Avec : Elvire Bonduelle · John Cornu · Alain Goetschy · Quentin Lefranc · Gilles Pourtier · Jean-Xavier Renaud · Linda Sanchez
Jusqu’au 1er septembre 2024, le fonds Carta présente « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois ». Imaginée par Gilles Pourtier, cette exposition réunit sept artistes avec la volonté affirmée de « prendre le contre-pied des lieux communs relatifs au corps performatif » au moment où la ville accueille certaines des épreuves des Jeux olympiques…
Cette proposition très bien construite ne devrait pas laisser indifférents les collectionneurs, les amateurs, les critiques et les journalistes qui se retrouveront le dernier weekend d’août pour Art-O-Rama, Pareidolie et la rentrée de l’art contemporain à Marseille.
L’exposition se déploie dans les espaces singuliers du studio de danse, rue Horace Bertin, à proximité de La Paine. On se souvient de ce lieu où Isabelle et Roland Carta avaient présenté avec les Mécènes du Sud le travail de Cléo Lhéritier, Amandine Simonnet, Matthieu Bertéa ou encore Antoine Espinasseau, il y a quelques années.
Avec la rigueur et le souci du détail qu’on lui connaît, Gilles Pourtier s’est emparé avec intelligence et imagination des contraintes imposées par le lieu. Dans un entretien avec Damien Sausset, il explique comment ces espaces l’ont entraîné à faire des choix : « L’absence de grands murs conduisait naturellement à sélectionner des dessins ou des peintures de dimensions restreintes. Surtout, elle m’obligeait à me poser la question de la place de la sculpture. (…) Il y avait là un rapport d’ouverture et de fermeture, une sorte de dialectique entre un espace petit et contraint (le couloir) et le vaste espace du studio de répétition, lieu idéal pour présenter les sculptures ».
La destination du local a également été déterminante dans la construction du projet : « Le fait que ce soit un lieu de répétition pour la danse était aussi essentiel. L’exposition se devait d’aller au-delà d’un simple questionnement sur le corps pour aborder aussi les territoires de la danse. Qu’est-ce que la danse ? Un sport, un art, une manière d’aborder la question du corps ou de l’identité ? Qu’est-ce qu’un corps au repos, en activité, un corps qui tombe, qui se relève ? »
Dans la suite de sa conversation avec le critique d’art, Gilles Pourtier affirme sa volonté que l’exposition évoque également l’espace public marseillais, « un espace occupé par des personnes qui préfèrent l’échange de la rue à l’isolement de la maison ou de l’appartement »…
Si, dans les œuvres choisies, les corps sont rarement incarnés sous une forme figurative, ils sont toujours très présents, « en attente ». Pour son commissaire, « l’exposition est construite à partir de l’idée que le corps reste le premier territoire de l’échange. […] Je voulais à travers le choix des pièces de mettre en avant un devenir, un devenir du regard déjà »…
Le titre choisi apparaît alors comme une évidence. Savoir qu’il emprunte au livre XI du Séminaire de Jacques Lacan (Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, 1964), n’est pas sans intérêt. Cette phrase mérite également d’être replacée dans son paragraphe d’origine :
« Dès le premier abord, nous voyons, dans la dialectique de l’œil et du regard, qu’il n’y a point coïncidence, mais foncièrement leurre. Quand dans l’amour, je demande un regard, ce qu’il y a de foncièrement insatisfaisant et de toujours manqué, c’est que – Jamais tu ne me regardes là où je te vois.
Inversement, ce que je regarde, n’est jamais ce que je veux voir. Et le rapport que j’ai évoqué tout à l’heure, du peintre et de l’amateur, est un jeu, un jeu de trompe-l’œil, quoi qu’on en dise. »
En écho à « Paréidolie », Gilles Pourtier a réservé au « dessin » le long couloir qui conduit à l’espace de répétition. Cinq œuvres accrochées au mur font face à une vidéo de Linda Sanchez (À main levée, 2022).
