Premier Prix des ateliers de la Ville de Marseille

À l’occasion de la première édition du Prix des ateliers de la Ville de Marseille, la Friche de la Belle de mai accueille au 5ème étage de la tour-panorama une exposition qui rassemble une sélection d’œuvres des artistes résidents, âgés de moins de 35 ans, installés dans les ateliers municipaux de la Ville de Marseille (ateliers Boisson et Lorette).

Avec Charlotte Benedittini, Fouad Bouchoucha, Claire Dantzer, Diane Guyot, Gilles Pourtier, Arthur Sirignano, Timothée Talard, Thomas Teurlai, Elvia Teotski, Robin Touchard, Joo-Hee Yang.

Prix ateliers ville de Marseille- Slide_1

L’exposition est organisée par Astérides et Triangle France.

Le Prix des ateliers de la Ville de Marseille sera décerné à chaque session de résidence, tous les deux ans, par un jury de professionnels.

Remise du prix à 17h et vernissage à 18h le 28 août.
Exposition jusqu’au 13 septembre 2015.

Chronique à suivre après le vernissage.

Lire ci-dessous une brève présentation des artistes et des ateliers de la Ville de Marseille extraite du dossier de presse.

En savoir plus :
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Sur le site de Triangle France

À propos des artistes

« […] Les recherches de Charlotte Benedittini s’inscrivent dans le champ de la performance sonore et de l’improvisation, de la vidéo, et de l’installation sonore et lumineuse. Son intérêt se porte essentiellement sur le bug dont elle propose des mises en situations poétiques qui posent des questions autour de la temporalité et des limites de la perception […] » – Charlotte Benedittini

« […] Les dispositifs plastiques de Fouad Bouchoucha interrogent le son comme la matière à la fois sensible, esthétique et conceptuelle. Les processus mis en oeuvre par l’artiste révèlent des potentiels en latence et mettent en jeu l’idée de représentation, lorsqu’elle se frotte à l’intangible […] » – Leila Quillacq

« […] Claire Dantzer développe une pratique pluridisciplinaire alliant installations, sculptures et dessins au travers desquels elle engage un rapport de formes où s’opère un glissement. Les dialogues qu’elle instaure entre les signes, les images et les matériaux viennent interroger le corps dans ses acceptions à la fois charnel, intime et social […] » – Claire Dantzer

« […] L’oeuvre de Diane Guyot est marquée par les formes du pouvoir et l’exploration de nos expériences quotidiennes. Autant de sources d’inspiration pour une oeuvre polymorphe où se combine le dessin, la video, la performance et le graphisme mobilisant le langage et élaborant une réflexion sur le potentiel discursif de l’art à des fins politiques et contestataires […] » – Paul Sullivan

« […] Le mode opératoire de Gilles Pourtier, au travers de la photographie, s’apparente à un inventaire vernaculaire révélant les singularités qui se nichent derrière la banalité du quotidien. L’artiste fait émerger une sensibilité qui évacue simultanément l’objectivité indicielle et le pathos afin de saisir le quotidien sans toutefois se l’approprier […] » – Gallien Dejean

« […] Les volumes de Arthur Sirignano sont une écriture sensible où la projection se substitue au projet. Chacun de ses objets est une pensée plastique qui émerge d’un profond questionnement philosophique. Ces compositions de sensations matérialisées se manifestent en sculpture et en installation sous forme d’assemblages ou de situations minimalistes […] » – Arthur Sirignano

« […] Le travail de Timothée Talard se nourrit de codes sociologiques, des mouvements politiques, d’une imagerie de la violence dont il est, souvent en tant que cyber addict, témoin et qu’il analyse sous toutes ses formes. Le médium n’est que l’outil. L’artiste maitrise différentes techniques. Chacune de ses pièces n’est qu’un élément d’un sentiment, d’un sujet, qu’il tente de décortiquer […] » – Céline Ghisleri

« […] Dans l’imaginaire de Thomas Teurlai , l’image de la ruine occupe une place importante. La beauté et la poésie des marges sont à l’oeuvre dans sa pratique. À travers des installations, il détourne les objets de leur fonction première pour les entraîner vers un usage poétique et surprenant […] » – Arnaud Maguet

« […] Dans un rapport avec la matière et son caractère insaisissable, le travail de Elvia Teotski explore le caractère précaire des matériaux les plus humbles. Ces expérimentations successives tendent à détourner les matières de leur état en les transformant peu à peu en objets sculpturaux […] » – Elvia Teotski

« […] À travers ses gestes filmiques, sculpturaux et performatifs, le travail de Robin Touchard manifeste un chaos multicolore en partie maîtrisée par des dispositifs et des collaborations expérientielles. Ses processus de transformations testent les limites de l’expérience, les marges de la transition où fusionnent des formes organiques et artificielles […] » – Robin Touchard

« […] Joo-Hee Yang répond toujours à un contexte donné, faisant transparaître l’organique lorsque règne le synthétique. Ses installations, issues d’un travail fastidieux, convoquent des méthodes et matériaux jamais encore expérimentés. Rien dans sa pratique ne rappelle un système normé : tout oscille […] » Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani

À propos des ateliers de la Ville de Marseille

Depuis 20 ans, la Ville de Marseille développe une politique culturelle de soutien à la jeune création par la location de 11 ateliers d’artistes pour une durée de 23 mois.

Astérides et Triangle France, membres de Arts en résidence – Réseau national, proposent conjointement un accompagnement aux artistes résidents des ateliers municipaux afin de développer leurs compétences critiques, techniques et professionnelles.

Il s’agit donc par ce programme d’offrir aux artistes une visibilité et de créer une dynamique afin que cette étape dans leur carrière soit un véritable tremplin.

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