Gabriel Feracci – Souffles au Ballet National de Marseille

Du 25 janvier au 8 février 2018, Gabriel Feracci expose « Souffles » au Ballet National de Marseille.
Son installation présentée au-dessus d’un ring est annoncée pour être en résonance avec « Rocco », une création d’Emio Greco et Pieter C. Scholten qui est représentée les 25, 26 et 27 janvier, 20h30.

Cette installation de « Souffles » fait partie du projet « Inventeurs d’aventures » initié par L’École(s) du Sud. Ce programme se développe au travers d’expositions de diplômés, d’ateliers, de conférences et d’un colloque. Le commissariat des expositions (Nice, Marseille) a été confié à Gaël Charbau. « En revenant de l’expo ! » avait rendu compte du premier épisode d’« Inventeurs d’aventures » à La Friche de la Belle de Mai.

On revient éventuellement sur cette installation après un passage par le Ballet National de Marseilleau 20 boulevard de Gabès, dans le huitième arrondissement à Marseille.

À lire, ci-dessous, une présentation de « Souffles » et de « Rocco ».

En savoir plus :
Sur le site Inventeurs d’aventures
Sur le site de Gabriel Feracci
Sur le site du Ballet National de Marseille

À propos de « Souffles » de Gabriel Feracci.

Gabriel Feracci choisit la confrontation directe entre corps et matériau pour explorer la notion de limite. Et c’est au-dessus d’un ring que l’artiste présente sa série de sculptures en verres : Souffles (2015), ce sont deux énergies qui se conjuguent, celle du souffleur de verre qui donne vie à la matière et celle de l’artiste qui par la frappe lui donne sa dernière forme.

L’artiste travaille depuis longtemps sur la notion de limite, dans cette performance il met en évidence ce laps de temps très court où il vient frapper le verre avant qu’il ne refroidisse et durcisse trop. Le verre encore chaud et malléable devient le réceptacle de ces deux énergies, celle du souffleur qui par l’intérieur lui donne vie et celle de l’artiste qui par l’extérieur lui donne sa dernière forme.

Gabriel Feracci – Souffles, 2015. © Gabriel Feracci
Gabriel Feracci – Souffles, 2015. © Gabriel Feracci

À propos de « Rocco » d’Emio Greco et Pieter C. Scholten

Rocco se décline au féminin… Les danseurs ont fait place aux danseuses, sur une scène transformée en ring où elles se défient telles des boxeuses à coups de tactiques virtuoses. Au-delà du genre, Rocca analyse la manière dont l’agression et l’amour, la tension et l’attirance se font jour dans l’esquive.

Dans un combat au corps à corps sublimé par un jeu de clair-obscur et une chorégraphie subtilement orchestrée, les rapports sont exacerbés et les interprètes partent en quête de leurs limites physiques et mentales. Un véritable dark ride chorégraphique !

Texte extrait du site du BNM

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