Sur la gauche, un petit dessin au marqueur de Jean-Xavier Renaud (Boite de Nuit, 2021) accueille les visiteur·euses « Il se représente un angle de boite en carton ouvert », explique Gilles Pourtier. Puis il ajoute « Le lien est très direct et littéral avec la danse et le contexte d’exposition. C’est aussi la mise en rapport entre l’obscurité et la transparence, au-delà et en deçà de la simple opposition. Le corps et l’espace sont des lieux politiques et du politique. Les clubs comme les boites de nuit sont des endroits d’échanges moins contrôlés par l’autorité et moins fondés sur la hiérarchie : échanges de la musique, échanges des regards, échanges des paroles, échanges des corps, etc. »… On constatera plus tard que cette première œuvre fait écho à trois sculptures de l’artiste-commissaire, « grands morceaux de pierre allongés » qui structurent l’accrochage dans la grande salle du studio.
Sur la droite, dans un dessin à l’encre de Chine de Quentin Lefranc (Tentative d’occupation, 2022), la répétition de « Là » tamponnée dans différentes parties du papier suggère l’idée d’un chemin… Ces « Là » rejoignent sans doute celui du titre de l’exposition. Mais, ils sont probablement aussi une invitation aux spectateur·rices à suivre ce chemin dans la grande sculpture de l’artiste qu’ils/elles découvriront un peu plus loin.
Un peu plus loin, l’Autoportrait en mec calme et serein (2021), une aqurelle de Jean-Xavier Renaud est une des seules œuvres figuratives de « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois ». Regard ironique que l’artiste porte sur lui-même ? Vision de son image à la sortie de sa Boite de Nuit ?
Un « dessin » sur faïence émaillée de Linda Sanchez (Coup sur coup, 2022) termine cet ensemble. Il appartient à une série où l’artiste cherche par son geste à circonscrire la répétition d’une fissure… En face, sa vidéo intitulée À main levée (2022) relève d’un protocole de même nature. Dans un texte pour l’exposition à la Galerie Papillon à laquelle l’œuvre donnait son titre, Jean-Christophe Arcos écrivait : « La marque du feu agit à l’aveugle, sans autre souci que la jouissance du déroulement, sur la page blanche débobinée et rembobinée, d’une trace composant une partition indélébile. (…) L’animation du dessin relève ici d’une force vitale qui accepte, dans sa vive allure, de ne pas savoir où elle va, pourvu qu’elle accompagne sa brièveté d’un éclat sans retour ».
Au centre de ce couloir, une curieuse sculpture de Gilles Pourtier (Asset, 2024) interpelle. Une balle de tennis couvre une rotule col de cygne, accessoire indispensable pour accrocher une remorque à un véhicule…
Faut-il voir dans ce readymade un portrait du commissaire au milieu des artistes qu’il a invité·es ? Fait-il écho à son histoire ? Quel sens donner au mouvement figé dans cette pièce, celui de la balle de tennis devenue inutile, comme celui de cet attelage ? Comment comprendre ce titre « Asset » ? Quelle traduction de ce mot anglais fait sens ? Celui de bien au sens d’avoir ou d’actif de société, celui d’atout au sens d’avantage, ou encore de celui de composant, modèle ou processus comme ressource numérique que l’on peut réutiliser en informatique ?
