MP2018 Quel Amour ! – Programme des expositions

Cinq ans après MP2013, Capitale européenne de la culture, les grandes structures culturelles et des représentants du monde économique de la métropole marseillaise se sont réunis pour créer un nouvel événement artistique MP2018 Quel Amour !
Pendant 7 mois à partir du 17 février, plus de 200 projets sont programmés de Marseille à Arles, en passant par Aubagne, Aix-en-Provence, Martigues, Miramas, Istres, Salon-de-Provence, Cassis

 

On trouvera, ci-dessous, un édito du comité artistique qui en définit les grandes lignes.

« En revenant de l’expo ! » rendra compte dans la mesure du possible des expositions qui sont annoncées.

Les fêtes d’ouverture du 14 au 18 février s’accompagnent de plusieurs vernissages, parmi lesquels on peut citer :

Marseille :

« Le Boudoir » à la Galerie POC

Du 9 février au 21 avril : « Une collection d’œuvres, d’objets et de nouvelles productions, au sein d’un décor représentant ce petit salon affriolant ».

« Papier Machine » de Marion Pinaffo et Raphaël Pluvinage au Studio Fotokino

Du 14 au 25 février : « Une famille de treize jouets électroniques en papier, prêts à être coupés, coloriés, pliés, assemblés ou déchirés offre au public la possibilité de ressentir les phénomènes qui se cachent dans l’électronique et d’interagir avec la matière imprimée ».

« Souviens-toi d’aimer » de Pauline Bastard et Nicolas Daubanes au Château de Servières

Souviens toi d'aimer Copyright Nicolas Daubanes - MP2018
Souviens toi d’aimer Copyright Nicolas Daubanes – MP2018

Du 14 février au 7 avril : « Pauline Bastard et Nicolas Daubanes abordent les différentes formes que l’amour revêt au sein de la famille dans une exposition qui donne l’occasion de découvrir une sélection d’œuvres jamais rassemblées sous cet angle ».

Billet « Souviens-toi d’aimer » – Pauline Bastard et Nicolas Daubanes au Château de Servières à lire ici

« L’Amour de A à Z » au Mucem sous le commissariat de Julia Ferloni

L'amour de A à Z - MP2018. Boîte de « badges de la rupture » vers 1960. Mucem
L’amour de A à Z – MP2018. Boîte de « badges de la rupture » vers 1960. Mucem

Du 14 février au 27 août : « A comme « Amour », B comme « Bijoux », C comme « Cœur », D comme « Devoir conjugal » … Les grands thèmes amoureux se déclinent en 26 lettres, à travers un abécédaire tendre et torride composé à partir des collections du Mucem.
En parallèle, le forum du J4 accueille, du 14 février à fin mars, l’installation « Comment lui dire « Je t’aime » Cinq manières d’exprimer son amour »… Pour autant de façons de prouver que l’amour est aussi une affaire d’imagination et de créativité
 ».

« Picasso, Voyages Imaginaires » au Centre de la Vieille Charité

Exposition Picasso Voyages imaginaires. La Vieille Charité Marseille
Exposition Picasso Voyages imaginaires. La Vieille Charité Marseille

Du 16 février au 27 juin : « Des rives de la Méditerranée jusqu’aux confins de l’Afrique, une exposition qui rend compte de l’étendue de la curiosité de l’artiste à travers cent peintures, sculptures, assemblages et dessins mis en dialogue avec des œuvres maîtresses des musées de Marseille et du Mucem ».

Billet Picasso, voyages imaginaires à la Vieille Charité à lire ici.

« Voyages imaginaires, Picasso et les Ballets russes » au Mucem

Maquette du décor de "Parade" pour les Ballets russes, en 1917
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973) (attribué à). Paris, musée national Picasso – Paris. APPH4822.

Du 16 février au 24 juin : « Une exposition qui confronte œuvres de Picasso et objets issus des collections du Mucem et met en lumière les liens privilégiés qu’entretient l’artiste avec les arts et traditions populaires, notamment dans son travail de scénographe et de costumier pour la compagnie de Serge Diaghilev, les Ballets russes entre 1916 et 1921 ».

Billet Picasso et les Ballets russes, entre Italie et Espagne au Mucem à lire ici.

« Jeunes Générations » à la Friche la Belle de Mai

Du 17 février au 3 juin : « L’exposition Jeunes Générations proposée par les Ateliers de l’Image, regroupe 15 photographes qui ont travaillé sur tout le territoire national et outre-mer en 2016 et 2017, pour donner une vision nouvelle et originale de la jeunesse en France aujourd’hui. Dans le cadre d’une commande du Centre national des Arts Plastiques ».

