Jusqu’au 22 mai 2022, la Collection Lambert accueille Quentin Lefranc avec « Et pour finir, tout recommencer ». Après Théo Mercier et Stéphanie Brossard, c’est le troisième Rendez-vous, sous-sol proposé dans les salles de l’Hôtel de Monfaucon, dédiées à ce programme. Peu à peu, on discerne les caractères singuliers de ces Rendez-vous, sous-sol qui ne se résument pas à un accrochage consacré à un artiste, ni même à une classique résidence, mais comme un lieu-laboratoire. En effet, l’invité a la liberté de s’en emparer sans contraintes avec la perspective d’y exposer son travail et notamment des œuvres produites pour ces espaces..
La rencontre entre l’artiste et la Collection Lambert s’est faite dans le prolongement d’une visite d’Yvon Lambert à la femme de François Ristori dont Quentin Lefranc a été proche. Après l’achat d’une œuvre en 2018, l’idée qu’il puisse être un des premiers invités du projet Rendez-vous, sous-sol, s’est très naturellement imposée.
Stéphane Ibars, commissaire de l’exposition, souligne : « le travail de Quentin Lefranc semble a priori être en phase avec l’univers et l’histoire de la Collection Lambert, par des formes minimales, un positionnement très exigeant dans l’espace, et un corpus de références partagées ».
Le directeur artistique de l’institution avignonnaise ajoute aussi :
« Quentin Lefranc nous montre l’intérêt aujourd’hui de déplacer ces formes et de les questionner. Ces formes avaient promis beaucoup de choses dans les années 60. Elles posaient des problèmes politiques extrêmement forts sur la place de l’individu et sur celle du spectateur, sur ce qu’était une œuvre d’art, le lieu qui les accueillait et l’expérience qui devait s’y vivre… Si le courant minimaliste a largement répondu un temps à ces interrogations, les œuvres et les artistes sont devenus des icônes de l’Histoire de l’Art contemporain. Certaines dérives ont parfois sombré dans un maniérisme formel ».
Avec « Et pour finir, tout recommencer », Quentin Lefranc entend redonner vie à l’expérience.
Jouant très subtilement avec la lumière et les espaces au sous-sol de l’Hôtel de Monfaucon, il propose un parcours construit avec une rigueur inflexible sans que celle-ci soit réellement perceptible pour le visiteur.
Les sculptures et installations qu’il présente interrogent avec beaucoup de finesse et d’habileté l’espace d’exposition, ici l’expression radicale du White Cube sans aucune ouverture. Leur mise en place suggère des cheminements qui engagent avec fermeté, mais sans contraintes le regard et le corps des spectateurs.
Dans un entretien très éclairant avec John Cornu, Quentin Lefranc revient sur la dialectique « œuvre/situation » qui a marqué la fin des années 60 et les années 70.
Avant de qualifier ses propositions comme appartenant au « situé », non à l’« in situ », il explique :
« Quand je mets en place l’œuvre, je dois penser la manière dont elle interagit avec l’espace. Concevoir un objet isolé est une chose, le faire exister en environnement en est une autre ».
Un peu plus loin, il précise :
« En ce qui me concerne, je m’intéresse à l’aura de l’objet, plus qu’à sa production et surtout pas à sa fétichisation. Quel espace va-t-il occuper ? Quelles perturbations va-t-il engendrer ? Je ne cherche ni l’autonomie complète de l’objet ni le repli idolâtre. Je l’utilise comme un instrument qui modèle la situation. Sa matérialité est pour moi l’occasion de considérer son environnement, d’y dessiner des vides. Disposer une sculpture c’est placer un obstacle, c’est-à-dire tracer des chemins. Travailler la forme de l’objet, arpenter ses frontières, c’est choisir ce qui est à l’intérieur, donc aussi délimiter un extérieur. Je questionne la perméabilité de l’objet à la situation.
