur le site du Musée Réattu
Suivre l’actualité du Musée Réattu sur Facebook et sur Twitter
Sur le site de Véronique Ellena
Véronique Ellena sur le site de la galerie Alain Gutharc

La vie quotidienne (1)

Depuis le début des années quatre-vingt-dix, Véronique Ellena consacre une partie de son oeuvre à l’élaboration de grandes fresques consacrées à la vie quotidienne : Les Dimanches, Les Recettes de cuisine, Les Supermarchés
Ancrées dans la société de son époque sans pour autant tenir du reportage, ces séries déclinent avec humour et tendresse les moments qui rythment la vie d’une classe moyenne que l’artiste met en scène avec justesse.

Veronique Ellena, Rayon fruits et légumes, série Les Supermarchés, 1992, épreuve cibachrome. Collection de l'artiste
Veronique Ellena, Rayon fruits et légumes, série Les Supermarchés, 1992, épreuve cibachrome. Collection de l’artiste

Étonnant mélange de simplicité et de noblesse, ses images convoquent autant l’esthétique des séries photographiques d’Andreas Gursky sur la société de consommation que les scènes de genre des frères Le Nain au 17e siècle, en passant par la presse populaire contemporaine, de Femme actuelle à Nous deux. Faire son jogging, préparer un repas en famille, écrire son journal intime…

Le cycliste, série Ceux qui ont la foi, 2003, collection particulière © Véronique Ellena, 2018
Le cycliste, série Ceux qui ont la foi, 2003, collection particulière © Véronique Ellena, 2018

Ces activités banales, a priori dénuées de tout intérêt artistique, s’inscrivent ainsi dans une quête permanente de beauté et de spiritualité au quotidien, qui trouve dans les portraits de Ceux qui ont la foi (2003) une incarnation plus parfaite encore.

La vie quotidienne (2)

Sublimant le quotidien de ses contemporains, l’oeuvre de Véronique Ellena a vite été repérée par les institutions publiques. En 1998, grâce à la bourse de la Villa Médicis hors-les-murs, elle produit Les Classiques cyclistes, série s’intéressant à l’engouement quasi-religieux du public pour ce sport vécu comme une épopée moderne et, pour les cyclistes eux-mêmes, à la fois héros et martyrs d’une pratique vouée au culte de l’effort et de la performance.

Le casque, série Les classiques cyclistes, 1998, collection particulière en dépôt au musée Réattu © Véronique Ellena, 2018
Le casque, série Les classiques cyclistes, 1998, collection particulière en dépôt au musée Réattu © Véronique Ellena, 2018

À la demande du Centre National des Arts Plastiques, elle livre Le Plus bel âge (1999-2000), suite de portraits d’adolescents reflétant une certaine image de la jeunesse française à laquelle fait écho la série Les Grands moments de la vie, menée à la même époque.

Jeune fille dans sa chambre, série Le plus bel âge, 2000, Centre national des arts plastiques, inv. FNAC 991134 © Véronique Ellena, 2018
Jeune fille dans sa chambre, série Le plus bel âge, 2000, Centre national des arts plastiques, inv. FNAC 991134 © Véronique Ellena, 2018

En 2007, elle est choisie, aux côtés de cinq autres artistes, pour mener un projet sur le territoire de la ville du Havre reconstruite par Auguste Perret et classé par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’Humanité. Ses images, qui mettent en scène les habitants dans leur décor quotidien, magnifie la dimension théâtrale de ces architectures et scelle l’attachement de toute une communauté à ce patrimoine longtemps rejeté.

