Après Smash 137, Tilt et Zest, la galerie At Down accueille du 7 novembre au 7 décembre 2014 Honet pour Protection, sa première exposition personnelle rue du plan de l’olivier.
On attend avec intérêt de découvrir cet artiste que la galerie présente ainsi :
« Artiste à personnalités multiples, graffiti-artiste depuis un quart de siècle, illustrateur mondain pour Prada ou Lacoste, collectionneur d’instants éphémères, archiviste en curiosités urbaine, initié au Paris secret et mystérieux, explorateur de labyrinthe et grand voyageur, Honet nous ouvre les portes de son cabinet de curiosité, dans une farandole d’images tantôt naïves et romantiques tantôt gothiques et inquiétantes ».
Vernissage le jeudi 6 novembre 2014 à partir de 18 h, en présence de l’artiste.
Chronique à suivre après une visite à la galerie.
En savoir plus :
Sur le site de la galerie At Down
Sur la page Facebook de la galerie At Down
Texte de présentation de l’exposition Protection :
Les premiers « artistes de l’invisible » sont des artilleurs, qui éprouvèrent la nécessité vitale de dissimuler au regard de l’ennemi leurs pièces de canon figées par l’avènement de la guerre de positions. La petite controverse de paternité implique deux sous-officiers de réserve mobilisés au 6e régiment d’artillerie à pied : le peintre mondain Victor-Lucien Guirand de Scevola et le directeur de grand magasin Eugène Corbin. C’est en tout cas le premier d’entre eux qui effectue les démarches nécessaires pour faire connaître et adopter par le commandement les expérimentations des pionniers du camouflage. Ses démonstrations sont si concluantes qu’il est nommé en février 1915 à la tête d’une nouvelle formation, spécifiquement créée pour développer et valoriser les innovations dans ce domaine. L’insigne de spécialité adopté par les camoufleurs est le symbole parfait de leur action : il s’agit du caméléon.
Pour son exposition Protection à la galerie At Down, Honet nous invite à une initiation autour de l’art de l’invisible, des masques et des leurres, de la géométrie irrégulière et l’architecture de la fermeture.