Du 22 octobre 2016 au 1er mai 2017, l’Hôtel de Caumont – Centre d’Art présente « Marilyn, I Wanna Be Loved By You » à Aix-en-Provence. L’exposition a pour ambition de raconter la relation particulière de Marilyn Monroe avec la photographie et les photographes. Le parcours est construit autour de plusieurs supports multimédia et d’une soixantaine de tirages photographiques signés par André de Dienes, Milton Greene, Philippe Halsman, Ève Arnold, Cecil Beaton, Sam Shaw, Ed Feingersh, George Barris, Bert Stern…
Le commissariat est assuré par Sylvie Lécallier, chargée de la collection photographique au Palais Galliera, Musée de la Mode de la Ville de Paris, pour la première partie et Olivier Lorquin, président du Musée Maillol à Paris, pour la « Dernière séance » de Bert Stern.
Hubert le Gall est une nouvelle fois le scénographe de l’exposition.
Après les 220 000 visiteurs de l’exposition « Turner et la couleur », on ne doute pas que « Marilyn, I Wanna Be Loved By You » rencontrera un grand succès qui animera la rentrée et le premier semestre 2017 à Aix.
À lire, ci-dessous, la présentation du projet extraite du dossier de presse.
Chronique à suivre après le vernissage.
En savoir plus :
Sur le site de l’Hôtel de Caumont – Centre d’Art
Sur la page Facebook de l’Hôtel de Caumont – Centre d’Art
« Marilyn, I Wanna Be Loved By You ». Présentation extraite du dossier de presse
À travers une soixantaine de tirages photographiques, principalement issus de collections privées, et de nombreux supports multimédia, l’exposition « Marilyn, I Wanna Be Loved By You » raconte l’histoire de la relation particulière que Marilyn Monroe a toujours entretenue avec la photographie et les photographes. Une relation centrale dans la construction de son image mythique.
Plus encore que la caméra, Marilyn aimait l’appareil photo et les photographes le lui rendaient bien. On sait combien Marilyn Monroe s’est prêtée au jeu de la célébrité, renvoyant à chaque paparazzi un sourire éclatant. Très jeune, elle dévore les magazines de cinéma dont les photos idéalisées éveillent son intérêt pour la photographie. Débutant comme modèle puis comme pin-up, elle comprend vite le pouvoir de l’image, dont elle a besoin pour lancer sa carrière cinématographique et s’en empare. Sa photogénie exceptionnelle et son travail intensif avec les photographes hollywoodiens réputés portent vite leurs fruits et elle apparaît en couverture de nombreux magazines, contribuant au développement de sa popularité comme de son érotisme. C’est sous l’objectif des photographes publicitaires des studios que Norma Jeane Baker, petite fille à l’enfance difficile, devient Marilyn Monroe, la star. Les médias construisent l’image toute faite d’une femme joyeuse, radieuse. Or Marilyn est multiple, complexe. Car l’icône a deux faces : celle, solaire et lumineuse, de la blonde et celle, plus sombre, d’une jeune femme fragile et vulnérable.
Marilyn noue un dialogue de confiance avec les photographes, plus qu’avec les journalistes ou même les réalisateurs. Elle initie très régulièrement des séances de photographie pour façonner elle-même son image et se défaire du rôle dans lequel l’enferment les médias et les studios hollywoodiens, la Fox en particulier. Marilyn tient à contrôler chaque image – comme sur ces planches contacts de la « Dernière Séance » de Bert Stern, présentée en fin d’exposition, où elle barre les clichés qui lui déplaisent. C’est cette co-construction de son image, révélant la maîtrise du photographe autant que la sienne, qui est ainsi donnée à voir.