Selphish – L’exposition de soi chez Mécènes du sud Montpellier-Sète

Du 12 mars au 7 juin 2020, Mécènes du sud Montpellier-Sète présente « Selphish – L’exposition de soi », un projet imaginé par Thierry Fournier et Pau Waelder qui pourrait être un des événements marquants de ce printemps à Montpellier.

Selphish a pour ambition d’interroger l’exposition de soi sur internet au travers de quatre œuvres qui se modifieront chaque semaine « pour former le portrait d’une nouvelle personne du public »…

Martin John Callanan - Each and Every Command, vue d’exposition, Galerie Horrach-Moyà, Palma, 2017
Martin John Callanan – Each and Every Command, vue d’exposition, Galerie Horrach-Moyà, Palma, 2017 – Selphish – L’exposition de soi

Par bien des aspects, « Selphish – L’exposition de soi » apparaît comme un projet passionnant qui devrait questionner nos « ego en ligne » dans cette « société d’exposition ». C’est aussi une proposition qui s’annonce comme captivante par les quatre œuvres (dont deux génératives), créées par artistes : Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren Lee McCarthy et le duo !Mediengruppe Bitnik (Carmen Weisskopf et Domagoj Smoljo).

Alix Desaubliaux - Stalker, projet pour Selphish, image de travail de l’environnement de jeu, 2019
Alix Desaubliaux – Stalker, projet pour Selphish – L’exposition de soi, image de travail de l’environnement de jeu, 2019

On attend avec beaucoup de curiosité et d’impatience de découvrir comment leurs installations, leurs pratiques du code et leurs pièces génératives interpréteront les données des profils Instagram et les traces laissées sur Google par les 11 participant·es volontaires…

Lauren Lee McCarthy - Lauren, installation en réseau, détail, 2018
Lauren Lee McCarthy – Lauren, installation en réseau, détail, 2018 – Selphish – L’exposition de soi

Bien entendu, on revient sur « Selphish – L’exposition de soi » après un passage par 13, rue des Balances à Montpellier.

À lire ci-dessous, le texte de présentation de « Selphish – L’exposition de soi », quelques repères biographiques à propos des quatre artistes et des deux curateurs et la liste des 11 participant·es. Ces informations sont extraites du dossier de presse.

!Mediengruppe Bitnik - OSTL HINE ECSION (Postal Machine Decision Part 1), 2018
!Mediengruppe Bitnik – OSTL HINE ECSION (Postal Machine Decision Part 1), 2018 – Selphish – L’exposition de soi

« Selphish – L’exposition de soi » est une production Mécènes du Sud Montpellier-Sète, avec le soutien du Dicréam, Ministère de la Culture et de la Communication / CNC

En savoir plus :
Sur le site Selphish.me
Sur le site de Mécènes du Sud
Suivre l’actualité de Mécènes du Sud sur Facebook et Instagram

Selphish, l’exposition de soi – Présentation du projet

Dans les interactions que nous déployons sur internet, tout tourne autour de nous-mêmes. Tout ce que les plateformes nous proposent est adapté à nos préférences et on expose la meilleure version de soi : les réseaux nous aiment furieusement autocentrés. À l’intérieur de cette bulle de filtres, les autres nous partagent et nous likent, pourvu que nous les aimions aussi. Toutes les composantes de cet « ego en ligne » se traduisent ainsi par des données qui dressent un portrait, parfois très différent de la vie réelle. Le chercheur Bernard E. Harcourt a nommé « société d’exposition » (expository society) cette culture où le désir permanent d’exposition de soi permet une surveillance généralisée, pour laquelle la coercition n’est même plus nécessaire. En quoi l’objet culturel que constitue une exposition en art peut-il alors interroger cette « exposition de soi » sur les réseaux ? En quoi un tel projet peut-il provoquer une relation spécifique entre cette exposition, la ville et internet ? Peut-on relier le temps court et l’attention réduite des réseaux sociaux à la temporalité d’une exposition physique ?

