On attend avec beaucoup d’intérêt la nouvelle présentation de la collection imaginée par Sandra Patron et les nouvelles expositions qu’elle nous propose à partir du 15 mars :
- Pierre Leguillon, Le musée des erreurs : Barnum
- Éléonore False, Il suffit de son bras soulevé pour arrêter et faire reculer le soleil.
- Rituels, répétitions, contraintes, tentations. Plateforme Roven dans le Cabinet d’arts graphiques
- Portrait de l’artiste en jeune homme. Nouvel accrochage des collections
On reviendra prochainement sur ces propositions après un passage au MRAC.
En attendant, on peut lire ci-dessous quelques extraits du dossier de presse :
Pierre Leguillon, Le musée des erreurs : Barnum
Le musée des erreurs : Barnum, présenté au MRAC du 15 mars au 7 juin 2015, fait suite au Musée des erreurs : art contemporain et lutte des classes présenté au Wiels à Bruxelles du 10 janvier au 22 février 2015. Sous cette appellation commune, un ensemble de photographies, extraits de films, publicités, cartes postales, affiches, diapositives, pochettes de disques, magazines et autres médias de masse sont assemblées sous forme d’œuvres uniques. Celles-ci ne sont pas pour autant figées dans des formes fixes. Au contraire, le principe de mouvement, voire de réversibilité, se retrouve au cœur de toutes ces œuvres, qui se déploient sur des structures mobiles, légères ou transportables. Grâce à son économie de moyens et à l’autonomie de ses dispositifs de présentation, Le musée des erreurs propose un nouveau modèle d’exposition qui tente de déjouer les hiérarchies de l’art.
Éléonore False, Il suffit de son bras soulevé pour arrêter et faire reculer le soleil
À partir de fragments d’images minutieusement collectées au gré de ses lectures, Éléonore False crée un répertoire de formes et de gestes auquel elle applique tout un ensemble de procédures (agrandissement, découpe, évidement, incises, répétitions) que l’artiste envisage dans un rapport sculptural à l’espace dans lequel ces images viennent trouver une nouvelle configuration. Son intérêt se porte plus particulièrement sur les représentations du corps et engendre un répertoire de gestes dans lequel l’artiste va puiser, qu’ils soient issus par exemple de la danse, de l’histoire de l’art ou des livres de médecine. (…)
Il suffit de son bras soulevé pour arrêter et faire reculer le soleil, le titre de son intervention au MRAC, est une citation extraite de Marcel Proust dans Du côté de chez Swann, dans lequel le narrateur analyse sa lente remontée du sommeil, entre rêve et réalité. (…)
Son installation pour le MRAC met ainsi en miroir deux images issues du fond iconographique de l’artiste : l’une représente un homme de profil du peintre italien de la Renaissance Piero Di Cosimo, dont Éléonore False répète le motif du nez ; l’autre provient d’une performance de l’artiste californien Paul Mc Carthy qui se traîne au sol, laissant derrière lui la trace de son avancée, un mouvement du corps rejoué et augmenté par l’installation de l’oeuvre entre sol et mur.
Rituels, répétitions, contraintes, tentations, Plateforme Roven
Le dessin occupe aujourd’hui une place importante dans le paysage de l’art contemporain international. La pratique du dessin est relayée par des institutions ou des individus qui y consacrent leurs collections, par des foires et des galeries spécialisées, par des expositions thématiques. (…)
Pour le MRAC, Plateforme Roven imagine une exposition autour des rituels du dessin. Aborder le rituel dans la pratique du dessin, c’est parler d’une structure dans le temps et dans l’espace dont émane une énergie. (…)
L’exposition Rituels, répétitions, contraintes, tentations se déploie en deux volets. Le premier (15 mars – 7 juin 2015) est consacré aux différentes facettes du rituel dessiné et concentre les œuvres de tous les artistes invités : Ignasi Aballí, Irma Blank, Frédéric Bruly Bouabré, Pierre Buraglio, Claude Cattelain, Hanne Darboven, dessins tantriques, Marcel van Eeden, Otelo Fabião, Carla Filipe, Henri Jacobs, Julije Knifer, Alexandre Leger, Anna Maria Maiolino, Alison Moffett, Caroline Muheim, Matt Mullican, João Onofre, Elisa Pône, Laure Prouvost, Reto Pulfer, Didier Rittener, Nil Yalter, etc.
(…) Les artistes présentés développent tous une pratique liée à la répétition de motifs, de gestes, de contextes ou bien à la célébration ponctuelle des moments de passage. C’est dans l’idée de marquer un lieu de passage, de recueillement au sein du musée, que nous inviterons l’artiste suisse Reto Pulfer à investir le cabinet d’art graphique lors du deuxième volet (à partir du 27 juin).
Portrait de l’artiste en jeune homme.
Nouvel accrochage des collections
Portrait de l’artiste en jeune homme est le titre d’un livre de 1916 écrit par le romancier et poète irlandais James Joyce, considéré comme l’un des écrivains les plus influents du XXe siècle, auteur notamment de Ulysse en 1922. (…)
L’exposition Portrait de l’artiste en jeune homme s’inspire très librement de ce roman de jeunesse pour son nouvel accrochage de saison qui conjugue nouvelles acquisitions et pièces plus anciennes de la collection. Et comme une collection s’incarne tout à la fois dans son fonds existant mais également dans un devenir, l’exposition présentera également une oeuvre de Bruno Peinado, l’autre de Francisco Tropa, que le public pourra découvrir dans les expositions temporaires du musée pendant l’année 2015.
En savoir plus :
Sur le site du MRAC
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