En bref : À suivre, à surveiller – Pharmacie et Chapelle de la Miséricorde à Montpellier

Exposition des diplômés du MO.CO. Esba 2022 Avec Olivia Bailly, Can Demirel, Igor Dubreucq, Julie Dumas, Hélène Etchebarren, Pauline Etienne, Marie Féménias, Violette Guerçon, Judith Hassine, Laurie Hauff, Thomas Jung, Sofia Lautrec, Marie Metaireau, Mélina Mouti, Alice Olausson, Maria Palko-Mate, Paloma Pouderoux, Maude Riboulet-Faure, Kellian Sompayrac, Maddie Tait-Jamieson, Matthias Unger, Daseul Woo, Arnaud Zoé


Sous le commissariat de Eva Barois De Caevel, les étudiant.e.s de cinquième année de l’École des Beaux-arts de Montpellier présentent « À suivre, à surveiller » à la Pharmacie et à la Chapelle de la Miséricorde.

Le titre choisi fait référence aux termes souvent employés par la presse artistique à propos de jeunes artistes qu’elle considère comme « en vogue »…

Pour cette année 2022, les étudiants et la commissaire invitée ont choisi de sortir de l’école et de confronter leurs œuvres aux collections et aux décors de la Pharmacie et à la Chapelle de la Miséricorde qui avaient été utilisés en 2019 par Jeanne Susplugas et Yann Dumoget dans le cadre d’un remake de « 100 artistes dans la ville » imaginé par Nicolas Bourriaud.

Le travail des jeunes artistes réunis pour « À suivre, à surveiller » mérite sans aucun doute un passage par la rue de la monnaie avant le 3 juillet prochain.

Un médiateur, ancien élève du MOCO ESBA accueille et accompagne les visiteurs et un livret de visite très complet est à leur disposition.

À lire, ci-dessous, le texte de présentation de « À suivre, à surveiller » par Eva Barois De Caevel

En savoir plus :
Sur le site du MO.CO.
Télécharger le livret de visite

À suivre, à surveiller – Pharmacie de la Miséricorde

À suivre, à surveiller – Chapelle de la Miséricorde

À suivre, à surveiller – texte de Eva Barois De Caevel

À suivre, à surveiller est une exposition des œuvres des étudiant.e.s de cinquième année de l’École des Beaux-arts de Montpellier — dont le titre fait notamment référence aux termes employés par la presse artistique lorsque celle-ci produit des classements de jeunes artistes en vogue — issue d’une rencontre avec une curatrice invitée.

À partir de cette situation donnée, nous nous sommes demandé.e.s ensemble que faire.

Dans ces circonstances, une pratique habituelle est que la curatrice arrive avec un concept avant d’élire les œuvres qui pourraient y répondre. Une autre possibilité est d’observer les productions des étudiant.e.s avant de construire une fiction s’efforçant de relier des individus et des pratiques multiples. Nous avons voulu procéder différemment.

Les choix qui ont guidé cette exposition sont les suivants : sortir de l’école ; que chacun.e puisse montrer une pièce qui lui paraîtrait la meilleure pour cette occasion ; fonder le commun de l’exposition non sur un discours qui relierait les œuvres mais sur l’expérience de ceux et celles qui la font.

À suivre, à surveiller est donc une exposition collective d’œuvres individuelles en même temps que l’exposition d’une série de gestes qui racontent les relations organiques au sein d’une école d’art. Par exemple : M. assure la régie de la performance de Z., Z. pense une médiation autour de l’œuvre d’O., O. s’occupe de l’éclairage de la pièce de K., K. fait le portrait d’A. au travail, M. écrit un cartel pour C., J. utilise les rebuts de V. pour produire sa pièce, D. réalise une série d’entretiens avec M., T. nourrit S., S. écrit un poème à propos du travail d’M., elle source aussi des matériaux pour qu’il réalise sa pièce, M. dévoile une recette qui permet à P. de réaliser ses pièces…

À suivre, à surveiller est aussi une image et un récit de ce moment, au seuil de toutes les formes de vie « professionnelles », chronique de juste avant.

Eva Barois De Caevel, mars 2022

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