Un angle de l'avenue Foch, série Le Havre, 2007, collection du Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre, inv. 2007.3.1 © Véronique Ellena, 2018
Un angle de l’avenue Foch, série Le Havre, 2007, collection du Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre, inv. 2007.3.1 © Véronique Ellena, 2018

Suites italiennes (1)

C’est à l’Académie de France à Rome, à partir de 2007, que Véronique Ellena poursuit un travail entrepris quelques temps auparavant sur le thème de la nature morte, auquel les prestigieux décors de la Villa Médicis – des jardins aux anciens appartements du peintre Balthus – vont servir de toile de fond. Ces natures mortes simples et frontales, à la fois monumentales et intimes, qui donnent aux couleurs et aux textures des objets une présence incroyablement tactile, s’inscrivent à merveille dans la tradition des memento mori héritée de la peinture.

La Grenade, série Natures mortes, 2008, collection particulière © Véronique Ellena, 2018
La Grenade, série Natures mortes, 2008, collection particulière © Véronique Ellena, 2018

Elles se font aussi le miroir de la vie quotidienne de l’artiste à la Villa et des liens privilégiés qu’elle a noués avec les jardiniers, les cuisiniers, les agents d’entretien – auxquels elle rend hommage dans la série Les Petites mains de la Villa – mais aussi avec les autres pensionnaires, qui lui en ont ouvert toutes les coulisses.

Suites italiennes (2)

En marge de sa vie de pensionnaire, c’est au cours d’échappées nocturnes que Véronique Ellena découvre la vraie Rome, celle qui se vit en dehors des monuments et des œuvres d’art qui en constituent le saisissant décor.

Veronique Ellena, Piazza Massimo, série Les Invisibles, Rome, 2011, épreuve argentique. Collection galerie Alain Gutharc, Paris
Veronique Ellena, Piazza Massimo, série Les Invisibles, Rome, 2011, épreuve argentique. Collection galerie Alain Gutharc, Paris

C’est à l’aube, lorsque la ville est silencieuse et débarrassée de ses touristes, que la présence des sans-abri qui la peuple en silence se fait la plus forte, et c’est avec toute la bienveillance de son regard qu’elle va immortaliser ces personnages semblant faire corps avec le paysage, devenus invisibles parce qu’on ne les regarde plus, écrasés sous le poids des architectures somptuaires qui monopolisent le regard.

San Agostino 1, série Les Invisibles, Gênes, 2011, épreuve argentique. Collection particulière
San Agostino 1, série Les Invisibles, Gênes, 2011, épreuve argentique. Collection particulière

Poursuivie à Gênes et à Turin, cette ode sublime et sculpturale aux sans-abri reste fidèle à la dialectique première de l’oeuvre de l’artiste : établir des passerelles entre le Beau officiel, que la ville éternelle porte à son plus haut degré d’expression, et le monde tel qu’il est, sans voyeurisme ni violence.

La nature

Véronique Ellena se lance dans l’aventure du paysage à partir de 2004. Ses images prises dans la nature constituent une part personnelle de son oeuvre à travers laquelle elle poursuit, en toute liberté, sa quête de beauté et de spiritualité. L’artiste trouve refuge sur ses terres d’enfance, dans la région Rhône-Alpes et la Drôme, dans les Alpes ou au bord de la Méditerranée.

Au cours de ses promenades, elle choisit des lieux qui la touchent, des paysages « modestes » qu’elle s’approprie et ennoblit par un travail minutieux de composition et une attention particulière aux variations de la lumière. Presque toujours pris en automne ou en hiver, ils dégagent une même impression de calme et de mélancolie et le caractère immuable de la Nature s’y exprime en dehors de toute présence humaine, ce qui leur confère une part indéniable de mystère.

La Valleuse d'Antifer, série Paysages, 2009, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
La Valleuse d’Antifer, série Paysages, 2009, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Ce rapport à la nature, Véronique Ellena l’interroge aussi dans L’Herbier des Treilles, réalisé lors d’une résidence au Domaine des Treilles, dans le Var. À travers la collecte et la photographie de ces plantes qui reflètent la beauté rustique de la flore méditerranéenne, l’artiste poursuit sa réflexion sur l’évocation du temps, de la vie et de la mort, entamée quelques années avant avec Les Natures mortes de la Villa Médicis.

