Dessin-Destin, Collection Jean-Charles de Castelbajac à La Panacée – Montpellier.

Dans le cadre de la 8e édition de Drawing room, Nicolas Bourriaud, directeur de La Panacée, invite Jean-Charles de Castelbajac à présenter une trentaine de dessins issus de sa collection personnelle qui font écho à son itinéraire et à son travail.

Dessin-Destin, Collection Jean-Charles de Castelbajac - Drawing room 017 - La Panacée Montpellier
Dessin-Destin, Collection Jean-Charles de Castelbajac – Drawing room 017 – La Panacée Montpellier

Loin d’un banal accrochage, « Dessin-Destin » est un projet dans lequel, Castelbajac s’est très largement investi. Il nous offre une exposition très personnelle souvent émouvante dont la scénographie « baroque » et particulièrement réussie sert magistralement son propos.

La séquence vidéo qui suit (enregistrée lors de la visite de presse) est suffisamment éloquente. Il est inutile d’en dire plus, si ce n’est pour ajouter qu’il na faut surtout pas manquer cette exposition remarquable !

À lire ci-dessous, la présentation extraite du dossier de presse.

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Dessin-Destin, Collection Jean-Charles de Castelbajac
(présentation extraite du dossier de presse)

« Je dessine depuis toujours. Je pense même avoir dessiné avant d’écrire ; des batailles d’abord, des forêts, des châteaux et des parachutes ensuite. Le dessin était la lance de ma timidité. Ma main gauche avec le temps s’est disciplinée et mon trait est né, comme l’enfant de mon imaginaire et le fil de mes rencontres. J’ai pris de la main des autres, de la fulgurance de Cocteau, des couleurs en mouvement de Dufy, des guerriers sur les antiques poteries grecques, de la craie de Keith Haring et des codes de SAMO. Sur le chemin du temps, j’ai acquis, échangé ou l’on m’a donné, des dessins, tous particuliers, troublants, décalés, comme les portes d’une histoire intime, des questions aux milliers de réponses, des images vers l’invisible et l’âme.
Mon destin est indissociable de mon dessin. »

Jean-Charles de Castelbajac

Dans le cadre de la 8ème édition de Drawing room, salon du dessin contemporain qui se tiendra à Montpellier du 13 au 17 septembre 2017, Jean-Charles de Castelbajac dévoile pour la première fois à l’invitation de Nicolas Bourriaud, une sélection de dessins issus de sa collection personnelle en écho à son propre travail.

L’exposition Dessin-Destin renvoie au besoin impérieux qui habite l’artiste depuis sa plus tendre enfance de dessiner et de créer, sur tout support, à toute heure et en tout lieu.

L’artiste dessine aussi depuis vingt ans à la craie des anges et personnages mystérieux sur les murs des villes et des rues qu’il traverse.

Dans les années 70, Jean-Charles de Castelbajac est le premier créateur à imaginer des ponts entre l’art et la mode en collaborant avec d’autres artistes pour ses défilés dont Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Roland Topor ou Robert Mappelthorpe d’abord, puis Jean-Charles Blais, Ben, et tant d’autres.

Le premier dessin collectionné par l’artiste a été acquis au terme d’une nuit blanche comme une feuille à Jean-Michel Prudhomme. Jean-Charles de Castelbajac avait alors dix-sept ans et venait d’arriver à Paris. Il représente un groupe de femmes nues et alanguies. Le deuxième dessin, il le commandera à Robert Gigé auteur de Blueberry, bande dessinée mythique à qui il demande une représentation de l’angelus de Millet au ciel constellé de soucoupes volantes. Ensuite ce sera Jean de Brunhoff qui convoquera Céleste et Babar au défilé de Jean-Charles de Castelbajac suivis par Roland Topor qui fera un portrait de Jean-Charles de Castelbajac au front troué d’où sortent mille fantasmes.

Peu à peu, la culture pop et rock’n’roll est venue compléter sa collection avec notamment des oeuvres de CocoRosie ou encore Shane MacGowan, chanteur des Pogues, Rita Ackerman et Alain Séchas ainsi que David Shrigley.

À travers cette exposition d’une trentaine d’œuvres à la Panacée de Montpellier, il convoque ses amis dessinateurs présents et disparus à dialoguer avec lui autour de son travail in situ. Ainsi Roland Topor se retrouve à côté de Rita Ackerman et David Shrigley cotoie Cocorosie. Tous sont liés par un lien invisible, le Dessin-Destin.

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