69,62 % de Sébastien Taillefer à la galerie Aperto

À l’occasion de Drawing Room 015, salon du dessin contemporain de Montpellier, Aperto présente l’exposition 69,62 % de Sébastien Taillefer du 6 au 23 octobre 2015.

On lira ci-dessous la présentation de ce projet, tel qu’il est exposé dans le dossier de presse.
Chronique à suivre après un éventuel passage à la galerie.

En savoir plus :
Sur le site de la galerie Aperto
Sur la page Facebook de la galerie Aperto
Sur le site de Sébastien Taillefer

 

Présentation extraite du dossier de presse

Le titre de l’exposition 69,62 % renvoie à la surface au sol de la galerie Aperto occupée par l’installation Espace, qui modifie par ses dimensions la circulation au sein du lieu. Entre « atelier et chantier », Espace invite alors le visiteur à questionner le déroulement du vernissage.
À la fois installation et support d’accrochage, Espace occupe à la fois la galerie et le temps de l’exposition, proposant ainsi au visiteur de repenser son rapport à l’oeuvre.
Préférant au dessin habituellement libre des protocoles plus contraignants, Sébastien Taillefer déploie ses recherches récentes dans quatre séries questionnant le rôle de l’artiste et s’interroge sur les flux d’informations et les données qui structurent le réel.

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La série Les Occidentaux transforme les données comptables récapitulant le nombre de morts provenant des gros titres des médias d’informations en une série de dessins graphiques.
À l’aide d’une règle calibrée, l’artiste dessine un point pour un mort et nous renvoie à une traduction sensible de l’actualité de l’Orient vue par l’Occident. Le résultat parfois insuffisamment contrasté est lui-même proche de la disparition.

Sébastien Taillefer, Michael Jackson Pollock, issu de la série Collusions, dessin à l’encre sur papier journal, 50 x 70 cm, 2015.
Sébastien Taillefer, Michael Jackson Pollock, issu de la série Collusions, dessin à l’encre
sur papier journal, 50 x 70 cm, 2015.

Collusions est une série de dessins de noms d’artistes historiques hybridés avec des noms d’icônes de la culture populaire. Renvoyant autant au statut historique de ces artistes qu’à une potentielle amnésie collective, ces dessins interrogent la place de nos exploits.

Sébastien Taillefer, Le concep, issu de la série Art, dessin à l’encre sur papier journal, 50 x 70 cm, 2015.
Sébastien Taillefer, Le concep, issu de la série Art, dessin à l’encre sur papier journal,
50 x 70 cm, 2015.

Jouant de l’expérience de l’art dans le réel, la série Art reprend les altérations, les approximations de mots tels que « exposition » que l’artiste a relevé lors de situations quotidiennes. Sébastien Taillefer pointe ce qui semble résister dans le langage, en dehors du champ artistique dans lequel ces mots sont employés couramment.

Sébastien Taillefer, Charbon 1, issu de la série Les reliefs, dessin à l’encre sur papier Ursus,, 50 x 70 cm, 2015.
Sébastien Taillefer, Charbon 1, issu de la série Les reliefs, dessin à l’encre sur papier
Ursus,, 50 x 70 cm, 2015.

Enfin, Les reliefs présente des dessins de morceaux de charbons de bois provenant d’une bûche carbonisée que l’artiste a réduit à l’état de fragments. Questionnant la nature de cet objet trouvé, qu’il qualifie de « végétal minéralisé », les dessins représentent la fin d’un état, celui de l’arbre en tant que tel et pointe son devenir comme outil de dessin potentiel. L’artiste questionne ici la nature du dessin même et suggère par le titre que ces dessins pourraient également être des reliefs affleurant à la surface du papier, comme les restes d’une histoire oubliée, en devenir ?

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