Selphish aborde l’exposition de soi sur internet, par quatre œuvres qui se modifient chaque semaine pour former le portrait d’une nouvelle personne du public.

L’exposition est constituée de quatre œuvres (dont deux génératives), créées pour l’exposition par quatre artistes : Martin John Callanan, Alix Desaubliaux, Lauren Lee McCarthy et le duo !Mediengruppe Bitnik (Carmen Weisskopf et Domagoj Smoljo). Les quatre artistes ont déjà abordé de manière critique les enjeux liés à l’exposition de soi sur internet ; ils pratiquent le code et les pièces génératives, souvent sous forme d’installations. Onze participant·es volontaires et internationales ont aussi accepté que leurs profils Instagram et leurs traces sur Google soient lues (parfois en direct) par les oeuvres de l’exposition. Chaque oeuvre interprète les profils et traces des participant·es, à partir des données que son programme trouve, sous forme de projections, écrans, objets, impressions, etc. Les quatre oeuvres se modifient automatiquement chaque semaine : l’exposition toute entière est dédiée simultanément à un·e seul·e participant·e. Le titre, Selphish, est un jeu de mots entre selfish (égoïste), et phishing (hammeçonnage, désignant le fait de capturer indument les données d’une personne pour commettre une usurpation d’identité).

Martin John Callanan explore la position de l’individu vis-à-vis des systèmes qui règlent la notre vie dans la société contemporaine. Son installation provoque une confrontation entre les posts Instagram des participant·es et des événements d’actualité survenus exactement au même moment, sous la forme d’un face à face entre deux écrans et d’impressions papier qui envahissent l’espace d’exposition. Son dispositif réflète le flux constant d’informations à l’échelle mondiale, à un rythme qu’aucun individu ne peut contrôler. Il amplifie et met en exergue la dimension fondamentalement publique de toute participation sur les réseaux sociaux.

Alix Desaubliaux explore l’évolution de la notion d’identité à travers le jeu et la fabrication numérique. Elle crée ici un univers de jeu vidéo dont chaque niveau est composé visuellement avec les contenus du profil Instagram de chaque participant·e. Elle propose alors une vidéo en forme de machinima : une déambulation dans ces paysages numériques composés d’images et de texte animés, issus des informations récoltées sur le·la participant·e. Cet univers artificiel est projeté face à une série d’impressions 3D en céramique, composées à partir des “mondes” créés pour chaque participant·e.

Lauren Lee McCarthy travaille sur les modifications radicales des relations interpersonnelles liées aux technologies L’environnement qu’elle crée invite les visiteurs·euses à s’installer dans un espace mis en scène qui rappelle une salle de consultation médicale : couleurs pastel, siège baquet, plantes vertes… Ils sont confrontés à des phrases qui s’affichent sur un grand écran, auxquelles ils peuvent répondre. Ces phrases s’avèrent extraites du flux des posts de la participant·e ; les réponses du public apparaissent dans ses commentaires, ce qui crée une sorte de conversation disjointe et impossible entre inconnus.

Le duo !Mediengruppe Bitnik déplace des dispositifs technologiques de leur cadre habituel pour en révéler les dimensions de contrôle et de pouvoir. Sa pièce explore la façon dont la vie privée des utilisateurs et leurs données personnelles constituent un marché caché mais extrêmement lucratif. Leur installation confronte le flux d’images des posts du participant sur les médias sociaux, à leur transcription en marchandises. Jouant aussi avec la mise en scène du public, l’installation évoque les conséquences de notre vie en ligne.

L’exposition devient ainsi une sorte de monographie du (ou de la) participant·e, en quelque sorte son « quart d’heure warholien » sur les réseaux et dans un espace d’art contemporain – mais elle peut aussi révéler des informations sur ses traces numériques, soulevant des questions liées à la surveillance. L’ensemble peut s’apparenter à une grande installation, dans laquelle les quatre oeuvres se font écho autour d’une même personne. Encourageant les participant·es à organiser des rencontres, l’espace d’exposition de Mécènes du Sud (qui est par ailleurs une vitrine) devient un espace performatif dans lequel les identités numériques sont représentées et transformées par l’exposition – puis, dans une sorte de boucle, réexposées à leur tour sur les réseaux sociaux.

