(Re-)sentir tous les jours / Techniques de résistance – Mécènes du Sud Montpellier – Sète


Chronique de cette exposition à lire ici !

Du 15 décembre 2020 au 7 mars 2021, les Mécènes du Sud Montpellier-Sète présentent « (Re-)sentir tous les jours/Techniques de résistance », une exposition imaginée par Veronica Valentini. Ce projet est annoncé par la curatrice comme la « mise en espace d’une réflexion initiée en novembre 2019 lors de la série de rencontres sur les pratiques curatoriales et la sociabilité radicale Ils font, je fais, nous faisons ». Ces rencontres qu’elle a menées, ont été réalisées en collaboration entre Mécènes du Sud et le centre culturel de l’Université Paul Valery à Montpellier.

Pour cette proposition singulière qui affirme l’ambition de « se construit autour de relations de soins et d’interdépendances aux niveaux somatique, affectif, social et culturel », Veronica Valentini a choisi de faire appel aux artistes suivants :

Rachele Borghi Laurie Charles Anne-Laure Franchette Julia Gorostidi Raúl Hott Yes, we fuck ! Jacopo Miliani Lizette Nin Helena Vinent.

Un vernissage est annoncé le mardi 15 décembre de 16 h à 20 h.
Chronique éventuelle après un passage par le 13 rue des Balances à Montpellier.
À lire, ci-dessous, le texte d’intention de la commissaire.

En savoir plus :
Sur le site des Mécènes du Sud
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(Re-)sentir tous les jours / Techniques de résistance

« (Re-)sentir tous les jours / Techniques de résistance » est la mise en espace d’une réflexion initiée en novembre 2019 lors de la série de rencontres sur les pratiques curatoriales et la sociabilité radicale Ils font, je fais, nous faisons menée par Veronica Valentini, qui visait à prendre conscience de ces mo(n)des individualistes dans lesquels nous avons été pendant longtemps culturellement confinés.

Organisé pour 15 participant·e·s en collaboration entre Mécènes du Sud et le centre culturel de l’Université Paul Valery à Montpellier, ces rencontres ont abouti à l’invitation de Rachele Borghi – maître de conférences en géographie à la Sorbonne et « pornactiviste » académicienne qui propose une performance, afin de mener un atelier sur les pratiques anti-oppressives et décoloniales.

Le résultat, matérialisé par le corps vif de l’exposition, est la création du Salon de conscientisation qui fonctionne dans et en dehors de l’espace d’exposition, comme un outil pour approcher, questionner et franchir les limites culturelles acquises et embrasser la collectivité et le plurivers dans toutes ses formes d’expressions.

À travers cette exposition, qui place des pratiques artistiques incarnées, le corps et la vulnérabilité en son cœur, l’idée est la création d’un écosystème entre les agent·e·s impliqué·e·s (curateur·rice·s, artistes, étudiant·e·s, publics et œuvres) qui se construit autour de relations de soins et d’interdépendances aux niveaux somatique, affectif, social et culturel.

Comme tel, l’exposition fonctionne comme un espace de vie partagée, ouvert à la conversation, à la cohabitation et à la connaissance des multiples formes d’être, des émotions et des vies que les œuvres révèlent : de la dissidence physique, sexuelle, de genre, à la santé, la contagion, la spiritualité, la science médicale et le monde végétal.

Parce que c’est seulement à partir de la conscientisation de nos réalités situées et entremêlées que nous pouvons nous mettre en relation avec les autres, que nous pouvons nous écouter, apprendre ensemble et anéantir les oppressions et les violences en cours et passées.

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