Le Musée départemental Arles antique présente à partir du 6 avril et jusqu’au 1er septembre « Rodin, la lumière de l’antique ».
Cette exposition propose de montrer l’empreinte d’une Antiquité devenue invisible mais très présente dans l’œuvre de Rodin.
132 sculptures, assemblages et dessins de Rodin font face à 132 antiques exceptionnels qui ont habité la vie et l’esprit de Rodin.
La copie du Laocoon des jardins de Versailles répond au Monument à Victor Hugo de Rodin. Le Diadumène du British Museum voisine avec L’Âge d’Airain.
La très riche collection arlésienne est pour cette occasion unique complétée par des prêts des musées de Boston, Melbourne, Londres, Liverpool. Le déplacement de telles œuvres est en soi un événement remarquable.
Le musée du Louvre a accordé le prêt de la Vénus, chef-d’œuvre de l’art romain hérité de Praxitèle, offert par les Arlésiens à Louis XIV. Cette sculpture emblématique de la cité, aux côtés des Vénus de Vienne et de l’Esquilin, viendra commenter la fascination de Rodin pour la femme.
Au travers de ces rencontres, l’ombre de l’antique devrait apparaître derrière chaque sculpture de Rodin…
Dans le cadre de l’exposition, trois installations vidéo du Théâtre du Centaure seront présentées : Eau forte, Glaise, Le voyage de la Centauresse
Sur 800 m2, cette exposition-événement s’inscrit dans la programmation de Marseille-Provence 2013.
Le commissariat est assuré par Pascale Picard, Conservateur du patrimoine, directrice du Musée départemental Arles antique et par Bénédicte Garnier, responsable scientifique de la collection d’antiques et du mobilier de Rodin, responsable du site de Meudon au service des collections.
Le projet est coproduit avec le musée Rodin qui proposera une version synthétique de l’exposition à Paris, du 19 novembre 2013 au 23 février 2014.
En savoir plus :
Sur le site du Musée départemental Arles antique
Sur le site de Marseille-Provence 2013/Arles
Photos du montage de l’expo sur Flickr
Nous reviendrons très prochainement sur cette exposition.