Paréidolie 2018 au J1 à Marseille

Pour sa cinquième édition, Paréidolie 2018, le salon international du dessin contemporain de Marseille, abandonne le Château de Servières pour rejoindre, les 1er et 2 septembre, Art-O-Rama dans les espaces du J1 sur les quais du port de Marseille. Si pour ce dernier, le déménagement provisoire est imposé par des travaux à la Cartonnerie de la Friche Belle de Mai, aucune contrainte n’explique cette délocalisation de Paréidolie 2018. À lire le communiqué de presse, il s’agit plutôt de « renforcer la visibilité et la synergie entre événements artistiques de la Ville, au moment de la rentrée de l’art contemporain et de la clôture de MP2018 Quel Amour ! ».

Paréidolie 2018 au J1 à Marseille
Paréidolie 2018 au J1 à Marseille

Souhaitons que le fête de clôture de MP2018 soit en conséquence encore plus belle et flamboyante !

Espérons que le rapprochement physique des deux salons ne se traduise pas par une perte d’identité de l’un ou de l’autre ou de l’un et de l’autre… Une des caractéristiques majeures de ces deux événements de la rentrée de l’art contemporain à Marseille est leur sélection réduite et rigoureuse, leur format intime et la convivialité qui en découle. Espérons que les 31 galeries plus 6 éditeurs de l’un et les 14 exposants de l’autre auxquels s’ajoute leurs invités, cartes blanches et projets partenaires respectifs n’épuisent pas la curiosité et l’œil des visiteurs. On espère que l’énergie économisée par la suppression des trajets entre les deux lieux se traduira par un intérêt renforcé pour les propositions curatoriales qui seront présentées.

On en reparlera dans les chroniques qui suivront Art-O-Rama et Paréidolie 2018.

Paréidolie 2018 au J1 : un regard « critique » sur la cinquième édition salon international du dessin contemporain de Marseille à lire ici

Paréidolie accueille pour sa cinquième édition 14 galeries françaises et européennes (liste ci-dessous) sélectionnées par un comité artistique, présidé à nouveau par Chiara Parisi. On y retrouve Josée Gensollen collectionneuse, Laurent Godin galeriste, Pascal Neveux directeur du FRAC PACA, Marine Pages de la revue Roven, Michèle Sylvander et Gérard Traquandi artistes.
Le comité de pilotage de Paréidolie reste composé de Françoise Aubert, Lydie Marchi, Martine Robin et Michèle Sylvander.
Pour cette installation au J1, l’équipe est renforcée par Harald Sylvander, architecte qui prend en charge la scénographie du salon.

À côté des 14 exposants, Paréidolie 2018 offre deux Cartes Blanches à des galeries de la région : la jeune et très dynamique Double V Gallery de Marseille et la Galerie Sintitulo de Mougins.
L’artiste invité est Pierre Malphettes.
La programmation de l’espace vidéo est réalisée en partenariat avecle Fresnoy.

L’équipe de Paréidolie 2018 poursuit son partenariat avec le FRAC Paca et les Musées de Marseille et invite cette année l’artiste poète et chorégraphe Alex Cechetti.

Le salon est comme les années précédentes l’occasion de lancer la Saison du Dessin, initié et coordonnée par Paréidolie . Le programme qui se développe tout au long de l’automne regroupe une trentaine de structures à Marseille et dans la Région.

À lire, ci-dessous, le programme détaillé de Paréidolie 2018, extraits du dossier de presse.

En savoir plus :
Sur le site de Paréidolie
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Pierre Malphettes, Cascade#2
Pierre Malphettes, Cascade#2

Une peinture murale et une dizaine de dessins sont réunis au sein d’un même accrochage. Toutes ces œuvres, à des degrés divers, orchestrent la rencontre entre des éléments pittoresques et des graphiques plus souvent rencontrés dans les mouvements de l’Op’Art et de l’Art Cinétique. S’y croisent des cascades d’eau semblant en mouvement, des feuilles d’automne déposées sur une neige géométrique, des graphiques aux perspectives impossibles… Un dialogue s’instaure entre les œuvres qui multiplient les entrées dans un univers où des illusions d’optiques, la géométrie moléculaire ou des mises en forme de suites mathématiques se confondent avec les éléments les plus communs de nos paysages naturels.

Double V Gallery (Marseille)
Caroline Denervaud, Benjamin Ottoz, Adrien Belgrand

La carte blanche offerte à la double V gallery présentera les travaux de trois artistes une grande « Trace » de Caroline Denervaud, dessin issu d’un processus performatif quasi dansé accompagné de la vidéo de cette performance ainsi que une série de dessins et de collages, réalisés dans la prolongation de ce geste sensible et poétique, de recherche sur la forme et le mouvement. Benjamin Ottoz présentera une nouvelle série d’œuvres issues du projet « Sérendipity » et Adrien Belgrand, une série de gouaches sur papier.

Galerie Sintitulo (Mougins)
Jean-Philippe Roubaud

Galerie Sintitulo - Jean-philippe Roubaud, Manifestes
Galerie Sintitulo – Jean-philippe Roubaud, Manifestes

Dans son retour volontaire aux principes séminaux de la pratique du dessin, Jean-Philippe Roubaud a trouvé la voie d’une concentration extrême, à la fois matériologique, technique, processuelle et mentale, en même temps qu’il s’est ouvert une perspective prodigieuse sur la mémoire historique du médium. Dans cet écart, il construit, série après série, les pièces du labyrinthe imaginaire qui met au jour les détours d’une recherche artistique singulière. Les images qu’il nous livre, placées sous le double signe de l’anamnèse et de la réflexion sur le statut des représentations, mettent en tension une référence particulière à l’histoire de l’art, confrontée aux questions brûlantes posées par l’élaboration d’une œuvre délibérément immergée dans la passion de son époque.

Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains est une institution de formation, de production et de diffusion artistiques, audiovisuelles et numériques. L’objectif du Studio national est de permettre à de jeunes créateurs venus du monde entier, de réaliser des œuvres avec des moyens techniques professionnels et dans un large décloisonnement des différents moyens d’expression. Le champ de travail, théorique et pratique, est celui de tous les langages audiovisuels sur les supports traditionnels, argentiques et électroniques (photographie, cinéma et vidéo) comme sur ceux de la création numérique.
La production des projets est placée sous la direction d’artistes reconnus, qui réalisent eux-mêmes un projet personnel auquel sont associés les jeunes créateurs : Tsaï Ming Liang, Bruno Dumont, Muntadas, Ryoji Ikeda, Christian Rizzo, Robert Henke, Mathieu Amalric, Miguel Gomes, João Pedro Rodrigues, Ryoichi Kurokawa, Manon de Boer, Claire Denis, Cyril Teste, Yann Robin, Gao Bo, Alain Guiraudie, Pascal Convert, Béla Tarr,…
La production d’œuvres est prolongée par une politique de diffusion ambitieuse : expositions, cinéma et événements variés se succèdent et explorent, tout au long de l’année, les enjeux de la création contemporaine. En particulier, l’exposition « Panorama », présente chaque année à l’automne, l’ensemble des productions du Fresnoy, soit plus de 50 œuvres : films, vidéos, installations, performances ou œuvres numériques.

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