(…) Si je devais résumer en peu de mots le faisceau de fonctions que sont mes œuvres, je dirais : elles donnent forme au vide. Le manquement qui s’en dégage provoque des mouvements de corps et de pensée. En ce sens, je propose un parcours aux spectateurs. J’engage l’œuvre dans le réel, plutôt que de le représenter ou le dénoncer ».
Faire l’expérience de « Et pour finir, tout recommencer » est un moment rare et subtil, parfois troublant, qui engage le regard et le corps du visiteur. Par un jeu de citations qui interroge un patrimoine culturel qui ne se limite pas à la fin des années 60, Quentin Lefranc nous suggère de reconsidérer l’héritage de l’histoire de l’art contemporain et de questionner l’engagement, la place et l’aura de l’œuvre d’art.
Visite incontournable !
À lire, ci-dessous, un compte rendu de visite, une présentation de l’artiste et quelques repères biographiques extraits de son site internet.
En savoir plus :
Sur le site de la Collection Lambert
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Sur le site de Quentin Lefranc
A lire l’entretien avec John Cornu et celui avec Émeline Jaret
Quentin Lefranc – « Et pour finir, tout recommencer » : Regards sur l’exposition
Le parcours débute avec Office (2021), une première sculpture installée dans l’alcôve aux pieds de l’escalier qui conduit aux trois salles du sous-sol.
Il s’agit d’un tétraèdre tronqué en acier inoxydable et aluminium. Sur son site, Quentin Lefranc précise : « C’est l’un des 13 solides d’Archimède. Père fondateur de “la statique”, il a aussi étudié la relation d’un solide au repos dans son environnement ». Puis il ajoute :
« J’ai choisi ce modèle pour son rapport convexe à l’espace et la simplicité de ses surfaces. Elles contiennent le volume de la sculpture, orientent l’espace et maintiennent l’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur. Mais cette frontière ne marque pas la fin de l’œuvre, mais ce à partir de quoi elle commence à être.
À travers elle des actions peuvent émaner. J’aime l’idée qu’une forme ne soit pas juste une forme, mais que ses propriétés convoquent un champ d’action plus large que la zone qu’elle occupe et qui permet son appréhension ».
Ces lignes font apparaître Office comme une sculpture manifeste qui s’imposait naturellement pour introduire « Et pour finir, tout recommencer »…
À l’entrée de la première salle, sur la droite, on découvre une photographie argentique en noir et blanc où Quentin Lefranc est assis dans la position d’un scribe à l’intérieur de sa sculpture.
Dans un entretien avec Émeline Jaret (Carnet de recherche – « Espèces d’espaces »), il confie :
« Dans Office, sur la photo, je manipule le patron d’une forme d’Archimède, qui a beaucoup travaillé sur la relation entre la forme de l’objet et sa relation avec l’extérieur. Le titre indique que l’intérieur devient l’espace de travail de la sculpture. En d’autres termes, penser l’espace de l’œuvre implique un certain nombre de paramètres qui vont bien au-delà de son aspect esthétique ».
Seconde pièce de l’exposition, Vitruvio (2021) est composé de trois cercles en tube d’acier inoxydable qui reprennent les mensurations de l’artiste. Avant de pénétrer dans la salle, une photographie illustre cela avec évidence.
Sans ambiguïté, le titre renvoie à Vitruve. L’œuvre est réalisée à partir des dessins et calculs de l’architecte romain et fait écho au célébrissime dessin annoté de Léonard de Vinci (L’Homme de Vitruve ou les proportions du corps humain selon Vitruve, vers 1490).
« Parce qu’une pratique de l’espace ne peut se faire sans un corps qui le parcourt », Quentin Lefranc a déroulé sa sculpture pour mesurer le lieu et produire ainsi un dessin à la craie grasse sur le sol et un mur de la salle…
Les traces de cette « mesure » interrogent-elles la place du corps des spectateurs ?