Curateurs

Thierry Fournier (artiste et curateur) et Pau Waelder (curateur et critique) ont déjà collaboré plusieurs fois pour des projets d’exposition et de recherche. Chacun d’eux a fréquemment abordé les enjeux des relations entre réseau, identité et données, à travers plusieurs expositions dont notamment Données à voir, Heterotopia, Axolotl (Thierry Fournier), Real Time, Media Art Futures et Extimacy (Pau Waelder).

Le développement informatique du projet est assuré par Maxime Foisseau, développeur basé à Toulouse, familier du développement web, les applications mobiles et la visualisation de données des réseaux.

Selphish, l’exposition de soi – les artistes

Martin John Callanan

www.greyisgood.eu

Les œuvres de Martin John Callanan ont été exposées et publiées à l’échelle internationale ; il a récemment reçu le prestigieux Prix Philip Leverhulme triennal en arts visuels 2014-17, pour ses recherches exceptionnelles, et en septembre 2015, il a été nommé Alumni de l’année pour l’excellence en arts par la Birmingham City University. Callanan est actuellement en résidence à la Banque d’Angleterre.

Martin John Callanan - Each and Every Command, vue d’exposition, Galerie Horrach-Moyà, Palma, 2017
Martin John Callanan – Each and Every Command, vue d’exposition, Galerie Horrach-Moyà, Palma, 2017

Expositions personnelles récentes : Noshowspace, Horrach Moya, Casal Solleric, Baltic 39, et Or Gallery, Berlin.
Son travail a été exposé à White Cube, Galerie Christian Ehrentraut, V2, Arts Santa Mònica, James Cohan Gallery, Es Baluard Modern and Contemporary Art Museum, Whitechapel Gallery, ZKM Karlsruhe, Ars Electronic Centre, ISEA, FutureEverything, La Terrasse Nanterre, Art Exchange, LIFT 2014, Battersea Arts Centre, Kunstverein Springhornhof, Riga Centre for New Media Culture, Whitstable Biennale, Imperial War Museum North et publié par Book Works.

Martin John Callanan est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en communication visuelle (photographie) de l’Université de Birmingham City en 2003 et d’une maîtrise en beaux-arts de la Slade School of Fine Art de Londres en 2005, où il est actuellement en congé de recherche de son poste de chargé de cours en beaux-arts à la Slade School of Fine Art, University College London et membre du Slade Centre for Electronic Media in Fine Art (SCEMFA). Callanan est membre de la Royal Society of Arts (FRSA).

Alix Desaubliaux

www.alixdesaubliaux.fr

Alix Desaubliaux est diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Nancy avec les félicitations en 2016. Elle vit et travaille à Lyon où elle mène actuellement des recherches au sein de l’unité de recherche numérique de l’ENSBAL. Alix Desaubliaux développe une pratique protéiforme, de l’impression 3D et la céramique, à la chimie, l’électronique et la création de jeux vidéos. Elle explore la relation que les êtres humains construisent avec les entités virtuelles et matérialise ces échanges par des dispositifs expérimentaux. Elle met en dialogue ces agents virtuels, la matière minérale, les machines Do It Yourself et les personnages de jeux vidéos ainsi que leurs mythologies. Quel regard projetons-nous sur ces entités qui font désormais pleinement partie de notre monde? Quel peut être leur manière d’être et leur façon de nous regarder ?

Alix Desaubliaux - Stalker, projet pour Selphish, image de travail de l’environnement de jeu, 2019
Alix Desaubliaux – Stalker, projet pour Selphish, image de travail de l’environnement de jeu, 2019

Sa recherche théorique explore les problématiques liées à la matérialité, les environnements, les frontières et les comportements des agents et des joueurs en jeu, à travers des narrations expérimentales. Elle tente de construire des connexions entre le numérique et la biologie à travers des analogies entre le monde et la psychologie animale, les écosystèmes et tente d’avoir une approche spéculative et poétique d’un genre d’éthologie numérique.

