Arnaud Maguet, Le psychédélisme est-il mort ou vivant ? à la Friche de la Belle de Mai, Marseille

psyrvb_1Sextant & + présente, du 30 mai au 3 août 2014, à la Friche Belle de Mai, Le psychédélisme est-il mort ou vivant ?, une exposition personnelle d’Arnaud Maguet avec la participation de Beau Delay Orchestra, kptmichigan Upland Band, Arnaud Labelle-Rojoux, Olivier Millagou et Philippe Robert.

Vernissage jeudi 29 mai à 18 h et et concert de ktpmichigan à 20H30

On se souvient d’une installation avec Millagou au Château d’Avignon, l’été dernier…
On en parle après une prochaine visite.

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In My Room, 2011 – Bois, caméras de surveillance, vidéoprojection et performances, 400 x 500 x 500 cm (structure). Courtesy galerie Sultana, Paris

 

 

En savoir plus :
Sur le site de Sextant & +
Sur le site de la Friche de la Belle de Mai
Arnaud Maguet sur le site de la galerie Sulatana
Arnaud Maguet sur le site documentsd’artistes.org

kptmichigan : The Grim Reaper

 

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Communiqué de presse :

Sextant et plus associée à ART-O-RAMA a le plaisir de présenter dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain et de la Saison du Cartel 2014 une exposition de l’artiste français Arnaud Maguet au sein du Panorama de la Friche Belle de Mai.

Si l’exposition rassemble les œuvres de l’artiste, reliques, fétiches et autres images fantômes au sein d’une toute dernière version de Juke Joints, elle se fait à la fois décor, dispositif et installation. La Grange, qui occupe l’espace du Panorama est aussi et surtout orchestrée par lui. Arnaud Maguet se saisit ainsi de l’invitation qui lui est faite pour solliciter quelques complices de longues dates issus des musiques actuelles (KPTMICHIGAN/Philippe Robert) ou de l’art contemporain (Olivier Millagou/Arnaud Labelle-Rojoux).

Le titre de l’exposition est le fruit d’un nouveau détournement. Il s’agit en l’état d’une citation altérée de Guy Debord nous renvoyant précisément au 18 novembre 1957, date d’un débat organisé par le Cercle Ouvert et qui s’intitule : Le Surréalisme est-il mort ou vivant ? Une séance controversée s’il en est où le temps de parole dévolu aux Situationistes, présents dans la salle, fut remplacé par la diffusion d’un enregistrement de la voix de Guy Debord ponctuée d’accords discordants et comiques du guitariste Giors Melatone.

Le libre détournement concocté par Maguet remplace le Surréalisme critiqué en 1957 par le psychédélisme. Celui-ci est présent dans son travail dés 2008 lors de l’exposition What the hell happened to this music ? à la Villa Arson, notamment à travers l’œuvre Mind Garden pièce construite comme une recherche sur les effets psycho-actif. Le titre se fait à la fois citation du penseur Situationniste mais aussi la capture d’un procédé technique du différé. Il s’agit alors d’une prise de position face aux Surréalistes que Maguet synchrétise pour cette exposition. L’artiste fait la synthèse, dans une unité de temps et de lieu de périodes éloignées tout comme de pratiques souvent clivées. Ici, le texte détourné, point de départ du récit esthétique, est diffusé en boucle comme la bande son originale de l’exposition. Nous n’en dirons pas plus…

Ainsi se déploie l’œuvre d’Arnaud Maguet, au croisement de différentes pratiques, adepte de collages et d’assemblages inédits. À la fois artiste, producteur, arrangeur, mais aussi non-musicien (au sens ou l’entend Brian Eno) — la musique étant une chose trop importante pour la laisser à ceux qui pensent savoir la jouer. L’artiste, versé de série B (et Z), de légendes et d’esthétique DIY, de rock’n roll et de cinéma expérimental, convoque William Burroughs et Dean Martin, Raoul Hausmann et Bob Dylan, Les Residents et Ivan Chtcheglov, le chien Nipper et Adolf Hitler dans un même mouvement interlope, « miroir de nos illusions ».

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