Un peu plus loin, une curieuse cabane attire le regard. Assemblage de cadres en aluminium et de plexiglass, ou plus exactement de PMMA (poly méthacrylate de méthyle acrylique), l’édifice interpelle par son équilibre qui semble précaire et par son incertaine signification…
Son titre, Include Me Out (2019) est en effet assez troublant… Avec ces cadres qui sont en fait des châssis de peintre, l’artiste joue avec la fenêtre albertienne. Ne plaçant pas ces ouvertures vers l’extérieur pour « regarder l’histoire et le monde », il les assemble vers l’intérieur pour construire un espace vide…
Au fond de la première salle, une curieuse photographie argentique est intitulée Tobruk (2013). On y voit un blockhaus du mur de l’Atlantique qui semble basculer pour disparaître dans le sable…
L’écho avec Include Me Out semble assez évident, mais aussi avec d’autres « abris » de l’exposition… La place de cette œuvre plus ancienne n’est pas sans intérêt dans la logique de « Et pour finir, tout recommencer »…
Dans un entretien avec Nina Leger en 2018 (Faire des ordres), Quentin Lefranc expliquait : « Appelés Tobruk par l’armée allemande, [ces petits blockhaus] jouaient le rôle de cellules de repli ultimes. Ce sont des sortes de cellules d’habitation minimales qui reposent sur une parfaite simplification des formes. (…) En fait, les blockhaus sont construits sans fondations, car s’ils en avaient et qu’une bombe tombait à proximité, ils s’effondreraient. Au contraire, si la structure est construite sans fondations elle fonctionne comme une bouée flottant sur l’eau. En cas d’impact, elle suit le mouvement du sol et, comme elle est aussi mobile que lui, elle absorbe le choc sans s’effondrer. C’est donc une structure qui demeure mobile malgré sa massivité et son espèce de brutalité: c’est pour cela qu’elle m’a attirée ».
Dans la seconde salle, Quentin Lefranc présente au centre de l’exposition Giardino (2021), déclinaison d’une œuvre créée en 2019.
Quatre châssis en aluminium tendus de filets en inox délimitent un espace où sont rassemblées diverses fougères en pot.
Avec cette installation, l’artiste interroge la place du jardin dans l’histoire de l’art et notamment celle de l’hortus conclusus avec la symbolique du carré, du cercle et des végétaux dans les représentations médiévales…
Pour ce jardin clos en Avignon, le choix s’est porté sur ces plantes pour leur ancienneté qui remonte au Carbonifère et au Dévonien, mais aussi pour leurs capacités dépolluantes. On peut naturellement y percevoir un lien avec les préoccupations environnementales contemporaines. Pour Quentin Lefranc, Giardino est, comme Office, un espace de production. Ici, ce n’est plus le dessin, mais le jardin qui vient occuper le territoire de la sculpture.
Dans le même espace, Dos au Paysage (2018-2020) est composée d’une grande bâche fixée par des œillets sur le mur du fond. L’impression photographique montre une représentation de la nature qui n’est pas un paysage. Sans perspective, sans lointain et sans horizon, la vue est obturée… La bâche fait particulièrement sens avec la volonté affirmée de l’artiste de « faire décor et non trompe l’œil ».