Lauren Lee McCarthy

www.lauren-mccarthy.com

Artiste, programmeuse et chercheuse, Lauren Lee McCarthy concentre son travail sur les relations sociales dans un monde médiatisé par des technologies connectées et dominé par la surveillance, l’automatisation et la vie algorithmique. Elle est la créatrice de p5.js, un langage de programmation open source, et professeure adjointe à UCLA Design Media Arts.

Sa pratique s’intéresse aux interactions entre personnes au moyen d’objets intelligents, tels qu’une table qui permet aux utilisateurs d’évaluer discrètement la qualité d’une conversation, une extension de navigateur qui adapte les flux Facebook aux émotions que l’utilisateur veut ressentir, une application dans laquelle les utilisateurs peuvent demander à être suivis par un étranger, ou un ensemble d’appareils ménagers intelligents qui permettent l’artiste de devenir l’assistante personnelle d’une internaute. Mc Carthy explore ici de façon ludique le design de produits de consommation tout en introduisant une composante performative qui entraîne des interactions signifiantes.

Lauren Lee McCarthy - Lauren, installation en réseau, détail, 2018
Lauren Lee McCarthy – Lauren, installation en réseau, détail, 2018

Artiste, programmeuse et chercheuse, Lauren Lee McCarthy concentre son travail sur les relations sociales dans un monde médiatisé par des technologies connectées et dominé par la surveillance, l’automatisation et la vie algorithmique. Elle est la créatrice de p5.js, un langage de programmation open source, et professeure adjointe à UCLA Design Media Arts.

Sa pratique s’intéresse aux interactions entre personnes au moyen d’objets intelligents, tels qu’une table qui permet aux utilisateurs d’évaluer discrètement la qualité d’une conversation, une extension de navigateur qui adapte les flux Facebook aux émotions que l’utilisateur veut ressentir, une application dans laquelle les utilisateurs peuvent demander à être suivis par un étranger, ou un ensemble d’appareils ménagers intelligents qui permettent l’artiste de devenir l’assistante personnelle d’une internaute. Mc Carthy explore ici de façon ludique le design de produits de consommation tout en introduisant une composante performative qui entraîne des interactions signifiantes.

Son travail a été exposé dans le monde entier, notamment à Ars Electronica, Barbican Centre, Fotomuseum Winterthur, SIGGRAPH, Onassis Cultural Center, IDFA DocLab, Science Gallery Dublin, Seoul Mediacity Bienniale au Seoul Museum of Art et au Japan Media Arts Festival, et elle a participé à des installations pour le London Eye, le US Holocaust Memorial Museum et le Lincoln Center for Performing Arts. Elle a reçu des subventions de la Knight Foundation, de la Online News Association, de la Mozilla Foundation, de Google AMI, de Sundance Institute New Frontiers Labs, de Turner Broadcasting et de Rhizome. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’UCLA et d’une licence en informatique et d’une licence en art et design du MIT.

Expositions récentes (sélection)

!Mediengruppe Bitnik

wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.bitnik.org

!Mediengruppe Bitnik est un duo d’artistes composé de Carmen Weisskopf et Domagoj Smoljo, basés à Zurich et Londres, qui travaillent sur et avec Internet. Leur pratique s’étend du numérique aux espaces physiques, souvent en appliquant intentionnellement des pertes de contrôle pour remettre en question les structures et les mécanismes établis. Les oeuvres de !Mediengruppe Bitnik formulent des questions contemporaines sur la surveillance, le contrôle des réseaux et les différentes stratégies pour pirater les systèmes qui dominent nos vies.