Elvire Bonduelle, COOL, RAOUL, métal peint, édition de 3 + 1ea, 2016 – « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois »
Dans le vestiaire, la présence des deux bancs en métal noir de Elvire Bonduelle (COOL, RAOUL, 2016) s’impose avec évidence « là ». Produits par La Kunsthalle de Mulhouse à l’occasion d’une exposition intitulée Le Meilleur des mondes, ils étaient alors décrits comme des « bancs à message à la fois écriture dans l’espace, sculptures et mobilier tantôt accueillant tantôt contraignant, ludique, mais peu praticable ». Ils accompagnaient deux autres bancs (Sans titre, 2016) que l’on retrouve dans la grande salle de répétition. Entre le transat et la table de massage, ils apparaissent eux aussi assez inconfortables…
Au-dessus de la double barre de danse, et en écho à celle-ci sont accrochés sept de ses treize Tuyaux (2018). L’évocation d’armes à feu paraît s’imposer… Ce que semble confirmer le titre de l’exposition (Drôle de guerre) où ils ont été présentés en 2018. Cependant, ces ready-mades ne sont que des morceaux de tuyaux en métal…
Pour Gilles Pourtier, le choix de ces œuvres souligne la volonté de « créer une tension entre des sculptures assez conceptuelles et d’autres, plus ludiques, plus décoratives », et de concevoir un parcours comme « une tension entre un côté assez “pop” et un côté consacré à des pratiques abstraites »…
Toutefois, Elvire Bonduelle reconnaît volontiers son admiration pour Donald Judd et avoir fait le pèlerinage jusqu’au ranch de Marfa. À Marseille, elle a installé en 2017 deux balustrades en acier peint sur la façade d’un immeuble de Malmousque, face à la mer. On peut y lire « What you see is What you see », l’historique réponse de Frank Stella au critique qui l’interrogeait sur la signification de son œuvre… L’an dernier, Elvire Bonduelle était exposée par la galerie Double V dans un solo show intitulé « La pêche 7/7 » où avec humour et art du double sens, elle continuait à « désamorcer la “dictature du bonheur” et à dérégler la règle »…
L’installation des œuvres dans la grande salle de répétition est à l’évidence contrainte par la présence de l’immense miroir qui occupe le mur le plus large, par les trois fenêtres qui ouvrent sur l’extérieur, par la barre de danse et par l’escalier qui conduit à la mezzanine. Cependant, leur mise en place semble aussi s’articuler à partir des pièces de Gilles Pourtier comme l’accrochage dans le couloir paraissait d’organiser autour de son « Asset »…
Face à l’entrée, le regard est immédiatement attiré par une curieuse balançoire composée d’une dalle de verre suspendue par des cordes en chanvre dans la charpente métallique. Sa position centrale interpelle. Son titre (Nous sommes tous des loups, 2024) interroge. Il y a quelque chose d’inquiétant dans sa troublante immobilité…
Gilles Pourtier, « Nous sommes tous des loups », dalle de verre et corde en chanvre, 2024 – « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois »
Au sol, trois monolithes de granit noir sont posés sur des cales en sapin. Installés en éventail dans la diagonale de l’espace, forment-ils une flèche qui indiquerait une direction ?
À l’occasion de l’exposition « For a Language to Come » en juin 2022 à la Cartine où il présentait une de ces trois sculptures, Gilles Pourtier nous avait accordé un long entretien. Il expliquait alors que celle-ci était un autoportrait, intitulé GLLS (son prénom sans les voyelles), d’une taille de 1,74 m et d’un poids de 70 kg. La section carrée de 13 cm, 20 avec les morceaux de bois correspond à la largeur de sa main. Pour l’artiste, il s’agit avec cette pièce d’interroger la sculpture et la représentation du corps, mais aussi la mesure de l’espace par rapport à soi. GLLS et sans doute ses deux compagnes (SBSTN et BRN, 2022) constituent également un questionnement sur la relation politique dans les systèmes de mesure et dans le passage au système métrique au moment de la Révolution avec l’abandon des unités liées au corps (pied, pouce, coudée, brassée…).
Pour Gilles Pourtier, « on définit l’espace par rapport à notre corps… et notre corps n’est pas défini de l’intérieur, mais de l’extérieur ». GLLS est, disait-il, « une représentation de ma personne de la manière la plus abstraite possible, contre la subjectivité. Cette pièce, c’est comme un gisant qui renvoie à une tombe où il n’y a souvent qu’une date de naissance et de mort ».