Idaline – donner le bain au nourrisson, CAP petite enfance, lycée Camille Claudel (Mantes-La-Ville) © Géraldine Millo
Idaline – donner le bain au nourrisson, CAP petite enfance, lycée Camille Claudel (Mantes-La-Ville) © Géraldine Millo

Avec : Pablo Baquedano, Marie-Noëlle Boutin, Gilles Coulon, Chimène Denneulin, Claudine Doury, Gabrielle Duplantier, Guillaume Herbaut, Yohanne Lamoulère, Stéphane Lavoué, Géraldine Millo, Myr Muratet, Alexandra Pouzet/Bruno Almosnino, Lola Reboud, Klavdij Sluban, Patrice Terraz.

« Un Amour de jeunesse » à la Friche la Belle de Mai

Du 17 février au 3 juin : « En écho à l’exposition Jeunes Générations, Les Ateliers de l’Image invitent une centaine d’élèves de Marseille à s’exprimer sur l’amour par la photographie, dans la Tour Panorama, à l’entrée de l’exposition Jeunes Générations ».

« Je t’aime Je t’aime » à Montevideo

Du 16 au 25 février : « Montévidéo et La Collection Lambert en Avignon présentent l’exposition Je t’aime, Je t’aime autour de la thématique de la déclaration d’amour. Une exposition qui déploie son corpus autour de l’œuvre Nuancier de François-Xavier Courrèges, artiste qui interroge tout particulièrement dans son travail le sentiment amoureux.
En écho se déploieront aussi des œuvres de Carlos Amorales, Elina Brotherus, Jason Dodge, Nan Goldin, Jonathan Horowitz, Delphine Kreuter, Jo Lansley et Helen Bendon, Robert Malaval, Duane Michals, Yan Serandour, David Shrigley, Salla Tykkä »

« Sa Muse… » au Musée Regards de Provence

Du 10 février au 1er juillet : « Une exploration de la figure de la muse au travers d’œuvres du début du XXème siècle à nos jours ».

Sa Muse... Au musée Regards de Provence. Lebasque, Nu endormi sur un lit copyright Jean Bernard -MP2018
Sa Muse… Au musée Regards de Provence. Lebasque, Nu endormi sur un lit copyright Jean Bernard -MP2018

Avec des œuvres de Bourdarel, Ben, Castel, Chostakoff, Coulange, Ducaté, Hug Pat, Kuroda, Montagnier, Moquet, Nicolas, Ordioni, ORLAN, Périer, Pigalle, Plagnol, Plossu, Raynal, Rebufa, Saint Hélier, Scoccimaro, Segal, Segui, Strassmann, Studio Hollywood Bellon, Surian, Sylvander, Tatah, Tran Ba Vang, Valade, Verna, Bonnard, Clergue, Dali, Daumier, Gilli, Lebasque, Manguin, Marchand, Person.

« Que Je t’aime » au Musée Borely- Musée des Arts Décoratifs, de la Faïence et de la Mode

Un amour de chateau copyright musées de Marseille -MP2018
Un amour de chateau copyright musées de Marseille -MP2018

Du 17 février au 27 mai : « A travers une sélection d’une quarantaine de modèles Haute Couture et Prêt-à-Porter des collections du musée Borely : robes-fleurs en bouquet, dentelles et volants romantiques, froufrous, noirs sexy, rouges passionnels… la mode nous offre son cœur et nous succombons à ses charmes un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ! »

« Gyptis & Protis : des histoires d’amour à Marseille » de Yohanne Lamoulère au Merlan

Gyptis et Protiscopyright Yohanne Lamoulere -MP2018
Gyptis et Protiscopyright Yohanne Lamoulere -MP2018

Du 16 février au 30 juin : « Marseille et l’amour : une histoire de mythe ? La photographe Yohanne Lamoulère porte à nouveau son regard sur la jeunesse et son écosystème, ses désirs, ses obsessions … un travail tout en tension qui interroge la relation amoureuse dans le tumulte de notre monde. Exposition en accès libre les jours de représentations ».

Aix-en-Provence

« Memento Cab » de Clément Zablocki et Carlos Franklin à la Fondation Vasarely

Memento.cab de Clément Zablocki et Carlos Franklin à la Fondation Vasarely
Memento.cab de Clément Zablocki et Carlos Franklin à la Fondation Vasarely

Du 25 janvier au 28 février : « A l’occasion des Fêtes d’ouverture de MP2018, la Fondation Vasarely ouvre gratuitement les portes de Memento Cab, une exposition dédiée aux différents points de vue posés sur l’histoire de la guerre civile colombienne ».

