Théo Van Rysselberghe, l’instant sublimé à Lodève – Derniers jours !
du 9 juin au 21 octobre 2012
Une exposition en hommage à Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre belge majeur du 20e siècle et principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique.
Centrée autour d’un choix d’environ quatre-vingt œuvres des années 1882-1919, l’exposition porte un regard sur la manière dont Théo Van Rysselberghe sublime ses sujets, à l’image d’un instantané presque photographique.
Dans la mise en place de compositions savantes, par le jeu de cadrages très particuliers d’une fascinante frontalité, le peintre nous propose des sujets dont l’anecdote est bannie. Au sein de ses paysages dont l’homme est absent, dans ses portraits mettant en scène des êtres habités et rêveurs, Van Rysselberghe utilise une subtile « alchimie de couleurs » qui contribue à transcender l’instant présent et à lui donner un caractère construit, presque irréel.
Grâce à une sélection ciblée, le parcours thématique est rythmé par les grandes étapes stylistiques mises en œuvre par le peintre : du réalisme à l’impressionnisme en 1886, de l’adoption de la touche divisionniste en 1888 jusqu’à son apogée dans la fin des années 1890, puis le choix d’un style plus personnel à partir de 1903 et un retour vers le classicisme à partir des années de guerre, qui marque également sa rupture avec Paul Signac avec lequel il était très proche jusqu’alors.