Sur les côtés, le traitement du marbre en « rendu cuir » évoque la peau. Sur le dessus, la finition « effet miroir » provoque un jeu entre la façon dont l’artiste se définit et celle avec laquelle le regardeur le définit et se définit lui-même en voyant son reflet.
Quentin Lefranc, Poursuite, acier peint, 200 x 255 x 270 cm, 2020 – « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois »
Sur la gauche des portraits en gisant de l’artiste-commissaire, une imposante sculpture pénétrable de Quentin Lefranc (Poursuite, 2020) suscite à la fois fascination et répulsion. Celles et ceux qui ont regardé avec attention sa Tentative d’occupation au début du parcours remarqueront une étrange parenté entre les deux œuvres. Quand on entre dans l’installation les « Là » du dessin reviennent en mémoire et l’on comprend que le « là où je te vois » n’est pas le « Là » où tu es…
On se souvient avec précision de « Et pour finir, tout recommencer », l’exposition que Quentin Lefranc avait présenté à la Collection Lambert au printemps 2022 dans le cadre du programme Rendez-vous, sous-sol. On avait alors cité un entretien très éclairant avec John Cornu. On en reprend ici quelques éléments qui mettent en lumière la démarche de l’artiste :
« En ce qui me concerne, je m’intéresse à l’aura de l’objet, plus qu’à sa production et surtout pas à sa fétichisation. Quel espace va-t-il occuper ? Quelles perturbations va-t-il engendrer ? Je ne cherche ni l’autonomie complète de l’objet ni le repli idolâtre. Je l’utilise comme un instrument qui modèle la situation. Sa matérialité est pour moi l’occasion de considérer son environnement, d’y dessiner des vides. Disposer une sculpture c’est placer un obstacle, c’est-à-dire tracer des chemins. Travailler la forme de l’objet, arpenter ses frontières, c’est choisir ce qui est à l’intérieur, donc aussi délimiter un extérieur. Je questionne la perméabilité de l’objet à la situation.
(…) Si je devais résumer en peu de mots le faisceau de fonctions que sont mes œuvres, je dirais : elles donnent forme au vide. Le manquement qui s’en dégage provoque des mouvements de corps et de pensée. En ce sens, je propose un parcours aux spectateurs. J’engage l’œuvre dans le réel, plutôt que de le représenter ou le dénoncer ».
Dans sa conversation avec Damien Sausset, Gilles Pourtier confie que c’est John Cornu, dont il connait le travail depuis longtemps, qui lui a suggéré de contacter Quentin Lefranc.
Assez logiquement, les seize modules sculptés en bois noircis de John Cornu (SANS TITRE (Horizontales), 2017) viennent s’aligner à la droite des monolithes en granit noir de Gilles Pourtier avec lesquels ils semblent partager quelque chose d’indéfini, mais d’évident…
Chaque morceau de bois trouve son identité dans la réaction de ses fibres à la caresse de l’outil…Assurément, les deux artistes ont en commun plus que des références au minimalisme.
John Cornu, SANS TITRE (Horizontales), bois, encre de Chine, peinture noire et cirage, 2017 – « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois »
Dans un texte pour l’exposition « Mains d’Œuvres » à Saint-Ouen en 2019, Christian Alandete écrivait à propos de John Cornu : « Minimalistes dans leurs formes, ses œuvres portent en creux la trace des mains qui les ont manipulées, façonnées, imaginées comme pour mieux rappeler l’importance du geste ancestral hérité de la nuit de temps. Elles sont aussi le résultat d’une tension entre des forces et des sentiments souvent contradictoires ».
À propos des traces de mains, John Cornu a réactiver pour « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois », BANDEAU, un wall-painting (d’après le jeu colin-maillard) réalisé en mai 2023 pour Rendez-vous à Saint Briac sur Mer.