« Rythmus 800 » de Vera Röhm dans le Parc de la Fondation Vasarely

Du 17 février au 31 décembre : « Après avoir travaillé la pierre qu’elle associait au plexiglas, Vera Röhm se consacre dès les années 70 aux Ergänzungen ou complémentarités de matériaux qui évoquent la fusion. Le plexiglas devient alors complémentaire du bois ou du métal. Pour Rythm 800, l’artiste travaille le métal et l’associe à des moulages en plexiglas, matière synthétique qui se fond dans le matériau. Deux éléments opposés qui s’épousent pour devenir fusion. Ce couple improbable, basé sur la construction, l’industrie, évoque pourtant la déconstruction ».

Aubagne

« The Nature of Love » de Charles Sandison au Centre d’art Les Pénitents Noirs

The Nature of Love copyright Marcmunari - MP2018
The Nature of Love copyright Marcmunari – MP2018

Du 14 février au 1er septembre : « Créée tout spécialement pour La Chapelle des Pénitents Noirs, la dernière œuvre monumentale d’art lumineux de Charles Sandison transforme l’espace du Centre d’art en un incubateur d’amour numérique ».

Istres

« Au cœur du sensible », Ailo Kiki Tonnerre Marc Lecarpentier à la Chapelle Saint-Sulpice

Du 15 février au 1er avril 2018

Au coeur du sensible - Ailo Kiki Tonnerre Marc Lecarpentier
Au coeur du sensible – Ailo Kiki Tonnerre Marc Lecarpentier

On reviendra sur les expositions suivantes dès que la programmation définitive sera disponible.
Toutefois, on peut déjà signaler les principaux événements connus :

Du 8 mars au 29 juillet 2018

Cartes blanches à JR et à Korakrit Arunanondchai au J1 à Marseille

« JR investit le J1 pour y mettre en scène l’amour porté par Marseille à la mer et aux voyages. Marseille, terre d’accueil, point de passage ou lieu de départ. Dans ce géant de verre et de béton armé, paquebot éternellement à quai face à la digue du large, l’artiste imagine une installation monumentale. Pour les spectateurs, des possibilités de circulation démultipliées dans un cheminement tant physique que mental ».

« À l’invitation de Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani pour MP2018, Korakrit Arunanondchai, artiste thaïlandais vivant à New-York, investit le grand plateau du J1.
Pour cette carte blanche, l’artiste explore ses thèmes de prédilection : la spiritualité dans un monde globalisé et le frottement entre animisme et technologies modernes. Chaman 3.0, Korakrit Arunanondchai imagine une installation immersive à très grande échelle mêlant sculpture, son et vidéo : dans un paysage figé fait de coquillages et de terre, les films issus de son cycle Painting with History in a room filled with people with funny names sont projetés en grand format afin de créer un cinéma en plein jour. De ses vidéos s’échappent certaines formes afin de créer échos et synchronicités. L’oeuvre du J1, telle une Atlantide au-dessus de la Méditerranée, ajoute une strate géo-temporelle à un écosystème historiquement millénaire : la parcourir donne la sensation de déambuler sur ce qui pourrait subsister de notre société dans un avenir plus ou moins proche. Sous-tendue par les besoins de coexistence entre toutes formes de vie et par la question de ce qui sera laissé aux civilisations futures, l’installation de Korakrit Arunanondchai permet d’expérimenter les conséquences possibles d’un présent plus orienté vers la mémoire, l’amour et les liens qui nous unissent ».

Du 10 mai au 31 août :

« Quel Amour !? » au [mac] – Marseille, Une exposition sous le commissariat d’Eric Corne, associé à Thierry Ollat

« Quel Amour ! » au [mac] – Marseille, Helena Almeida, Untitled, 2010 - MP2018
« Quel Amour ! » au [mac] – Marseille, Helena Almeida, Untitled, 2010 – MP2018