!Mediengruppe Bitnik - OSTL HINE ECSION (Postal Machine Decision Part 1), 2018
!Mediengruppe Bitnik – OSTL HINE ECSION (Postal Machine Decision Part 1), 2018

En 2013, !Mediengruppe Bitnik envoie un colis à Julian Assange, à l’ambassade d’Equateur. Le colis contenait une caméra qui diffusant en direct sur internet son voyage à travers le système postal. Ils ont également envoyé le robot Random Darknet Shopper pour trois mois d’achat sur le Darknet où il a acheté au hasard des objets comme de l’ecstasy et les a envoyés directement dans la galerie. D’autres projets incluent Following the Crisis, une pièce performative basée sur le suivi d’une personne choisie au hasard qui travaille dans une banque à Londres.

Leurs oeuvres ont été exposées à l’échelle internationale, notamment : Shanghai Minsheng 21st Century Museum, City Art Gallery Ljubljana, Kunsthaus Zürich, NiMk Amsterdam, Space Gallery London, Cabaret Voltaire Zurich, Beton7 Athènes, Museum Folkwang Essen, Contemporary Art Center Vilnius, Beijing “Get it louder” Contemporary Art Biennial, La Gaîté Lyrique Paris, galerie EDEN 343 São Paulo et la Biennale itinérante Téhéran. Ils ont reçu des prix, notamment : Swiss Art Award, Migros New Media Jubilee Award, mention d’honneur au Prix Ars Electronica.

Selphish, l’exposition de soi – les curateurs

Thierry Fournier

www.thierryfournier.net

Thierry Fournier est artiste et curateur indépendant. Il est architecte de formation (diplômé de l’École nationale supérieure d’Architecture de Lyon), né à Lyon en 1960. Il vit et travaille à Aubervilliers. Sa pratique (installations, objets, pièces en réseau, vidéos, prints, performances) aborde principalement des questions liées à l’altérité, qu’elle concerne la socialité ou les limites de l’humain. Il poursuit également une pratique de commissariat d’exposition, menant notamment un travail sur l’exposition comme médium, les enjeux collectifs et les relations entre réseau et espace physique d’exposition. Autres expositions en cours : Órganon, exposition solo, Université Paul Valéry, Montpellier 2020 (cat) ; Ecotonalia, exposition solo, Aperto, Montpellier 2020 ; exposition collective L’Art dans les chapelles, Pontivy, 2020, commissariat Eric Suchère (cat). Il a été artiste professeur invité au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, en 2017-2018. Il a créé et co-dirige la collection publique Collection Artem à l’Ensad Nancy. Il a créé et co-animé le groupe de recherche Displays à l’Ensad / EnsadLab, jusqu’en 2019. Il dirige également l’atelier l’Exercice du regard à Sciences Po Paris.

Commissariat d’exposition (sélection)

  • 2015-2020 – Fondation pui co-direction de la collection publique Collection Artem, Ensad Nancy [cat]
  • 2019 – The Watchers, Mori Tower, Tokyo, Japon
  • 2018 – Andrés Baron, Mirror Travelling, Cité internationale des arts, Paris
  • 2016 – Données à voir, co-commissaire avec Sandrine Moreau, La Terrasse, Espace d’art de Nanterre
  • 2015 – Fenêtre augmentée 05, Montpellier (cat)
  • 2014 – Fenêtre augmentée 04, Château royal de Collioure (cat)
  • 2014 – Ce qui manque, La Panacée, Montpellier (cat)
  • 2013 – Fenêtre augmentée 03, Friche de la Belle de mai / Panorama, Marseille (cat)
  • 2012 – Création de la plateforme éditoriale Pandore
  • 2012 – Fenêtre augmentée 02, Fort Lagarde, Prats de Mollo, Pyrénées orientales (cat)
  • 2011 – Cohabitation, Galerie NaNiMa, ENSA Nancy
  • 2011 – Fenêtre augmentée 01, Centre Pompidou, Paris (cat)
  • 2011 – Cohabitation I, Musée des Beaux-arts de Nancy
  • 2008 – Conférences du dehors, La Chartreuse CNES
  • 2007 – Open 2007, Lelabo, Paris
  • 2006 – Fondation du collectif Echolalie
  • 2005 – Projet curatorial sur CD Pandore, 10 numéros et un hors-série parus