Cette œuvre a été recréée sur le grand miroir du fond du studio de danse. Le futur « miror painting » a d’abord été recouvert d’un bandeau d’adhésif. Puis, les doigts pleins de peinture noire, John Cornu est venu tapoter à l’aveugle, comme dans un jeu de Colin-maillard. Une fois le scotch enlevé, une bande vierge, environnée de dizaines d’empreintes de mains, reflète le regard des visiteur·euses. Le dos aux œuvres exposées, ils/elles ne peuvent avoir que l’illusion de les voir là où elles sont…
Pour Gilles Pourtier, « c’est évidemment une œuvre qui joue de l’humour en renvoyant aux jeux de l’enfance. Mais c’est aussi, dans sa forme même, une adresse à l’art minimal et à l’art conceptuel. Il est évident que toutes les œuvres sélectionnées fonctionnent aussi sur une certaine matérialité, comparable à celle des objets imaginés par l’art minimal ». Puis il ajoute au sujet de SANS TITRE (Horizontales) : « Pour moi la sculpture en bois de John Cornu joue de ce registre, mais avec un décalage ironique. Je pense que tous ces artistes ont en commun de penser leurs œuvres comme une poétique du matériau. »
Sur la droite, entre les ouvertures sur cour, sont accrochées quatre œuvres de John Cornu qui appartiennent à sa série PURPLE RAIN (2016), où le mauve du vin rouge a imbibé des papiers buvards… Faut-il y voir une référence au Kid de Minneapolis ?
Alain Goetschy dont Isabelle Carta avait exposé les Grès noirs en 2022 présente ici cinq sculptures en bronze posées sur une table. Réalisées à partir de rochers collectés dans la nature, ces œuvres portent comme titre les coordonnées en degrés, minutes et secondes du lieu de leur prélèvement…
Alain Goetschy, 44°34’34.12’’, 44°28’30.11’’, 44°28’14.56’’, 44°28’04.89’’, 43°22’08.24’’. édition bronze ½ patine noire – « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois »
L’aspect doré des traces de barre à mine contraste avec la patine noire. Doit-on comprendre qu’il s’agit là de rendre justice aux corps de ceux qui ont extrait ces roches plutôt qu’aux minéraux qu’elles pouvaient contenir ? « La matière comme énergie concentrée nous parle de mouvements, ainsi fait-elle venir le lointain dans le proche, le vrai dans le faux », écrit Alexia Abed dans la publication qui accompagne l’exposition.
Au milieu des Tuyaux d’Elvire Bonduelle, une grande huile sur toile de Jean-Xavier Renaud (900 m3, 2021) est posée au sol sur deux tasseaux de bois.
Est-elle restée en attente d’un impossible accrochage ? Seule peinture figurative de l’exposition, son titre pourrait la définir toutefois comme un volume. Ici, la route des vaches laisse place à un « tourbillon » de peinture où une diagonale semble relier une borne d’incendie à un réservoir… Deux coffres en béton assez mystérieux paraissent intervenir dans leur liaison…
La manière dont les œuvres sont mises en relation est caractéristique d’un accrochage construit sur un subtil enchaînement de correspondances, d’échos, d’oppositions et rapprochements formels et/ou conceptuels. « Jamais tu ne me regardes, là où je te vois » exige souvent un engagement du regardeur·euse, mais sa subtile mise en espace sait aussi à l’occasion conserver une part de mystère…
édition bronze ½ patine noire.
Figure marquante de la scène marseillaise de l’art contemporain, Gilles Pourtier s’affirme aussi comme un de ses curateurs les plus brillants.
L’exposition est accompagnée par une publication produite par le Fonds Carta. Entretien de Gilles Pourtier avec Damien Sausset. Textes d’Alexia Abed et Emma-Charlotte Goby-Laurencin. La couverture reproduit le Laocoon (2024) de Gilles Pourtier.
Exposition incontournable !!! A voir jusqu’au 1er septembre au 55 de la rue Horace Bertin, à deux pas de la Plaine et du cours Eugène Pierre. Ouverture du mercredi au vendredi de 16 h à 18 h 30 et sur rendez-vous sauf pendant la semaine du 15 août.
En savoir plus :
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