« « Quel Amour !? « , expression qui s’exclame et qui s’interroge, évoquant un sentiment universel s’il en est, mais qui n’en est pas moins le moins partagé dans ses manifestations, son évocation et sa forme, selon les cultures et les civilisations.
L’exposition éponyme convoque le travail d’artistes contemporains internationaux, de générations et d’horizons différents, dont les œuvres témoignent de la permanence du motif de l’amour dans la création artistique.
Imaginée comme deux parcours entrelacés, l’exposition invite le public à choisir son entrée, éventuellement en se séparant provisoirement de la personne qui l’accompagne… « Love will tear us appart » pressent Ian Curtis en 1980.
Photographies, installations, vidéos, sculptures et peintures explorent l’imminence du sentiment, tant au travers des collaborations de couples d’artistes (Gilbert & Georges, Marina Abramovic et Ulay …), que dans les déclarations passionnées incarnées dans les œuvres de Louise Bourgeois.
Cette mise en dialogue des pratiques et des points de vue s’incarne également dans les œuvres des artistes féministes tels que Pilar Albarracín ou encore dans une plongée au coeur de l’amour au temps du sida, déflagration prégnante dans le travail de Nan Goldin et de Felix Gonzalez Torres dans les années 80.
Quel Amour !? est également l’occasion d’inviter quelques artistes à réaliser des oeuvres spécifiquement pour l’exposition : parmi eux, Claude Lévêque, Antoine d’Agata et Omar Ba joignent leurs visions, leurs langages, à cette exploration polyphonique aux confins de l’amour.
L’exposition est conçue comme une enquête, sur un motif qui résonne dans l’expérience intime de chacun, tout comme il en révèle les altérités ».

Du 10 mars au 3 juin :

Carlos Kusnir au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et à le Friche la Belle de Mai

Carlos Kusnir, Sans titre, 2014, Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur. Courtesy de l'artiste
Carlos Kusnir, Sans titre, 2014, Collection FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur. Courtesy de l’artiste

« Cette exposition conçue à l’occasion de MP2018 Quel Amour ! réunira des oeuvres anciennes et des oeuvres inédites spécifiquement conçues pour ces espaces. Mêlant fantaisie et rigueur, humour et dérision, la peinture de Carlos Kusnir n’a de cesse d’en repousser les limites sur le plan formel, faisant la part belle au collage, à l’installation, au son…
Cette exposition est pensée comme un seul projet pictural se déployant sur deux lieux, au Frac et à la tour Panorama de Friche la Belle de Mai ».

D’avril à septembre :

« Graffiti, l’amour de la liberté » au Château d’If

« Une exposition qui traitera des graffitis présents au château d’If, dont ceux des prisonniers de 1848 et 1872, de leur amour pour la liberté. Dans le cadre de Graffiti, Marie Chéné nous proposera avec David Poullard l’exposition Mot D’angle ».

Du 30 juin au 14 octobre :

Claude Lévêque, Back to nature au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur – Grands plateaux

« Le Frac invite Claude Lévêque à l’occasion de MP2018 Quel Amour ! L’artiste investit les deux grands plateaux et imagine une installation immersive et sonore métamorphosant les espaces du FRAC, invitant les visiteurs à pénétrer dans un univers où leur propre présence devient partie prenante d’un dispositif qui ébranle nos souvenirs, nos perceptions. Claude Lévêque réalise à cette occasion deux installations inédites produites par le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Musées de la Ville de Marseille pour le Frac et La Chapelle de la Vieille Charité. Conçu comme un parcours entre le quartier du Panier et de la Joliette, les visiteurs seront invités à circuler d’un lieu à l’autre pour expérimenter ces deux installations durant tout l’été ».

Claude Lévêque, Life on Line au Centre de la Vieille Charité

« Après la Pyramide du Louvre, l’artiste est invité à créer une œuvre immersive, lumineuse et sensible en dialogue avec l’architecture de Pierre Puget : présentation exceptionnelle d’une oeuvre inédite de cet artiste de renommée internationale ».

De juin 2018 à mars 2019 :

« Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe » au Musée de la Camargue – Arles

« Femme sacrée, déesse de la nature, femme domestique au service du mas et des hommes ou femme amazone, centauresse, manadière, « Mères, Maries, marais, écologie d’un mythe » s’intéresse à la figure féminine dans des milieux naturels et culturels longtemps réservés aux hommes.
A travers une exposition et une programmation culturelle déclinées au féminin, le projet convoque le regard d’artistes (Suzanne Hetzel, Axelle Remeaud, Mireille Loup…) et de scientifiques (Helene Dattler pour l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine, Sophie Vignon, sociologue) qui témoignent de la force du féminin en Camargue et à Doñana (Andalousie), où les eaux des fleuves rejoignent celles de la mer ».

Chroniques à suivre après visite des expositions…

En savoir plus :
Sur le site de MP2018
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Édito du comité artistique de MP2018 Quel Amour !

Nous avons fait le rêve qu’une histoire d’amour pouvait s’écrire collectivement. MP2018 est né de cette audace.