La structure d’un banc en bois invite le spectateur à tourner le dos à ce paysage qui n’en est pas un pour regarder ce qui se joue dans la salle d’exposition autour de plantes réelles…
Au-delà des questions sur la « fenêtre » dans l’histoire de la peinture et de l’architecture qu’évoque ce deuxième paysage, la position du banc interroge la place du visiteur… En 2016, Carolina Alfradique Leite écrivait très justement à propos d’une autre version de cette œuvre : « Le banc fonctionne ainsi comme une figure vide au centre du paysage photo qui expose une absence ou une présence toujours différée. Le spectateur, divisé, est à la fois mis à distance et convoqué au centre de la représentation. C’est à lui de créer un paysage devant un autre paysage qui lui attribue son rôle ». Quentin Lefranc ajoute volontiers une réflexion sur l’histoire du banc depuis les Médicis où ils étaient installés dans le prolongement du palais, face à la piazza pour qu’elle devienne lieu d’échange, jusqu’à leur place dans la promenade romantique…
Dans la troisième salle, le parcours devient plus labyrinthique. Il s’en dégage un troublant sentiment d’inquiétude, pas très loin d’une atmosphère oppressante…
L’installation Bivouac (2020) occupe le centre de l’espace. Ses six modules sont composés d’une structure cubique en tubes métalliques, couverte d’une toile de lin utilisée par les peintres. L’ensemble contraint le corps du visiteur et assujettit sa déambulation. La cabane prend ici l’allure d’un abri encore plus précaire et dérisoire.
Malgré leur apparente fragilité et leur hauteur limitée à 1,25 m, il est impossible de ne pas penser au Die (1962) de Tony Smith en regardant les volumes de ce Bivouac…
Au mur, une seconde installation, intitulée Huis Clos (2021), regroupe sept châssis de peintre en aluminium qui encadrent des verres miroitants. Utilisés en architecture pour construire des façades réfléchissantes, ces vitrages laissent voir depuis l’intérieur, mais empêchent la vue depuis l’extérieur… Les reflets dans ces « fenêtres » démultiplient le dédale de Bivouac. Ils renvoient une image de visiteurs troublés qui paraissent égarés dans cet étrange paysage.
À propos de Quentin Lefranc
Conçue comme un lieu d’étude, l’architecture sert de cadre, de territoire, de terrain de jeu aux propositions de Quentin Lefranc. Toujours, il établit un dialogue entre le site et ce qui y est développé. Placées à la confluence de plusieurs pratiques, ses pièces fonctionnent comme des parenthèses ouvertes dans l’espace. Par assemblage ou juxtaposition, il interroge ces éléments génériques qui les composent, joue avec leur champ d’application, leurs histoires, leurs assignations. En relançant les dés, il expérimente leurs perméabilités, les hiérarchies, les conditions d’existence des éléments mis en jeu. Si une dimension sculpturale domine, ses propositions favorisent un champ d’action plutôt qu’une pratique. Par glissement, il détourne les parcours habituels pour mieux rejouer les figures qui font autorité. À chaque fois c’est une mise en pièces du support qui est proposé pour interroger l’espace élargi de l’œuvre. L’ensemble établit un trouble aussi bien sur la perception que sur le statut.
Expositions personnelles et en duo
11.03 – 28.03.2021 Librairie Yvon Lambert, Paris, duo show with Jacob Bromberg
07.09 – 11.10.2019 Galerie Gilla Lörcher, Berlin, Continuous sculpture.
09. 07.2019 Espaces Commines, Paris, Espacements – Temps 3 : Quadraphonic avec Mio Chareteau.
14.02 – 10.03.2019 Librairie Yvon Lambert, Paris, Layline.
14.12 – 24.01.2019 Project Space, Art & Essai, Rennes, Duo avec Jean-Luc Moulène, commissariat : J.Cornu.
10.07 – 12.07.2018 Espaces Commines, Paris, Espacements – Temps 2 : Poursuite avec Ronan Lecreurer
23.04 – 26.04.2018 Espaces Commines, Paris, Espacements – Temps 1 : mise en récit par Nina Leger
26.10 – 30.10.2017 ZQM, Berlin, duo show avec Mio Chareteau à l’occasion du BGNM-Festival 2017
20.09 – 31.10.2017 Indice 50 , Paris, Réplique.
16.06 – 30.09.2017 Le HUB, Nantes, Supplément, sur une invitation de MPVite.
04.01 – 07.01.2017 Galerie Jérôme Pauchant, Paris, EXPOSED II, projet spécifique.
