Pour la rentrée 2018 et avant l’ouverture prochaine de son Musée des Collections, La Panacée propose trois expositions monographiques du 13 octobre 2018 au 13 janvier 2019 avec :
- Erik Dietman – La Verticale (Millésimes 1962 à 2001)
- Haegue Yang – Traversée Chronotopique
- Nedko Solakov – Paintings with No Texts and Stories on Walls
Ce nouveau cycle d’exposition est accompagné par une importante programmation avec des rencontres avec les artistes, des projections et des conférences.
L’exposition consacrée à Erik Dietman est complétée par un catalogue avec une anthologie de textes de Nicolas Bourriaud écrits sur l’artiste de 1992 à 2001 et des reproductions des œuvres présentées à La Panacée.
On attendait avec intérêt le projet dédié à Erik Dietman après la très belle exposition « Opus Oh Puce Aux Puces » au Musée des Beaux Arts de Lyon et on était curieux de découvrir le travail de Haegue Yang et Nedko Solakov.
Ce cycle d’exposition automne/hiver à La Panacée est une vrai réussite. Certainement un des plus aboutis de ceux que nous avons pu voir récemment à l’exception du remarquable Crash test.
A ne pas manquer !
Chroniques et des compte-rendus de visite à suivre…
À lire, ci-dessous, la présentation des trois expositions extraite du communiqué de presse.
En savoir plus :
Sur le site de La Panacée
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Erik Dietman sur les sites de la galerie Ceysson & Bénétière et de la galerie Papillon.
Erik Dietman sur le site du CIRVA
À propos de Opus Oh Puce Aux Puces sur le site du MBA de Lyon, article Ph. Dagen dans le Monde et l’émission La Dispute sur France Culture.
Haegue Yang sur le site heikejung.de et sur ceux de la Galerie Chantal Crousel et de kurimanzutto
Nedko Solakov sur son site personnel et sur celui de Galeria Continua
Cette rétrospective des temps forts de l’œuvre d’Erik Dietman, artiste suédois protéiforme, poétique et rabelaisien, regroupe une vingtaine d’œuvres, parmi lesquelles on retrouvera des chefs d’œuvres tels que Livre Sterling ou l’Art Mol et Raide… Qu’il s’agisse de sculptures monumentales ou de dessins fulgurants, cette exposition retrace la trajectoire hors-normes et hors-formats de l’artiste décédé en France en 2002, qui trouvait les mots « insuffisants » et voulait « les aider en fabriquant des objets ».
L’exposition dédiée à Erik Dietman donnera lieu à l’édition d’un catalogue, anthologie de textes de Nicolas Bourriaud écrits sur l’artiste de 1992 à 2001, et illustrés par les œuvres présentées à La Panacée-MoCo. (Disponible sur place, diffusion Presses du réel).
Né en 1937 à Jönköping, Suède – décédé en 2002 à Paris, France Erik Dietman intègre dans son œuvre la sculpture, la peinture, la vidéo, le dessin et l’écriture. Sa première exposition personnelle a eu lieu dans la galerie Sperone à Turin et sa première rétrospective dans une institution française (Vingt années de sueur) au Musée d’Art Moderne à Paris en 1975. D’autres expositions de l’artiste ont lieu au Moderna Museet à Stockholm (1987), au Stedelijk Museum à Amsterdam (1988) ou au Centre Georges Pompidou (1994). À la fin de sa vie, Erik Dietman est devenu professeur de sculpture à l’Ensba de Paris.
La plus importante artiste coréenne de notre époque est sans doute Haegue Yang, pour qui chaque exposition est l’occasion de créer des environnements spécifiques, habités par des sculptures aux accents à la fois primitifs et minimalistes. Elle présentera ici des œuvres spécifiquement créées pour La Panacée – MoCo, aux côtés d’œuvres récentes, dans un paysage où l’humain et le végétal, l’image et le vivant s’entremêlent.
Née en 1971 à Séoul, Corée du Sud. Vit et travaille à Berlin et Séoul Le travail de Yang a été présenté à la Biennale de Venise (2009), à la Biennale de Gwangju (2010) et à la Biennale de Taipei (2014). Elle a fait l’objet d’expositions individuelles au Walker Art Center, Minneapolis (2009); New Museum of Contemporary Art, New York (2010); Haus der Kunst, Munich (2012); et le Bergen Kunsthall (2013). Son travail a été inclus dans des expositions collectives telles que The New Décor à Hayward Gallery, Londres (2010), et Berlin 2000-2011: Playing Among the Ruins au Musée d’Art Contemporain, Tokyo (2012). En 2018, elle a notamment participé à la Biennale de Liverpool et la Triennale de Milan. Elle a reçu le Cremer Preis 2005, a été l’une des deux lauréates du Prix d’art Bâloise 2007 et a reçu le Wolfgang Hahn Prize en 2018.
La Panacée — MoCo présente Paintings with No Texts and Stories on Walls [Peintures sans textes et récits sur les murs], une histoire de Nedko Solakov, se déroulant en vingt peintures et de nombreux petits dessins composés à même les murs. Les peintures denses aux couleurs vives contrastent avec les petits récits discrets et presque invisibles, créant ainsi un contraste entre différents niveaux de perception de l’univers de l’artiste.
Né en 1957 à Cherven Briag, Bulgarie. Vit et travaille à Sofia Solakov à participé à d’importantes expositions notamment La Documenta 12 (2007) et 13 (2012), la biennale de Venise (1993, 1999, 2001, 2003 et 2007), la biennale de Moscou (2007) et la biennale d’Istanbul (1992, 1995) 2005) faisant de lui l’un des représentants les plus connus de la jeune génération d’artistes bulgares. Solakov a fait l’objet d’expositions personnelles à la Kunstwerke Berlin, en Allemagne (2013), au S.M.A.K., à Gand, en Belgique (2012), ainsi qu’au Kunstverein Amsterdam, aux Pays-Bas (2010). Son exposition «Emotions» a été présentée au Kunstmuseum St. Gallen, en Suisse, et au Mathildenhoehe, à Darmstadt, en Allemagne (2009) ainsi qu’au Kunstmuseum de Bonn, en Allemagne (2008). D’autres présentations en solo ont eu lieu à Sofia City Gallery, à Sofia, au Castello di Rivoli, à Turin (2009), au Kunsthaus Zürich, en Suisse (2005), au PS1, à New York (2001) et au Museo Nacional Centro de Arte. Reina Sofia, Madrid (2003). Entre 2003 et 2005, une rétrospective complète de son travail intitulée «Une enquête de 12 1/3 (et même plus) année» a été présentée au Casino Luxembourg, au Rooseum de Malmö (Suède) et au O.K. Centrum à Linz, en Autriche.