Audace du collectif :
Nous faisons de nos altérités notre force dans une programmation artistique composée par 15 regards et écrite grâce à l’alliance de projets initiés par des acteurs culturels.
Audace du format géographique et temporel :
Une manifestation décentralisée, étendue sur tout le département des Bouches-du-Rhône et une durée de sept mois, hors saison.

Audace du contenu :
Une programmation pluridisciplinaire et thématisée, qui fait le pari de la diversité des projets. Nous ne parlons pas d’un seul et même amour en format XXL, nous le conjuguons dans ses versions plurielles, ses manifestations les plus inattendues, nous le disons dans toutes les langues, nous le crions sur les toits et le chuchotons aux oreilles. Pas de grandes commandes mais de grands accueils. Pas de monumental, mais du phénoménal. Une logique de programmation à contre-courant des pratiques actuelles qui place son énergie dans un modèle original, à l’image de notre territoire.

Quel Amour ! est un fil rouge suivi avec impertinence. Nous nous amusons de la métaphore amoureuse pour en suivre les leitmotivs ou bien se jouer de ses rengaines, explorer l’amour romantique ou fraternel, l’amour du risque ou celui de la nature. Le coeur de la manifestation palpite en cinq temps, une pulsation en cinq lettres / A-M-O-U-R / traversées chacune par de grandes lignes thématiques mais aussi par des évènements singuliers, inclassables.

Tout commence donc par la Saint-Valentin. Avec la lettre A, nos fêtes d’ouverture prennent leur élan le 14 février pour célébrer l’amour sous un jour nouveau : Les Sirènes et midi net sonnent le lancement de quatre jours de fête. Les enfants ouvrent le bal les 14 et 15 février puis le week-end des 17 et 18 février embarque le public dans 2 jours, 2 nuits d’effervescence artistique sur l’ensemble du territoire et un Grand Baiser légendaire…

Jusqu’au 20 avril, la lettre M propose ensuite d’explorer l’amour en corps et en piste dans le programme « L’Amour, quel cirque ! » et de plonger dans de grandes oeuvres classiques du répertoire avec « I love classics ! ». Pour les « Amoureux de grands chemins », le mois d’avril est l’occasion de se laisser aller à une exploration curieuse de l’espace métropolitain. Flâneries urbaines ou balades sauvages inviteront les spectateurs à poser de nouveaux regards sur notre territoire.

A partir du 21 avril, la lettre O nous fait « Courir les rues » en suivant des projets artistiques épris d’espaces urbains : des semaines entières dédiées à la créativité de la scène Hip-Hop locale laisseront la place aux relations fraternelles célébrées tant dans des projets de spectacle vivant que d’arts visuels ou de landart mis à l’honneur dans des « Amours transfrontalières »

A partir du 16 juin, la lettre U rend hommage à l’été qui a précédé mai 68 (dont on fête les 50 ans en 2018) dans un Summer of Love qui voit tous les festivals se mettre aux couleurs de Quel Amour !

Enfin, la lettre R garde son mystère, réservant pour la clôture un week-end tout en surprises…

Le tempo de MP2018 s’étend aussi à l’occasion de plusieurs expositions tout au long des sept mois de la manifestation. Parmi elles, deux cartes blanches au J1, mettent à l’honneur les regards de JR et Korakrit Arunanondchai sur Marseille. Au [mac], à partir du 10 mai, l’exposition Quel Amour !? propose une sélection d’oeuvres d’artistes contemporains qui témoigne de la permanence du motif de l’amour dans la création artistique.

Durant cette saison artistique, certains rendez- vous s’étirent sur plusieurs mois et proposent de faire l’expérience d’un « Amour au long cours » : invitation à naviguer sur les eaux iodées des cuisines artistiques de Ta mer, amour de mer, à s’essayer à la création graphique en plein air avec le joyeux bolide de l’Estampette ou à s’abandonner aux errances poétiques des Mille et une Nuits sur le GR ®2013 quand soudain … Une caravane passe. C’est l’Amour pour Itinérance et ses concerts nomades qui se donnent de ville en ville.

De Martigues à Marseille, de Salon à Istres, d’Arles à Aubagne, de Cassis à Miramas, de l’est à l’ouest, de la terre à la mer … Circulons, il y a tout à voir !
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Alain ARNAUDET, Dominique BLUZET, Gilles BOUCKAERT, Guy CARRARA & Raquel RACHE DE ANDRADE, Jean-François CHOUGNET, Bernard FOCCROULLE, Jan GOOSSENS, Hugues KIEFFER, Macha MAKEIEFF, Pascal NEVEUX, Francesca POLONIATO, Angelin PRELJOCAJ, Pierre SAUVAGEOT, Sam STOURDZE, Pierre VASARELY

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