20.10 – 03.11.2106 Paris : Shelves.
13.05 – 18.06.2016 Tom Greyhound, Paris : Arrangement en noir et gris, continuation
03.2016 – 12.2017 Les Bains, Paris : Art-Les bains 2015, Toile(s) au plafond (carré, rond, triangle, croix)
05.09 – 10.10.2015 Galerie Jérôme Pauchant, Paris : Pictures seemed not to know how to behave, solo show.
29.11 – 31.11.2014 LO/A (librairy of art), Paris : Fitting, publication autour de A chair.
19.01 – 09.03.2013 Galerie Métropolis, Paris : Carte Blanche.
09.07 – 13.07.2012 Espace Commine, Paris : Les Déménagements.
06.2010 – 11.2017 CNAP, Paris, La Défense : Pas d’image, installation dans les locaux.
Expositions collectives
25.09 – 02.01.2022 Collection Lambert, Avignon, L comme Lambert, exp. coll.
20.11 – 12.02.2022 Topographie de l’art, Paris, Topographies de la lumière, exp. coll.
27.11 – 18.12.2021 SPAZIOMENSA, Roma, Porta Portese, curated by Gaia Bobo, exp. coll.
26.06 – 31.07.2021 Yvon Lambert & Galerie Allen, Lost week-end, exp. coll.
26.06 – 02.10.2021 Biennale de Saint Paul de Vence
20.02 – 02.04.2021 Galerie Vis à Vis, Metz, Pierre – Feuille – Ciseaux, exposition collective.
19.09 – 05.11.2020 FRAC Bretagne – Rennes, France, EX.PDF «Exposer les écritures exposées»
17.09 – 27.09.2020 SAME ROOF, Paris, (goup show).
18.07 – 29.08.2020 Galerie Jean Brolly, Paris Peinture, exposition collective, Commissariat de Connoisseur.
26.06 – –.–.2020 Finis terrae – Ouessant, France, EX.PDF «Exposer les écritures exposées» (exposition collective).
07.03 – 25.06.2020 Galerie Martine Aboucaya – Oblique Stratégies Part 2, proposed by Voix Off (goup show).
13.12 – 15.03.2020 Collection Lambert, Avignon, De leur temps (6), commissariat Stephan Ibars.
17.01 – 01.03.2020 La galerie Duchamp – Centre d’art, Yvetot, France, EX.PDF «Exposer les écritures exposées»
01.02 – 22.02.2020 Galerie Martine Aboucaya – Oblique Stratégies Part 1, proposed by Voix Off (group show).
11.07 – 19.07.2019 Consello da Cultura Galega, Santiago de Compostela, Espagne, EX.PDF (…)
10.11 – 02.06.2019 Collection Lambert, Avignon, Un art de notre temps.
11.04 – 08.05.2019 Espaces Commines, Paris, Twenty Five Elements, exposition collective.
23.03 – 25.03.2019 Les commerces, Sauveterre-de-Béarn, EX.PDF «Exposer les écritures exposées».
01.02 – 23.03.2019 Centre d’Art Contemporain, Nîmes, EX.PDF «Exposer les écritures exposées».
18.01 – 27.01.2018 Grande Surface, Bruxelles, TRIPLAN, exposition collective.
11.12 – 15.12.2018 Villa Vassilieff, Paris, Shelves project.
13.10 – 17.11.2018 Kozzarte, Paris, Côte à côte, face à face, dos à dos, duo avec Marine Provost
10.06 – 09.09.2018 Le quadrilatère, Beauvais, Paris Peinture, exposition collective.
12.05 – 26.05.2018 I Pazzi Factori, Pisa, Italie, LIKE, exposition collective.