Les clairs-obscurs

L’artiste procède en 2016 à la numérisation en négatif d’un plan-film argentique. C’est là qu’intervient la révélation esthétique des Clairs-Obscurs : ce plan-film négatif sera agrandi et tiré tel quel. Aussi simple que fulgurant, ce procédé bouleverse l’univers photographique de Véronique Ellena en créant des images à la beauté étrange, presque métaphysique, des contes visuels teintés de mélancolie qui rappellent les images primitives des pionniers de la photographie.

Le fauteuil de Balthus, série Les Clairs-Obscurs, 2016, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
Le fauteuil de Balthus, série Les Clairs-Obscurs, 2016, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Trivial en apparence, transitoire de caractère, le plan-film devient un objet symbolique, le vrai réceptacle du miracle de la photographie : l’inscription d’un instant fugace dans l’éternité. Les Clairs-Obscurs constituent aujourd’hui un outil d’analyse du réel à part entière qui permet à la photographe d’extraire l’essence de ses sujets et de sonder la profondeur mémorielle des lieux, des objets ou des œuvres d’art qui la fascinent.

Tête antique, série Les Clairs-Obscurs, 2016, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
Tête antique, série Les Clairs-Obscurs, 2016, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

C’est dans ce corpus que s’inscrivent La mort d’Alcibiade ou La Toilette de Vénus, œuvres nouvelles produites pour l’exposition et directement inspirées des peintures mythologiques de Jacques Réattu.

La Mort d'Alcibiade, série Les Clairs-Obscurs, 2017-2018, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
La Mort d’Alcibiade, série Les Clairs-Obscurs, 2017-2018, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Les vitraux

Suite au succès du Vitrail du Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg, (commande publique du Ministère de la Culture) inauguré en 2015, Véronique Ellena et le maître-verrier Pierre-Alain Parot ont reçu le Prix pour l’Intelligence de la main de la Fondation Bettencourt, qui récompense le savoir-faire, la créativité et l’innovation dans le domaine des métiers d’art.
Grâce à cette récompense prestigieuse, ils ont pu poursuivre leur collaboration à travers la réalisation d’un nouveau vitrail pensé pour l’exposition du musée Réattu : La Vigne du Clos.

Projet pour le vitrail de La Vigne du Clos, 2017-2018, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
Projet pour le vitrail de La Vigne du Clos, 2017-2018, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

Cette oeuvre, adaptée aux volumes architecturaux du Grand Prieuré d’Arles, puise son esthétique dans les Clairs-Obscurs et associe aux techniques traditionnelles du vitrail des procédés innovants d’impression photographique sur verre, qui permettent à l’artiste de prolonger ses recherches sur l’image transparente.

La mémoire

Lorsque l’on aborde des sujets plus personnels pour l’artiste, liés à des lieux symboliques ou chargés d’une valeur sentimentale particulière, la question du beau et du sacré se double d’une réflexion sur la mémoire. Les maisons ayant marqué l’histoire familiale, comme celles de ses grands-parents et de ses parents à Bourg-en-Bresse – séries 14, rue Montesquieu (1988) et Les choses même (2012) – ou celle de sa tante dans le Piémont italien – série Zia Maggiore (2017) – se sont ainsi toutes transformées en sujets photographiques à des moments précis de sa vie.

La chambre de la Zia, série Zia Maggiore , 2017, collection de l'artiste © Véronique Ellena, 2018
La chambre de la Zia, série Zia Maggiore , 2017, collection de l’artiste © Véronique Ellena, 2018

L’enjeu de ces séries est de réactiver, à travers des natures mortes et des scènes d’intérieur chargées de souvenirs et d’émotions, la mémoire des gens qui ont habité les lieux et demeurent à travers leur empreinte immatérielle.

