Du 6 avril au 26 mai 2016, le Centre d’art La Fenêtre présente Gilles Caron, L’histoire d’une vie et d’un livre, une exposition qui s’inscrit dans le cadre du Hors les murs du festival Les Boutographies 2016.
Gilles Caron est connu pour ses photographies de Mai 68 et en particulier celle qui montrait Dany Cohn-Bendit un sourire au coin des lèvres face à un garde mobile, à La Sorbonne.
En avril 1970, le photographe meut à trente ans sur une route au Cambodge…
En cinq ans, les reportages se sont multipliés sur des sujets très divers (tournages de films, premières de spectacles, manifestations ( Paris, Mexico, Londonderry et Belfast…) et guerres (guerre des Six-Jours, Vietnam, Cambodge, Tchad,Biafra). Gilles Caron a rejoint l’agence Gamma fin 1966.
L’exposition proposée par La Fenêtre a l’ambition d’évoquer les cinq années de la vie professionnelle du photographe au travers de :
- Tirages originaux sur les sujets les plus emblématiques de son travail.
- Une importante sélection de reproductions originales d’impression du livre Scrapbook, ouvrage coédité en 2012 par la Fondation Gilles Caron et les éditions Lienart
- Plaques métalliques d’imprimerie du Scrapbook.
- Projection de deux films documentaires.
On revient sur cette exposition après son vernissage.
À lire ci-dessous la présentation du projet par le Centre d’art La Fenêtre.
Pour les repères biographiques, voir la page dédiée sur le site de La fondation Gilles Caron
Du mercredi au samedi, de 15h à 19h.
Vernissage le jeudi 6 avril à 18h30
Commissariat : Christine Cibert assisté d’ Alice Renault
En savoir plus :
Sur le site de La Fenêtre
Sur la page Facebook de La Fenêtre
Sur le site de La fondation Gilles Caron
Présentation du projet par le Centre d’art La Fenêtre
Surtout connu pour ses photographies autour des événements de Mai 68, Gilles Caron a laissé en cinq ans à peine une œuvre extraordinairement riche et variée : témoignage historique, politique et artistique.
Sa vie professionnelle est celle d’un tout jeune photographe reporter qui a rejoint l’agence de presse Gamma en tant qu’associé en avril 1967 pour lui donner ses lettres de noblesse quelques mois à peine après sa création.
De 1965 à 1970, entre un Conseil des ministres et une première à Bobino, Gilles Caron se retrouve dans les manifestations et sur des champs de bataille : Pompidou, de Gaulle, Brel, Truffaut, Bardot, la guerre des six jours, le Vietnam, le Biafra, l’Irlande du Nord…
À l’âge de trente ans, le 5 avril 1970, Gilles Caron disparaît au Cambodge sur la route n° 1, qui relie Phnom Penh à Saigon. À travers 296 pages et 250 illustrations, alternant documents d’archives, planches contacts, photographies, reproductions de pages et couvertures de presse, correspondances et images personnelles, clichés d’une époque saisie sur le vif, l’ouvrage sous forme de SCRAPBOOK offre une double lecture : le regard d’un photographe aux prises avec son siècle et l’histoire d’un homme, très marqué par l’expérience de la guerre d’Algérie, dont l’itinéraire et le parcours en subiront les bouleversements incessants.