15.04 – 22.04.2018 Mains d’oeuvres, Saint-Ouen, EX.PDF «Exposer les écritures exposées»
31.01 – 17.02.2018 Académie Royale des beaux-arts, Bruxelles, Belgique, EX.PDF (…)
28.10 – 25.11.2017 Living Cube, Orléans, exposition collective sur une proposition d’Elodie Bernard.
13.09 – 14.10.2017 Les Brasseurs, Liège, Belgique, EX.PDF “Exposer les écritures exposées”.
20.08 – 10.09.2017 FABRIKculture, Hegenheim, Ultra (Topos), exposition collective.
24.03 – 30.05.2017 Galerie Métropolis, Paris, Dessins Perturbateurs, exposition collective.
28.04 – 12.05.2017 ZQM, Berlin, EX.PDF: Exhibiting exhibited writings.
08.03.2017 Galerie Valerie Delaunay, Paris, Garder le cap.
15.12 – 16.02.2017 Galerie art & essai, Rennes, EX.PDF “Exposer les écritures exposées”.
08.12 – 21.12.2016 T2, Paris : Open.
09.12 – 14.12.2016 67, New York : Proof Of Concept.
30.09 – 05.11.2016 Maison des arts plastiques Rosa Bonheur, Chevilly-Larue : ARCHITOPIE.
01.10 – 31.10.2016 Courbevoie : Nuit Blanche 2016.
18.10 – 26.10.2016 Crédit Municipal, Paris : Relève, exposition collective pour les 250 ans de l’ENSAD.
11.06 – 17.07.2016 Galerie Gilla Lörcher, Berlin, Allemagne : Fabric.
21.05 – 02.07.2016 Galerie de Roussan, Paris : Virage.
18.05 – 21.05.2016 Galerie Bernard Ceysson, Saint-Etienne : 45° N.
07.05 – 15.07.2016 Nozay : NONOBSTANT.
02.04 – 16.05.2016 Palais de Tokyo, Paris : Sarah Favriau, La redite en somme,(…)session 2.
01.05 – 05.05.2016 Kyu-Akabane Gaki, Takasaki, Japon : Time Capsule.
21.04 – 24.04.2016 Bruxelles : YIA#06:Brussels 2016.
25.03 – 02.04.2016 L’agence, Paris : Selon la brise de mer de Stanwell Park.
23.01 – 27.02.2016 Galerie Mélanie Rio, Paris : Et quelque(s) espacement(s).
17.01 – 24.01.2016 Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin : Jeune Création – 66e édition, prix du Palais des Paris.
11.01 – 25.01.2016 Villa Mallet-Stevens, Paris : Cachet de la poste faisant foi.
30.10 – 08.11.2015 Ateliers 1000 Feuilles, Nantes : Burashi No To, Hanma Chinmoku.
16.07 – 31.08.2015 Galerie 92, Paris : Fill up my wall.
05.06 – 27.06.2015 Galerie municipale Julio Gonzales, Arceuil : 19e prix de peinture Antoine Marin.
24.10 – 31.10.2014 De la charge, Bruxelles : Cryo, intervention dans l’exposition de Maya de Mondragon.
04.08 – 30.08.2014 Galerie de Multiples, Paris : Je préfèrerais ne pas, «non-exposition» collective.
27.02 – 15.03.2014 Galerie Marine Veilleux, Paris : Multipath, commissariat de C. Alfradique.
01.2012 Arts Décoratifs de Paris, Paris : L’Accrochage, commissariat de Mathieu Mercier.
05.2011 – 09.2011 Mairie d’Andrésy, Andrésy : Les Balades en Yvelines, commissariat de Philippe Cyroulnik.
05.2011 Château de la Rueil-Malmaison, Rueil-Malmaison : Je est autre.
Residences
05.04 – 05.05.2016 Palais des Paris, Takasaki, Japon
01.05 – 01.06.2010 CNAP, Paris, La Défense : atelier de recherche avec Liliane Viala.
Collection(s)
FRAC Aquitaine
Collection VR d’Affaux