Née en 1966 à Bourg-en-Bresse, Véronique Ellena est photographe et plasticienne. Elle vit et travaille à Paris. Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles, elle reçoit plusieurs commandes publiques (Centre National des Arts Plastiques, Musée André Malraux au Havre) et ses images entrent dans de nombreuses collections publiques (Centre Georges Pompidou, Fonds national d’Art contemporain, Frac Île-de-France) et privées (collection Florence & Damien Bachelot). Elle obtient de prestigieuses résidences – Villa Médicis, Fondation des Treilles – ainsi que le prix pour l’intelligence de la main de la fondation Bettencourt pour le Vitrail du Millénaire de la cathédrale de Strasbourg. Elle expose aux Rencontres d’Arles en 2009, présentée par Christian Lacroix dans le cadre du Prix Découverte. Elle est représentée par la galerie Alain Gutharc à Paris.

Portrait Veronique Ellena @denis Darzacq
Portrait Veronique Ellena @denis Darzacq

Expositions personnelles :

– Pendant ce temps, La rue des Arts, Toulon, 10 février – 22 avril 2018
– Paysage(s), L’étrange familier de Véronique Ellena, Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups, Maison de Chateaubriand, Châtenay-Malabry, 20 avril – 21 juillet 2017
– Les Choses même, H2M, Hôtel Marron de Meillonnas, Espace d’Art Contemporain, Bourg-en-Bresse, 2012
– Les Natures mortes, Fondation Bullukian, Lyon, 2010
– Les Natures mortes, La Villa Médicis, Académie de France à Rome, octobre 2008
– Les Grands moments de la vie, Toulouse, Le Château-d’eau, 5 avril – 14 mai 2006
– Ceux qui ont la foi, Galerie Alain Gutharc, Paris, 2004
– Les Classiques cyclistes, Roubaix, Espace croisé, centre d’art contemporain, 12 mai – 13 juillet 2001
– Les Grands moments de la vie, Galerie Alain Gutharc, Paris, 1999

Expositions collectives :

– Des villes et des hommes. Regard sur la collection Florence et Damien Bachelot, Hôtel des Arts, Toulon, 10 février – 22 avril 2018
– Comme une histoire… Le Havre, Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux, 25 novembre 2017 – 18 février 2018
– Lumières : carte blanche à Christian Lacroix, Paris, musée Cognacq-Jay, 19 novembre 2014 – 19 avril 2015
– Passages – un été contemporain, Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône, 22 mars – 17 septembre 2014
– Le festin de l’art, Palais des Arts, Dinard, 7 juin – 7 septembre 2014
– Mon île de Montmajour, Christian Lacroix, Arles, abbaye de Montmajour, 5 mai – 3 novembre 2013
– Se souvenir de la mer, Domaine départemental du Château d’Avignon, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, 23 juin – 31 octobre 2012
– Elles@Centrepompidou. Artistes femmes dans les collections du Musée National d’Art Moderne, Paris, Centre Georges Pompidou, à partir du 27 mai 2009
– Musée Réattu, Christian Lacroix, Arles, musée Réattu, 16 mai – 31 décembre 2008
– Power of photography, 21 french contemporary photographers, Sungkok Art Museum, Séoul, 2008
– Brasilia, Chandigarh, Le Havre, portraits de villes, Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux, 2 juin – 16 septembre 2007
– Dialogues ! collection Christian Lacroix, Musée des beaux-arts et de la dentelle, Alençon, 7 juin – 26 septembre 2004
– Lost in the supermarket, Espace Paul Ricard , 25 septembre – 30 octobre 2001
– Le plus bel âge, Maison Européenne de la Photographie, Paris, 2001
– The 90’s : a familly of man ?, Casino Luxembourg, Forum d’art contemporain, 2 octobre – 30 novembre 1997
– Self-made, Grazer Kunstverein, Gratz, 30 septembre – 29 octobre 1995

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