Expositions personnelles

  • 2020 – Órganon, Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • 2020 – Ecotonalia, Aperto, Montpellier
  • 2018 – Axolotl, duo show avec Laura Gozlan, CAPA, Aubervilliers
  • 2018 – Machinal, Villa Henry, Nice, comm. Isabelle Pellegrini (cat)
  • 2017 – Heterotopia – Synesthésie, Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis (cat)
  • 2015 – Overflow – Lux Scène nationale de Valence (cat)
  • 2014 – Dépli, Institut Français, Kyoto et Sapporo, Japon
  • 2011 – Hotspot – Contexts (Paris)
  • 2010 – Seul Richard, performance, La Chartreuse CNES, Villeneuve lez Avignon
  • 2009 – Un Geste qui ne finit pas – Lux Scène nationale de Valence
  • 2009 – Point d’orgue – Kawenga / Montpellier
  • 2008 – Step to step — École des beaux-arts de Rennes (cat)
  • 2008 – Conférences du dehors – La Chartreuse CNES, Villeneuve lez Avignon.
  • 2005 – Réanimation – CCN Ballet de Lorraine, Nancy. Avec Samuel Bianchini et Nathalie Simon.
  • 2003 – Le Trésor des Nibelungen – Carré des Jalles, Saint-Médard en Jalles.
  • 2002 – L’Ombre d’un doute – Muséum d’histoire naturelle, Lyon
  • 2001 – La Mue de l’ange, performance – Maison de la Culture de Bourges.
  • 2000 – The Nibelungen Treasure – Nibelungen Museum, Worms (Allemagne) (cat)
  • 2000 – The Nibelungen Treasure – Goethe Institut, Paris

Pau Waelder

Co-curateur

www.pauwaelder.com

Pau Waelder est critique d’art, commissaire d’exposition indépendant et chercheur. Il est titulaire d’un doctorat en Société de l’Information et du Savoir à l’Universitat Oberta de Catalunya (UOC) où il est également chargé de cours. Parmi ses projets récents figurent les expositions Deus Ex Machina : Art et intelligence artificielle (LABoral Centro de Arte y Creación Industrial), All Changes Saved (Casal Solleric), Real Time. Art en temps réel (Arts Santa Mònica, Centre Art Lo Pati), Remote Signals (Iberofest Festival Tallinn) et Extimacy. Art, intimité et technologie (Es Baluard Museum of Modern and Contemporary Art). Il a donné des conférences sur ses recherches et son travail en tant que commissaire dans de nombreux colloques et conférences, dont les festivals des nouveaux médias FILE (São Paulo), Futur en Seine (Paris), Mediaterra International Art and Technology Festival (Athènes), Media Art Futures (Murcia) et Art Futura (Bilbao), ainsi que des musées et centres artistiques contemporains tels que CCCB (Barcelone), MUSAC (León) et Arts Santa Mònica (Barcelone) et les universités suivantes: Universidade Federal Juiz de Fora (Brésil), KunstUniversität Linz (Autriche), Universidade Católica de Porto (Portugal), University of Arts (Helsinki), Universidad Complutense (Madrid), Universidad Internacional Menéndez Pelayo (Huesca), Universidad San Jorge (Saragosse), Universitat de les Illes Balears, Universidad de Castilla-La Mancha, Universitat Politècnica de València et Universidad de Murcia. Il a publié des articles et des essais dans plusieurs publications, dont les revues d’art contemporain ETC Magazine (Canada), art.es (Espagne), ArtPress (France) et Estonian Art (Estonie), ainsi que dans les revues à comité de lecture Leonardo (États-Unis), M/C Journal (Australie) et Artnodes (Espagne). Il a également travaillé comme écrivain et gestionnaire de contenu sur le site Web VIDA Art and Artificial Life de la Fundación Telefónica. Il est actuellement rédacteur en chef de la section des arts médiatiques du magazine art.es, rédacteur en chef et auteur des blogues Art Matters et Design Matters de l’UOC. Thèse de doctorat : Pau Waelder (2016). Selling and collecting art in the network society: Interactions among contemporary art new media and the art market. Universitat Oberta de Catalunya.

Commissariat d’exposition (sélection)

  • 2019 – Deus Ex Machina : Art an Artificial Intelligence, LABoral Centro de Arte y Creación Industrial, Gijón, ES (cocommissaire avec Karin Ohlenschläger).
  • 2018 – All Changes Saved, Casal Solleric, Palma, ES.
  • 2017 – Martin John Callananan : Actions. Galeria Horrach Moyà, Palma, ES.
  • Real Time. Art en temps réel. Centre d’Art Lo Pati, Amposta, ES.
  • 2016 – Remote Signals. Festival Iberofest, Tallinn, Estonie.
  • 2016 –Real Time. Art en temps réel. Arts Santa Mònica, Barcelone, ES.
  • 2015 – Data Cinema. Festival Media Art Futures, Filmoteca de Murcia, ES
  • 2014 – Les Belles Infidèles. Galeria Horrach Moyà, Palma, ES.
  • 2013 – Mauro Ceolin. Rapporti di Rapidità. Galerie SKL, Palma, ES.
  • 2012 – Martin John Callananan : Martin John Callananan. Galeria Horrach Moyà, Palma, ES
  • 2011 – Extimitat. Art, intimitat i tecnologia. Baluard Museu d’Art Contemporani, Palma, ES.
  • 2010 – Colmena. Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca, Palma, ES.
  • 2008 – FLOW. CCA Andratx, Majorque, ES.
  • 2008 – Metapaisatges. El paisatge a través de l’art digital. Deichtorcenter Hambourg, ALL
  • 2007 – Metapaisatges. El paisatge a través de l’art digital. Fondation Pilar i Joan Miró, Palma, ES.

Maxime Foisseau

Programmation informatique

www.maxime-foisseau.fr

Graphiste et développeur web, Maxime Foisseau a une formation d’artiste plasticien, diplômé de l’Ecole supérieure d’art de Valence (DNSEP) en 2011. Avec Alexandre Dechosal, il a créé le binôme de webdesigners et développeurs web Papascript (www.papascript.fr). Maxime Foisseau collabore régulièrement avec Thierry Fournier : revue en ligne antiAtlas Journal (www.antiatlas-journal.net), IREMAM – Institut de Recherches sur le Monde Arabe et Musulman, laboratoire de recherche Displays / EnsadLab à l’Ensad (Paris). Il vit et travaille à Toulouse.

Références sites web : IREMAM (en cours), antiAtlas Journal, Food Box Coffee, Maison Lacube, Feet for Africa, The Good Brand, AlgoTech, IMS Networks, Ying Yang Challenge, New Health Community, Consilium, DBK Project, etc.

Selphish, l’exposition de soi – les 11 participant·es

Flora Bousquet
@florabqt
Founder of @a_rtenir works @vestia.promotions, Montpellier

Sophie Fontanel
@sophiefontanel
Romancière. Critique de mode et instagrameuse pour L’Obs (@l_observatrice), Paris

Will Fredo
@willfredo247
Artiste et écrivain, Berlin

Margot Saint-Réal
@mogomogmogo
Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain, Montpellier

Aina Coca
@galianastreet
Deux fois mère. Mallorca lifestyle. Déco. Voyages. Huiles essentielles, Mallorca

Raquel Herrera
@t_fugit
Comunicadora :: Communicator Barcelone

Claire Valageas
@ ___claiiiiire___

Azahara Juaneda
@azaharajs
Mallorca

Flore Baudry
@baudryflore
Pink Flamingo Lifestyle. From Reunion Island. Lovelife photographer. Happiness creator. Rugby Lover. Proud Mum of 1 + 1 + 2
www.florephotography.fr

Franck Ancel
@ancelfranck
Psychanalyse, scénographie, édition.
Paris

Alexandra Ehrlich-Speiser
@incredibleaxi
Random stuff that surrounds me // Creative Director on the run // Artist // Curator // Vienna, Austria.
incredibleaxi.com

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